The Bible

 

Jérémie 51:58

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58 Ainsi a dit l'Eternel des armées : Il n'y aura aucune muraille de Babylone, quelque large qu'elle soit, qui ne soit entièrement rasée; et ses portes, qui sont si hautes, seront brûlées au feu; ainsi les peuples auront travaillé inutilement, et les nations pour le feu, et elles s'y seront lassées.

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Arcanes Célestes #10287

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10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
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Arcanes Célestes #4876

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4876. Et ton bâton qui est dans ta main, signifie par sa puissance, ou par la puissance de ce vrai : on le voit par la signification du bâton, en ce qu'il est la puissance, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de la main, en ce qu'elle est aussi la puissance, numéros 876, 3091, 3387, 3563 ; il est dît, qui est dans la, main, parce qu'il est signifié ta puissance de ce vrai, a savoir, du vrai infime, tel qu'il était dans la religiosité de la nation juive, qui est ici Jehudah ; que la puissance se dise du vrai, on le voit, numéros 3091, 3563. Dans la Parole, il est très-souvent parlé du Bâton, et il est étonnant qu'aujourd'hui il y ait à peine quelqu'un qui sache que le bâton a représenté quelque chose dans le monde spirituel ; par exemple, Moïse, toutes les fois qu'il se faisait des miracles, recevait l'ordre de lever son bâton, et même c'était de cette manière que les miracles se faisaient. Que cette représentation ait même été connue parmi les gentils, on peut le voir par leurs récits fabuleux dans lesquels des bâtons sont attribués aux magiciens ; si le bâton signifie la puissance, c'est parce qu'il est un soutien ; en effet, il soutient la main et le bras, et par là tout le corps ; le bâton revêt donc la signification de cette partie qu'il soutient le plus prochainement, à savoir, la main et le liras ; par l'une et l'autre, à savoir, par la main et le bras, il est signifié dans la Parole la puissance du vrai ; que la main et le bras y correspondent aussi dans le Très-Grand Homme, on le verra à la fin des Chapitres. Que le bâton ait représenté la puissance, cela, comme il a été dit, est évident d'après ce qui est rapporté de Moïse, à savoir,

« qu'il reçut ordre de prendre un bâton avec lequel il ferait des miracles ; et qu'il prit le bâton de Dieu dans sa main, » - Exode 4:17, 20.

Que

« dans l'Egypte les eaux frappées avec le Bâton devinrent du sang, » - Exode 7:15, 19 ;

Que

« par le Bâton étendu, sur les fleuves, des grenouilles furent produites. » - .

Que

« de la poussière frappée par le Bâton il se forma des poux, » - ;

Que

« par le Bâton étendu vers le ciel il se forma de la grêle. » - Exode 9:23 ;

Que

« parle Bâton étendu sur la terre des sauterelles furent produites. » - .

Comme la main, par laquelle est signifiée la puissance, est le principal, et que le bâton est l'instrumental, c'est pour cela même que

« des miracles furent faits lorsque la main était étendue, » - Exode 10:12-13.

Que

« par la main levée vers le ciel, il se répandît des ténèbres sur la terre d'Egypte. » - , 22.

Et la main ayant été étendue sur la mer de Suph, la mer par un vent oriental devint à sec ; et de nouveau la main ayant été étendue, les eaux revinrent. » - Exode 14:21, 26-27. -En outre,

« le Rocher de Horeb ayant été frappé par le Bâton, des eaux en découlèrent. » - Exode 17:5, Nombres 20:7, 8, 9, 10.

« Quand Josué combattait contre Amalek, Moïse dit a Josué : Choisis-nous des hommes, et sors, combats contre Amalek ; demain, moi, je me placerai sur la tête de la colline, et le Bâton de Dieu dans ma main : et il arriva que, alors qu'élevait Moïse sa main, et prévalait Israël ; et alors qu'il abaissait sa main, et prévalait Amalek. » - Exode 17:9, 11-12.

D’après ces passages, il est bien évident que le bâton, ainsi que la main , a représenté la puissance, et dans le sens suprême la toute-puissance Divine du Seigneur ; et par suite il est encore évident que dans ce temps les représentatifs ont constitué les externes de l'Église, et que les internes, qui sont les spirituels et les célestes tels qu'ils sont dans le Ciel, y correspondaient, et que de là venait leur efficacité : on voit aussi par là dans quelle folie sont ceux qui croient que par infusion il y a eu une puissance dans le bâton, ou dans la main de Moïse. Que le bâton soit la puissance dans le sens spirituel, cela est encore évident par plusieurs passages dans les Prophètes, comme dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovih Sébaoth va retirer de Jérusalem Bâton et bâton d'appui, tout bâton du pain, et tout bâton de l'eau. » - Ésaïe 3:1.

