Bibla

 

Jérémie 51:9

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9 Nous avons traité Babylone, et elle n'est point guérie; laissez-la et allons-Nous-en chacun en son pays; car son procès est parvenu jusqu’aux cieux, et s'est élevé jusqu’aux nues.

Nga veprat e Swedenborg

 

Apocalypse Explained #1033

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1033. That sitteth upon many waters, signifies that has dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church. This is evident from the signification of "to sit," as being to subject to her judgment and to bring under her jurisdiction, and thus to have dominion over. This is why the expressions "sitting in judgment" and "sitting upon a throne" are used (See above, n. 687). Also from the signification of "waters," as being truths (See n. 71, 483, 518, 854), but here all things of the Word, because it is said "many waters," and has reference to the "harlot," which is Babylon, by which is meant adulteration and profanation of the Word from which comes every good and truth of the church. "Many waters" signify also the holy things of the church, because all holy things of the church have reference to goods and truths, which are from the Word.

[2] "To dwell upon many waters" has a like signification in Jeremiah:

Jehovah shall do that which He spoke against the inhabitants of Babylon. O thou that dwellest upon many waters, upon many treasures, thine end is come, the measure of thy gain (Jeremiah 51:12-13).

Because "many waters" signify the truths of the Word, and thus the holy things of the church, it is here added, "upon many treasures"; for "treasures" signify Divine truths, which are in the Word. "Many waters" here signify also the holy things of the church, as will be evident from the explanation of the fifteenth verse, where it is said, "The waters which thou sawest, where the harlot sitteth, are peoples and multitudes, nations and tongues," and "peoples, multitudes, nations, and tongues," there mean all things of the church; because the "earth" in the Word signifies the church, and thus those on the earth signify all things of the church. But on this more will be said in the explanation of that verse. That the Babylonians have subjected the truths of the Word and the holy things of the church to their judgment, jurisdiction, and dominion, can be seen from this, that they persuade the people that the Word is understood by them alone and not by any who have not been inaugurated into the ministry; and by this means they subject all things of the Word and thus all things of the church to their dominion.

[3] Moreover, the Word is such in the sense of its letter that it may be drawn aside to confirm any heresy whatever; for the sense of the letter consists of appearances of truth, which hold enclosed in them the genuine truths of heaven, which are called spiritual truths; and unless these truths are revealed and laid bare, that is, unless they are taught in the doctrines of the church, the appearances they present may be drawn over and perverted to favor any falsity whatever, and even to favor evil. For the genuine truths of the Word are like a man, and the appearances of truth, of which the sense of the letter consists, are like his garments, from which alone no judgment can be formed respecting who the man is or what he is. If a man were judged from his garments alone, a king might be called a servant, and a servant a king, and a good man might be called an evil man, and an evil man a good man; and so on. So those who arrogate to themselves dominion over all things of the church and heaven can apply the sense in its letter a thousand ways to favor their dominion. And this is an easy task, because all things of the church, which are called holy, they place above the human understanding, and when this is assented to and no genuine truth is taught, infernal falsities may be called truths, and devilish evils may be called goods; and the simple may even be persuaded that the edicts of the Pope are just as holy as the commandments of the Word, and even more holy; and yet these are from heaven, while those edicts are for the most part from hell. For every edict respecting government, faith, and worship in the church, that has for an end dominion in the world, however it may appear in the external form, and may sound as if from the Word, is from hell; while every commandment from the Word, because it has for its end the salvation of souls by the Lord, is from heaven. From all this it can be seen that "sitting upon many waters," when predicated of Babylon as a harlot, signifies having dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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