The Bible

 

Osée 2:1

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1 Dites à vos frères: Ammi! et à vos soeurs: Ruchama!

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Arcanes Célestes #9144

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9144. Et qu'il aura saisi des épines, signifie qui se porte dans les faux : on le voit par la signification de saisir, quand cela est dit, de la colère qui provient de l'affection du mal, en ce que c'est se porter dans, et ainsi s'embraser ; et par la signification des épines, en ce qu'elles sont les faux, ainsi qu'il va être expliqué. Il sera d'abord dit en quelques mots comment ces choses se passent : Les amours chez l'homme sont les feux de sa vie, numéro 9055 ; les amours mauvais, qui sont les amours de soi et du monde, sont des feux consumants, car ils consument les biens et les vrais qui appartiennent à sa vie ; ces feux font la vie de la volonté de l'homme, et la lumière provenant de ces feux fait la vie de son entendement ; tant que les feux du mal sont tenus renfermés dans la volonté, l'entendement est dans la lumière, et par suite dans l'aperception du bien et du vrai ; mais quand ces feux répandent leur lumière dans l'entendement, la lumière antérieure est dissipée, et l'homme est dans l'obscurité quant à l'aperception du bien et du vrai ; et cela d'autant plus que les amours de soi et du monde, qui sont ces feux, prennent de l'accroissement, et enfin tellement qu'ils étouffent et éteignent tout vrai et avec le vrai tout bien. Quand ces amours sont combattus, le feu s'élance alors de la volonté dans l'intellectuel, et il y conçoit la flamme qui est appelée colère ; c'est de là que l'homme est dit s'échauffer, s'embraser, s'enflammer, quand il se met en colère ; cette flamme attaque les vrais et les biens qui sont dans l'intellectuel, et non-seulement elle les couvre, mais même elle les consume ; et, ce qui est un arcane, quand ce feu mauvais s'élance de la volonté dans l'intellectuel, l'intellectuel est fermé par le haut, et est ouvert par le bas, c'est-à-dire, est fermé par où il regarde vers le ciel, et est ouvert par où il regarde vers l'enfer ; de là vient qu'alors influent les maux et les faux, qui conçoivent la flamme, quand l'homme méchant s'embrase de colère ; il en est de cela comme de la fibre dans le corps ; si la fibre est piquée avec la pointe d'une aiguille, aussitôt elle se contracte et se ferme, et ainsi elle empêche que la lésion n'aille plus avant, et n'infeste la vie dans les principes ; le faux aussi, quand il se présente à la vue, apparaît comme armé de pointes. Quand l'homme méchant se met en colère, il en est de son état comme de la fumée qui, à l'approche du feu, conçoit la flamme, car le faux du mal dans l'intellectuel est comme la fumée, et la colère est comme la flamme de la fumée embrasée ; il y a aussi entre eux correspondance ; de là vient que, dans la Parole, la fumée est le faux, et la flamme de la fumée la colère, comme dans David :

« Il monta une fumée de son nez, et un feu de sa bouche, des charbons s'embrasèrent par Lui. » - Psaumes 18:9 ;

Et dans Ésaïe :

« Elle brûle comme un feu, la malice ; la ronce et l'épine elle dévore, et elle incendie les fourrés de la forêt, et ils s'élèvent en bouffée de fumée, dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth. » - Ésaïe 9:17, 18 ;

Ici la fumée est le faux ; de ce faux embrasé résulte la colère ; que la fumée soit le faux, on le voit, numéro 1861. D'après cela, on peut maintenant voir ce qui est signifié dans le sens interne par ces paroles :

« Quand sera sorti un feu, et qu'il aura saisi des épines, et que sera consumé un monceau de blé, ou la moisson debout, c'est-à-dire, si l'affection du mal éclate en colère, et se porte dans les faux des concupiscences, et consume les vrais et les biens de la foi ; quiconque réfléchit peut voir qu'il y a dans cette loi quelque cause, qui est cachée intérieurement et n'apparaît point, car il n'a été porté nulle part une loi sur le feu qui saisit des épines et par suite consume un monceau de blé ou la moisson débout, parce qu'un tel événement arrive très-rarement, mais il arrive chaque jour que le feu de la malice et de la colère saisit et embrase les faux des concupiscences, et consume ainsi les vrais et les biens qui appartiennent à l'Église. Que les épines soient les faux des concupiscences, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Sur la terre de mon peuple l'épine et la ronce montent. “ - Ésaïe 32:13.

