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Genèse 1:31

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31 Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voilà il était très-bon; ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; [ce fut] le sixième jour.

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La Vraie Religion Chrétienne #365

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365. II. PAR CONSEQUENT LE SEIGNEUR INFLUE CHEZ CHAQUE HOMME AVEC TOUTE L'ESSENCE DE LA FOI ET DE LA CHARITÉ:

C'est une conséquence du Théorème précédent, puisque la Vie de la Divine Sagesse est l'Essence de la foi, et que la Vie du Divin Amour est l'Essence de la charité ; lors donc que le Seigneur est présent avec les choses qui lui appartiennent proprement, lesquelles sont la Divine Sagesse et le Divin Amour, il est aussi présent avec tous les vrais qui appartiennent à la foi, et avec tous les biens qui appartiennent à la charité; car par la Foi il est entendu tout Vrai que l'homme, d'après le Seigneur, perçoit, pense et prononce, et par la Charité il est entendu tout Bien dont l'homme, d'après le Seigneur, est affecté, et que par suite il veut et fait. Il a été dit ci-dessus que le Divin Amour, qui procède du Seigneur comme Soleil, est perçu par les Anges comme Chaleur, et que la Divine Sagesse est perçue comme Lumière ; mais celui qui ne pense pas au-delà de l'apparence, peut s'imaginer que cette Chaleur est une Chaleur nue, et que cette lumière est une Lumière nue, telle que sont la Chaleur et la Lumière qui procèdent du Soleil de notre Monde, tandis que la Chaleur et la Lumière qui procèdent du Seigneur comme Soleil contiennent dans leur sein toutes les Infinités, qui sont dans le Seigneur, la Chaleur toutes les Infinités de son Amour, et la Lumière toutes les Infinités de sa Sagesse, par conséquent aussi en Infinité tout bien qui appartient à la charité et tout vrai qui appartient à la foi ; cela vient de ce que ce Soleil lui-même est présent partout dans sa chaleur et dans sa lumière, et de ce que ce Soleil est le Cercle le plus proche qui entoure le Seigneur, Cercle qui émane de son Divin Amour et en même temps de sa Divine Sagesse ; car, ainsi qu'il a déjà été dit quelquefois, le Seigneur est au milieu de ce Soleil. D'après ces explications, il est maintenant évident que rien ne s'oppose à ce que l'homme puisse prendre du Seigneur, puisqu'il est tout-présent tout bien qui appartient à la charité et tout vrai qui appartient à la foi. Que rien ne s'y oppose, on le voit par l'amour et la sagesse que les Anges du Ciel reçoivent du Seigneur, en ce que cet amour et cette sagesse sont ineffables, et incompréhensibles pour l'homme naturel, et aussi multipliables éternellement. Que les Infinis soient dans la Chaleur et la Lumière procédant du Seigneur, quoiqu'elles soient aperçues comme chaleur et lumière simplement, c'est ce qui peut être illustré par diverses choses dans le Monde naturel, par exemple, par celles-ci: Le son de la voix et du langage de l'homme est seulement entendu comme un son simple, et cependant lorsque les Anges l'entendent, ils y perçoivent toutes les affections de l'amour de l'homme, et ils en découvrent même la nature et la qualité ; que cela soit caché intérieurement dans le son, l'homme peut même en quelque sorte le percevoir par le son de celui qui parle avec lui, par exemple, s'il y a du mépris, ou de l'ironie, ou de la haine, et aussi s'il y a de la Charité, de la bienveillance, ou de l'allégresse, ou d'autres affections ; de semblables choses sont cachées dans le brillant de l'œil, lorsqu'il regarde quelqu'un. Cela peut aussi être illustré par les exhalaisons odoriférantes d'un vaste Jardin, et par celles d'une grande prairie émaillée de fleurs ; l'Odeur qui s'en exhale se compose de milliers et de myriades d'odeurs différentes, et cependant elles sont senties comme une seule: il en est de même de beaucoup d'autres choses, qui, quoiqu'elles paraissent uniformes à l'extérieur, sont néanmoins multiples à l'intérieur ; les sympathies et les antipathies ne sont autre chose que des exhalaisons d'affections provenant des mentais, lesquelles affectent un autre selon les ressemblances, et produisent de l'aversion selon les dissemblances; quoiqu'elles soient innombrables et ne soient senties par aucun sens du corps, elles sont néanmoins perçues par le sens de l'âme comme un, et c'est selon elles que se font toutes les conjonctions et toutes les consociations dans le Monde spirituel. Ces détails ont, été donnés pour illustrer ce qui a été dit ci-dessus sur la Lumière spirituelle qui procède du Seigneur, à savoir, qu'il y a en elle toutes les choses de la Sagesse, et par suite toutes celles de la Foi, et que c'est d'après cette Lumière que l'Entendement voit et perçoit analytiquement les rationnels, comme l'œil voit et perçoit symétriquement les naturels.

  
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