Le bâton du pain, c'est le soutien et la puissance d'après le bien de l'amour ; le bâton de l'eau, c'est le soutien et la puissance par le vrai de la foi ; que le pain soit le bien de l'amour, on le voit numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3739, 3813, 4211, 4217, 4735 ; et l'eau le vrai de la foi, numéros 28, 680, 739, 2702, 3058, 3424 ; le bâton du pain signifie la mémo chose dans Ézéchiel, - Psaumes 105:16. -Puis dans Ésaïe :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih Sébaoth : Mon peuple, habitant de Sion, ne crains point Aschur qui de la verge te frappera, et son bâton lèvera sur toi dans le chemin de l'Egypte. Jéhovah agitera contre lui un fouet, comme la plaie de Midian au rocher d'Oreb, et son Bâton sur la mer, lequel il lèvera dans le chemin de l'Egypte. » - .

Là, le bâton signifie la puissance par le raisonnement et la science, telle qu'est la puissance de ceux qui raisonnent d'apr@¨s les scientifiques contre les vrais de la foi, et les pervertissent ou les regardent comme rien ; voilà ce qui est signifié par la verge dont Aschur frappera, et par le bâton qu'il lèvera dans le chemin de l'Egypte ; qu'Aschur soit le raisonnement, on le voit numéro 1186, et l'Egypte la science, numéros 1104, 1165, 1186, 1462. Pareillement dans Zacharie :

« Et il sera abaissé l'orgueil d'Aschur, et le Bâton de l'Egypte se retirera. » - Zacharie 10:11.

Dans Ésaïe :

« Tu t'es fié sur un bâton de roseau brisé, sur l'Egypte ; sur lequel si quelqu'un s'appuie, il lui entre dans la main, et la perce. » - Ésaïe 36:6.

L'Egypte, ce sont les scientifiques, comme ci-dessus ; la puissance par les scientifiques dans les spirituels est le bâton de roseau brisé ; la main dans laquelle il entre et qu'il perce est la puissance d'après la Parole.

Dans le Même :

« Jéhovah a brisé le Bâton des méchants, la verge de ceux qui dominent. » - Ésaïe 14:5.

Le bâton et la verge signifient évidemment la puissance.

Dans Jérémie :

« Soyez tous dans la douleur, alentours de Moab ; dites : Comment a-t-il été brisé le bâton de force, le bâton de splendeur ? » - Jérémie 48:17.

Le bâton de force, c'est la puissance d'après le bien, et le bâton de splendeur est la puissance d'après le vrai.

Dans Osée :

« Mon peuple son bois interroge, et son bâton lui répond, parce qu'un esprit de scortation l'a séduit. » - Osée 4:12.

interroger le bois, c'est consulter les maux ; le bâton répond, c'est le faux provenant de là, auquel est la puissance d'après le mal qu'ils confirment ; l'esprit de scortation, c'est la vie du faux d'après le mal.

Dans David :

« Même quand je marcherais dans la vallée de l'ombre, je ne craindrais point pour moi de mal, parce que Toi, (tu es) avec moi, ta verge et ton bâton me consolent. » - Psaumes 23:4.

ta verge et ton bâton, c'est le Divin vrai et le Divin bien, auxquels appartient la puissance.

Dans le Même :

« Point ne s'appesantira le bâton de l'impiété sur le sort des justes. » - Psaumes 125:3.

Dans le Même :

« Tu les écraseras sous une verge de fer ; comme des vases de potier, tu les briseras. » - Psaumes 2:9.

La verge de fer, c'est la puissance du vrai spirituel dans le naturel, car tout vrai naturel, dans lequel est le vrai spirituel, a la puissance ; le fer est le vrai naturel, numéro 425, 426 ; pareillement dans Jean :

« Celui qui vaincra et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je lui donnerai puissance sur les nations, afin qu'il les paisse avec une verge de fer ; comme des vases d'argile elles seront brisées apoc. , .

Et aussi dans le Même, - . -Comme le Bâton représentait la puissance du vrai, c'est-à-dire, la puissance du bien par le vrai, c'est pour cela que les Rois avaient des sceptres, et que les sceptres avaient la forme de bâtons courts ; car les Rois représentaient le Seigneur quant au Vrai ; la Royauté elle-même est le Divin Vrai, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3670, 4581 ; le sceptre est la puissance qui leur appartient, non par la dignité, mais par le Vrai qui doit commander, et il n'y a pas d'autre vrai que le vrai d'après le bien, ainsi principalement le Divin vrai, et chez les Chrétiens le Seigneur de Qui procède tout Divin Vrai.

  
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