La terre est l'Église, l'épine et la ronce sont les faux et par suite les maux.

Dans le Même :

« Quant à votre esprit le feu vous consumera, ainsi seront les peuples brûlés en chaux, des épines coupées qui par le feu sont embrasées. “ - Ésaïe 33:15.

Les épines qui par le feu sont embrasées sont les faux qui saisissent la flamme, et consument les vrais et les biens.

Dans Ézéchiel :

« Il n'y aura plus pour la maison d'Israël de ronce piquante ni d'épine douloureuse. “ - Ézéchiel 28:24.

La ronce piquante, c'est le faux des concupiscences de l'amour de soi ; l'épine, c'est le faux des concupiscences de l'amour du monde.

Dans Osée :

« A la scortation s'est livrée votre mère ; c'est pourquoi Moi je bouche ton chemin avec les épines, et ses sentiers elle ne trouvera point. » - Osée 2:5-6.

Les chemins et les sentiers sont les vrais, et les épines sont les faux qui les remplacent.

Dans le Même :

« Ils seront détruits les hauts lieux d'Aven , péché d'Israël ; le chardon et l'épine monteront sur leurs autels. » - Osée 10:8.

Le chardon et l'épine sont le mal et le faux dévastant les biens et les vrais du culte.

Dans David :

« Elles m'avaient environné comme des abeilles ; elles s'éteignent comme un feu d'épines. » - Psaumes 118:12 ;

Le feu d'épines, c'est la concupiscence du mal.

Dans Matthieu :

« Par leurs fruits vous les connaîtrez ; cueille-t-on sur des épines des raisins, ou sur des chardons des figues ? " - Matthieu 7:16 ;

Cueillir sur des épines des raisins, c'est tirer des faux des concupiscences les biens de la foi et de la charité ; que les raisins soient ces biens, on le voit, numéros 1071, 5117, 6378.

Dans Marc :

« Une autre partie de la semence tomba parmi les épines, et montèrent les épines, et elles l'étouffèrent, et de fruit elle ne donna point. Ceux qui parmi les épines sont ensemencés, sont ceux qui la Parole écoutent ; mais les soucis de ce monde, et, la séduction des richesses, et pour les autres choses les concupiscences, entrant, étouffent la parole, et infructueuse elle devient. “ - Marc 4:7, 18-19 ;

Là est expliqué ce que c'est qu'être ensemencé parmi les épines, ainsi ce que c'est que les épines ; la même chose est signifiée par semer parmi les épines et moissonner des épines dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah à l'homme de Jehudah et à Jérusalem : Défrichez-vous une défriche, et ne semez point parmi les épines. “ - Jérémie 4:3.

« Ils ont semé des froments, et ils ont moissonné des épines. » - Jérémie 12:13. -Les faux des concupiscences, qui sont signifiés par les épines, sont les faux confirmant les choses qui appartiennent au monde et aux voluptés du monde ; car plus que les autres ces faux saisissent la flamme et s'embrasent, parce qu'ils proviennent des concupiscences dans le corps, concupiscences qui sont senties ; c'est pour cela aussi qu'ils ferment l'homme interne, au point qu'il ne goûte rien de ce qui concerne le salut de l'âme et la vie éternelle.

« La couronne d'épines, qui fut mise sur la Tête du Seigneur, lorsqu'il allait être crucifié, et qu'alors il fut salué Roi des Juifs, et dit : Voici l'Homme. “ - Jean 19:2-3, 5, -représentait quelle était alors la Parole Divine dans l'Église Juive, c'est-à-dire qu'elle avait été étouffée par les faux des concupiscences ; Roi des Juifs, ainsi qu'il fut alors salué, signifiait le Vrai Divin ; que le Roi dans la Parole signifie le Vrai d'après le Divin, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; on peut voir aussi que ce même Vrai est signifié par l'Oint, qui dans l'idiome hébreu est le Messie, et dans l'idiome Grec le Christ, numéros 3004, 3008, 3009, 3732f. ; et que par Jehudah, dans le sens suprême, est entendu le Seigneur quant au Divin Rien, et dans le sens interne, quant à la Parole, et ainsi quant à la doctrine tirée de la Parole, numéro 3881 ; et quand le Seigneur, ayant cette couronne sur sa Tête, a dit :

