The Bible

 

Genèse 27:24

Study

       

24 Il dit donc : Es-tu toi-même mon fils Esaü? Il répondit : Je le suis.

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #3568

Study this Passage

  
/ 10837  
  

3568. Et il dit : Apporte-moi, et que je mange de la chasse de mon fils, signifie le désir de se conjoindre le vrai naturel par le bien : on le voit par la signification de manger, en ce que c'est conjoindre et approprier, numéros 2187, 2343, 3168, 3513 f ; et par la signification de la chasse de mon fils, en ce que c'est le vrai du bien, numéros 3309, 3501, 3508 : que ce soit le désir, cela est évident.

  
/ 10837  
  

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #3310

Study this Passage

  
/ 10837  
  

3310. Homme de champ, signifie le bien de la vie d'après les doctrinaux : on le voit par la signification du champ.

Dans la Parole, la Terre, l'Homme et le Champ sont nommés dans un grand nombre de passages ; la Terre, prise dans un sens bon, signifie le Royaume du Seigneur dans les Cieux et sur les terres, par conséquent l'Église, qui est le Royaume du Seigneur sur les terres ; il en est de même de l'Humus, mais dans un sens plus restreint, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1068, 1262, 1413, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928 ; les mêmes choses sont aussi signifiées par le Champ, mais dans un sens encore plus restreint, numéros 368, 2971, [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], .

Il s'agit là d'un quadruple genre de terre ou d'humus dans le champ, c'est-à-dire, dans l'Eglise ; que la semence y soit la Parole du Seigneur, par conséquent le vrai qui est appelé le vrai de la foi, et que la bonne terre soit le bien qui appartient à la charité, cela est évident ; car dans l'homme c'est le bien qui reçoit la Parole ; le chemin battu est le faux ; l'endroit pierreux est le vrai qui n'a pas de racine dans le bien ; les épines sont les maux. Voici ce qui se passe au sujet du bien de la vie d'après les doctrinaux, lequel est signifié par l'homme de champ : ceux qui sont régénérés font d'abord le bien d'après les doctrinaux, car par eux-mêmes ils ne connaissent pas le bien ; c'est par les doctrinaux de l'amour et de la charité qu'ils s'instruisent, c'est par eux qu'ils savent qui est le Seigneur, qui est le prochain, ce que c'est que l'amour et ce que c'est que la charité, ainsi ce que c'est que le bien ; quand ils sont dans cet état, ils sont dans l'affection du vrai, et sont appelés Hommes de champ (viri agri ;) mais ensuite, quand ils ont été régénérés, ce n'est pas d'après les doctrinaux qu'ils font le bien, mais c'est d'après l'amour de la charité, car alors ils sont dans le bien même qu'ils ont appris par les doctrinaux, et alors ils sont appelés Hommes de champ (Homines aigri :) il en est de cela comme un homme qui a par nature du penchant pour les adultères, les vols, les meurtres, mais qui apprend par les préceptes du Décalogue que de telles actions sont de l'enfer, et par conséquent s'en abstient ; dans cet état, cet homme est affecté des préceptes, parce qu'il craint l'enfer, et il apprend par ces préceptes et pareillement par la Parole beaucoup de choses sur la manière dont il doit régler sa vie ; alors, quand il fait le bien, il le fait d'après les préceptes ; mais quand il est dans le bien, il commence à avoir en aversion les adultères, les vols, les meurtres, pour lesquels il avait précédemment du penchant ; alors, quand il est dans cet état, ce n'est plus d'après les préceptes qu'il fait le bien, mais c'est d'après le bien qui alors est chez lui.

Dans l'état antérieur c'est d'après le vrai qu'il apprend le bien, dans l'état postérieur c'est d'après le bien qu'il connaît le vrai ; il en est aussi de même des vrais spirituels qui sont appelés doctrinaux et sont des préceptes encore intérieurs : en effet, les doctrinaux sont des Vrais intérieurs qui appartiennent à l'homme Naturel ; les premiers sont des sensuels, les seconds sont des scientifiques, les intérieurs sont des doctrinaux ; ces vrais doctrinaux sont fondés sur les vrais scientifiques, en tant que l'homme ne peut en avoir et en retenir une idée, une notion, ou quelque conception que d'après les scientifiques ; et les vrais scientifiques sont fondés sur les vrais sensuels, car sans les sensuels les scientifiques ne peuvent être saisis par l'homme ; ces vrais, savoir, les scientifiques et les sensuels, sont ce qui est signifié par homme savant à la chasse, et les doctrinaux sont ce qui est signifié par homme de champ : ils se succèdent ainsi chez l'homme ; c'est pourquoi l'homme ne peut être régénéré avant qu'il soit dans un âge adulte et que par les vrais sensuels et scientifiques il soit dans les doctrinaux ; en effet, il ne peut être confirmé dans les vrais des doctrinaux que par des idées d'après les scientifiques et les sensuels, car il n'y a jamais rien chez l'homme dans sa pensée, même quand au plus profond arcane de la foi, qui n'ait avec soi une idée naturelle et sensuelle, quoique l'homme le plus souvent ne sache pas quelle est cette idée ; mais dans l'autre vie elle se présente à lui devant l'entendement, s'il le désire, et même devant la vue, s'il le désire ardemment ; car, dans l'autre vie de telles choses peuvent se présenter devant la vue, ce qui semble incroyable, mais néanmoins cela est ainsi.

  
/ 10837