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Jérémie 45:4

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4 Dis-lui: Ainsi parle l'Eternel: Voici, ce que j'ai bâti, je le détruirai; ce que j'ai planté, je l'arracherai, savoir tout ce pays.

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Arcanes Célestes #10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes #3654

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3654. Que dans le sens interne de la Parole, la Judée ne signifie pas la Judée, de même que Jérusalem ne signifie pas non plus Jérusalem, c'est ce qu'on peut voir dans la Parole par plusieurs passages.

Dans la Parole la Judée n'est pas nommée ainsi, mais il est dit la terre de Juda ; et là cette terre, de même que la terre de Canaan, signifie le Royaume du Seigneur, par conséquent aussi l'Eglise, car celle-ci est le Royaume du Seigneur sur les terres ; et cela, parce que Juda ou la Nation Juive a représenté le royaume céleste du Seigneur, et Israël ou le peuple Israélite, le Royaume spirituel du Seigneur ; et puisque telle a été leur représentation, c'est aussi pour cela que lorsqu'ils sont nommés dans la Parole, il n'est pas signifié autre chose dans le sens interne : que ce soit là leur signification, on le verra clairement par les choses qui, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, seront dites dans la suite sur Juda et sur la terre de Juda ; et, en attendant, on peut le voir par ces quelques passages dans les prophètes ; dans Ésaïe :

« Mon bien-aimé avait une vigne en la corne du fils de l'huile ; il l'enferma, et il l'épierra, et il la planta d'un ceps exquis et il bâtit une tour au milieu d'elle, et même il y creusa un pressoir ; et il s'attendait qu'elle produirait des raisins, mais elle a produit des fruits sauvages : et maintenant, habitant de Jérusalem, et homme de Juda, jugez, je vous prie, entre Moi et ma vigne. Je la mettrai en dénotation ; car la vigne de Jéhovah-Zebaoth (c'est) la maison d'Israël, et l'homme de Juda, la plante de ses délices ; et il attendait jugement, mais voici suppuration ; justice, mais voici cri. » - Ésaïe 5:1-2, 3, 6-7

Là, dans le sens de la lettre, il s'agit de l'état pervers des Israélites et des Juifs ; mais, dans le sens interne, il s'agit de l'état pervers de l'Eglise représentée par Israël et par Juda ; l'habitant de Jérusalem, c'est le bien de l'Eglise ; que l'habitant soit le bien, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans le bien, on le voit, numéros 2268, 2451, 2712, 3613, et que Jérusalem soit l'Eglise, on le voit, numéros 402, 2117 : la maison d'Israël pareillement ; que la maison soit le bien, on le voit, numéros 710, 1708, 2233, 2234, 3142, 3538, et qu'Israël soit l'Église, numéro 3305 : l'homme de Juda pareillement, car l'homme (vir) signifie le vrai, numéros 265, 749, 1007, 3134, 3310, 3459, et Juda signifie le bien, mais avec cette différence, que l'homme de Juda signifie le vrai, procédant du bien de l'amour pour le Seigneur, qu'on nomme Vrai céleste, c'est-à-dire, ceux qui sont dans un tel vrai.

Dans le Même :

« Il lèvera un étendard pour les nations, et il assemblera les expulsés d'Israël ; et les choses dispersées de Juda, il les réunira des quatre ailes de la terre : alors cessera la jalousie d'Ephraïm, et les ennemis de Juda seront retranchés : Ephraïm ne jalousera point Juda, et Juda ne resserrera point Éphraïm. Jéhovah vouera à l'exécration la langue de la mer d'Egypte, et il agitera sa main sur le fleuve avec la véhémence de son souffle ; alors ce sera un sentier pour les restes de son peuple, qui seront les résidus d'Aschur. » - Ésaïe 11:12-13, 15-16.

Là, dans le sens de la lettre, il s'agit des Israélites et des Juifs ramenés de la captivité ; mais, dans le sens interne, il s'agit de la nouvelle Eglise dans le commun, et dans le particulier chez tout homme qui est régénéré ou qui devient Église ; les expulsés d'Israël, ce sont leurs vrais ; les choses dispersées de Juda, ce sont leurs biens ; Éphraïm, c'est leur intellectuel qui n'opposera plus de résistance ; l'Egypte, ce sont les scientifiques, et Aschur, le raisonnement tiré des scientifiques, qui ont perverti : les expulsés, les choses dispersées, les restes et les résidus, ce sont les vrais et les biens qui restent : qu'Ephraïm soit l'intellectuel, on le verra ailleurs ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéros 1164, 1165, 1462, 2186, 2588, 3325 ; et Aschur, le raisonnement, numéros 119, 1186 ; et les restes les biens et les vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, numéros 468, 530, 560, 561, 660, 661, 798, 1050, 1738, 1906, 2284.

Dans le Même :

« Ecoutez ceci, maison de Jacob, ceux qui sont appelés du nom d'Israël, et sont sortis des eaux de Juda, parce que d'après la ville de sainteté ils sont appelés, et sur le Dieu d'Israël ils s'appuient. » - Ésaïe 48:1-2.

Les eaux de Juda, ce sont les vrais qui procèdent du bien de l'amour pour le Seigneur ; de là ces vrais sont les biens mêmes de la charité, qui sont appelés biens spirituels, et qui font l'Église spirituelle, savoir : l'Église Interne qui est Israël, et l'Eglise Externe qui est la maison de Jacob ; de là on voit clairement ce que signifient la maison de Jacob, ceux qui sont appelés du nom d'Israël et sont sortis des eaux de Juda.