« Voici l'Homme, cela signifiait : Voici le Divin Vrai tel qu'il est aujourd'hui dans l'Église ; en effet, le Divin Vrai procédant du Seigneur dans le Ciel est l'Homme, de là le ciel est le Très-Grand Homme, et cela d'après l'Influx et la correspondance, ce qui a été montré à la fin de plusieurs Chapitres, voir numéros 1276, 1871, 2996, 2998, , 7396, 8547, 8988 ; de là aussi l'Église Céleste du Seigneur a été appelée l'Homme, numéros 478, 479 ; c'était cette Église que les Juifs représentaient, numéros 6363, 6364, 8770 ; par là, on voit clairement ce qui a été signifié par la Couronne d'Épines, puis par la salutation « Roi des Juifs, comme aussi par voici l'Homme ; et même ce qui a été signifié par l'inscription sur la croix, « Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs, » - Jean 19:19-20.

C’est-à-dire que le Divin Vrai ou la Parole présentait cet aspect et avait été ainsi traitée par les Juifs, chez qui était l'Église ; que toutes les choses qui furent faites au Seigneur par les Juifs, quand ils Le crucifièrent, aient signifié les états de leur Église quant au Vrai Divin ou à la Parole, on le voit, numéros 9093 ; que le Seigneur ait été la Parole, cela est évident dans Jean :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole ; et la Parole Chair a été faite, et elle a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire. “ - Jean 1:1, 14 ;

La Parole est le Divin Vrai.

  
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Arcanes Célestes #4581

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4581. Et il fit sur elle une libation, signifie le Divin Bien du vrai : on le voit par la signification de la libation, en ce qu'elle est le Divin bien du vrai, comme il sera montré plus tard ; car il faut d'abord dire ce que c'est que le bien du vrai ; Le bien du vrai est ce qui a été appelé ailleurs le bien de la foi, et c'est l'amour à l'égard du prochain, ou la charité : il y a deux genres universels du Bien, l'un qui est appelé le Bien de la foi, et l'autre qui est appelé le Bien de l'amour. C'est le Bien de la foi, qui est signifié par la Libation, et le Bien de l'amour qui l'est par l'Huile ; ceux que le Seigneur conduit au Bien par le chemin interne sont dans le Bien de l'amour, et ceux qu'il y conduit par le chemin externe sont dans le bien de la foi ; les hommes de l'Église céleste, et de même les Anges du Ciel intime ou troisième Ciel, sont dans le bien de l'amour ; mais les hommes de l'Église spirituelle, et de même les anges du Ciel moyen ou second Ciel, sont dans le bien de la foi ; de là vient que le bien de l'amour est appelé bien céleste, et le bien de la foi bien spirituel ; il y a la même différence qu'entre bien vouloir d'après le bien vouloir, et bien vouloir d'après le bien comprendre ; ce bien donc, savoir, le bien spirituel ou le bien de la foi, ou le bien du vrai, est ce qui est signifié par la Libation ; mais l'autre, savoir, le bien céleste, ou le bien de l'amour, est ce qui est entendu par l'Huile dans le sens interne : que ce soit là ce qui est signifié par l'Huile et par la Libation, on ne peut le voir, il est vrai, que par le sens interne, mais néanmoins chacun peut conclure que des choses saintes ont été représentées par elles, car si, des choses saintes n'eussent pas été représentées par elles, faire une libation et répandre de l'huile sur une statue de pierre n'aurait été qu'une sorte de divertissement idolâtrique : de même que si, quand on crée un Roi, le cérémonial, à savoir, lui mettre une Couronne sur la tête, lui verser de l'huile sur le front et sur les poignets des mains avec une corne, lui donner un sceptre dans la main, et en outre une épée et des clefs, le revêtir d'un manteau de pourpre, l'asseoir alors sur un trône d'argent, le faire ensuite monter à cheval avec les ornements de la Royauté, et le faire servir à table par les principaux de l'état, etc., ne signifiait pas et n'enveloppait pas des choses saintes ; si cela ne représentait pas des choses saintes, et n'était pas saint par la correspondance avec les choses qui appartiennent au Ciel et par suite à l'Église, ce ne serait qu'un divertissement comme ceux des petits enfants, mais dans une forme plus grande, ou comme une scène de théâtre ; mais néanmoins tous ces rites ont tiré leur origine des temps Très-Anciens, quand les rites étaient saints par cela qu'ils représentaient des choses saintes, et correspondaient aux choses saintes qui sont dans le Ciel et par suite dans l'Église ; aujourd'hui aussi ils passent pour des choses saintes, non pas qu'on sache ce qu'ils représentent ou à quoi ils correspondent, mais par une interprétation comme d'emblèmes qui sont en usage ; mais si l'on savait ce que représentent et à quoi correspondent la couronne, l'huile, la corne, le sceptre, l'épée, les clefs, l'équitation sur un cheval blanc, le repas où les principaux de l'état font l'office de serviteurs, on penserait à ce cérémonial bien plus saintement ; mais on ne le sait pas, et ce qui est étonnant, on ne veut pas le savoir ; tant ont été détruits aujourd'hui dans les mentals les représentatifs et les significatifs qui sont dans ces cérémonies, et ceux qui sont partout dans la Parole ! Que la Libation signifie le bien du vrai ou le bien spirituel, on peut le voir par les sacrifices dans lesquels on l'employait ; les Sacrifices se faisaient ou avec du gros bétail ou avec du menu bétail, et ils étaient représentatifs du Culte interne du Seigneur, numéro 922, 923, 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, 3519 ; on y ajoutait la Minchah et la Libation ; la Minchah qui était composée de fleur de farine mêlée d'huile signifiait le bien céleste, ou, ce qui est la même chose, le bien de l'amour, l'huile l'amour envers le Seigneur, et la fleur de farine la charité à l'égard du prochain ; mais la Libation qui consistait en Vin signifiait le bien spirituel, ou, ce qui est la même chose, le bien de la foi : l'une et l'autre donc, savoir, la Minchah et la Libation signifiaient les mêmes choses que le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène. Que la Minchah et la Libation fussent ajoutées aux holocaustes et aux sacrifices, on le voit dans Moïse :