Dans le Même :

« Je ferai sortir de Jacob une semence, et de Juda un héritier de mes montagnes, et mes élus le posséderont, et mes serviteurs y habiteront. » - Ésaïe 65:9.

L'héritier des montagnes sorti de Juda, c'est, dans le sens suprême, le Seigneur ; dans le sens représentatif, ce sont ceux qui sont dans l'amour pour Lui ; ainsi dans le bien de l'un et l'autre amour ; que les montagnes soient ces biens, cela a été montré ci-dessus numéro 3652.

Dans Moïse :

« (Tu es) un faon de lion, Juda ; d'auprès de la proie, mon fils, tu es monté ; il s'est courbé, il s'est couché comme un lion, et comme un vieux lion ; qui le réveillera ? » - Genèse 49:9.

Là, il est très-évident que par Juda est entendu dans le sens suprême le Seigneur, et que dans le sens représentatif sont entendus ceux qui sont dans le bien de l'amour pour Lui.

Dans David :

« Quand Israël sortit d'Egypte, la maison de Jacob d'avec un peuple barbare, Juda est devenu son sanctuaire, Israël ses domaines. » - Psaumes 114:1-2.

Là Juda est aussi pour le bien céleste qui appartient à l'amour pour le Seigneur, et Israël pour le vrai céleste ou bien spirituel.

Dans Jérémie :

« Voici les jours qui viennent, parole de Jéhovah, et je susciterai à David un germe juste, qui régnera (en) Roi ; et il prospérera, et il fera le jugement et la justice dans la terre ; en Ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité ; et voici son Nom, dont on L'appellera : Jéhovah notre justice. » - Jérémie 23:5-6 ; Jérémie 33:13, 16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; Juda désigne ceux qui sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur, et Israël, ceux qui sont dans le vrai de ce bien ; que par Juda, il ne soit pas entendu Juda, ni par Israël Israël, on peut le voir, puisque Juda n'a pas été sauvé, ni Israël non plus. Pareillement dans le Même :

« Je ramènerai la captivité de Juda et la captivité d'Israël, et je les bâtirai comme auparavant. » - Jérémie 33:7 :

Pareillement dans le Même :

« En ces jours-là et en ce temps-là, parole de Jéhovah, les fils d'Israël viendront, eux et les fils de Juda ensemble, en allant et en pleurant ils iront, et ils chercheront Jéhovah leur Dieu, et ils chercheront Sion par le chemin, où (seront tournées) leurs faces. » - Jérémie 50:4-5.

Dans le Même :

« En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de Jéhovah ; et vers elles seront assemblées toutes les nations, au nom de Jéhovah, à Jérusalem ; et elles n'iront plus après l'obstination de leur mauvais cœur ; en ces jours-là, ils iront, la maison de Juda vers la maison d'Israël ; et ils viendront ensemble de la terre du septentrion sur la terre. » - Jérémie 3:17-18 ;

Dans le Même :

« Voici, les jours viennent, parole de Jéhovah, que j'ensemencerai la maison d'Israël et la maison de Juda de semence d'homme et de semence de bête ; et je traiterai avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle ; voici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël après ces jours : Je mettrai ma loi au milieu d'eux, et sur leur cœur je l'écrirai. » - Jérémie 31:27, , 33.

Que ce ne soit pas Israël ou la maison d'Israël qui doit être entendue dans ces passages, cela est bien évident, puisqu'ils ont été dispersés parmi les nations, et que jamais ils n'ont été ramenés de leur captivité ; ainsi ce n'est pas non plus Juda ou la maison de Juda qui doit être entendue, mais par eux dans le sens interne ont été signifiés ceux qui sont du Royaume Spirituel et du Royaume Céleste du Seigneur, c'est avec ceux-ci qu'il y a une nouvelle alliance, et c'est dans leur cœur que la loi a été écrite : la nouvelle alliance, c'est la conjonction avec le Seigneur par le bien, numéros 665, 666, 1023, 1038, 1864, 1996, 2003, 2021, 2037 ; la loi écrite dans le cœur, c'est la perception du bien et du vrai qui procède de ce bien, c'est aussi la conscience.

Dans Joël :

Il arrivera en ce jour-là que les montagnes distilleront du moût, et que les collines couleront en lait, et des eaux couleront dans tous les ruisseaux de Juda et une fontaine sortira de la maison de Jéhovah, et elle arrosera le torrent de Schittim : l'Egypte sera dans la dévastation, et Edom sera en désert de dévastation, à cause de la violence envers les fils de Juda, dont ils ont répandu le sang innocent dans leur terre : et Juda sera assis pour l'éternité, et Jérusalem de génération en génération. » - , , .

D’après chacun des mots de ce passage il est encore évident que ce n'est pas Juda qui est entendu par Juda, ni Jérusalem par Jérusalem, mais que ce sont ceux qui sont dans le saint de l'amour et de la charité, car ceux-là seront assis pour l'éternité et de génération en génération.

Dans Malachie :

« Voici, j'envoie mon Ange qui préparera le chemin devant Moi, et incontinent viendra vers son temple le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez ; alors sera agréable à Jéhovah la minchah de Juda et de Jérusalem, comme aux jours d'éternité et comme aux années premières. » - Malachie 3:1, 4.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, qu'alors la minchah de Juda et de Jérusalem n'ait pas été agréable à Jéhovah, cela est évident ; il est donc évident que Juda et Jérusalem signifient des choses qui appartiennent à l'Église du Seigneur : il en est ainsi partout ailleurs où dans la Parole, Juda, Israël et Jérusalem sont nommés. Par là maintenant on peut voir ce qui est signifié dans Matthieu par la Judée, savoir, l'Église du Seigneur dans l'état de vastation.

  
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