« Tu feras deux agneaux fils d'un an chaque jour perpétuellement, un agneau tu feras au matin, et l'autre agneau tu feras entre les soirs ; et un dixième de fleur de farine mêlée d'huile pilée, le quart d'un hin, et une Libation du quart d'un hin de vin, pour le premier agneau ; de même aussi pour l'autre agneau. » - Exode 29:38, 39, 40-41.

Dans le Même :

« Vous ferez, au jour que vous agiterez la poignée des prémices de la moisson, un agneau sans défaut fils d'un an en holocauste à Jéhovah, dont à la Minchah (sera) de deux dixièmes de fleur de farine mêlée d'huile, et la Libation de vin, du quart d'un hin. » - Lévitique 23:12-13, 18.

Dans le Même :

« Dans le jour où seront accomplis les jours du Naziréat, il offrira son présent à Jéhovah, des sacrifices, comme aussi une corbeille d'azymes de fleur de farine, des gâteaux mêlés d'huile, et des beignets d'azymes oints d'huile, avec leurs Minchah et leurs Libations. » Nombres 6:13-14, 15, 17.

Dans le Même :

« Sur l'holocauste on fera une Minchah de fleur de farine, d'un dixième, mêlée au quart d'un hin d'huile, du vin pour libation le quart d'un hin : autrement sur l'holocauste d'un bélier, et autrement sur l'holocauste d'un bœuf. » Nombres 15:3, 4, 5, 11.

Dans le Même :

« Pour l'holocauste perpétuel tu feras la Libation du quart d'un hin pour un agneau ; dans le saint répands la libation d'un hin à Jéhovah » Nombres 28:6-7.

En outre, sur les Minchahs et sur les Libations dans les sacrifices de divers genre, voir . Que la Minchah et la Libation aient eu ces significations, on peut aussi le voir, en ce que l'amour et la foi constituent le tout du culte ; et que le pain qui là est la fleur de farine mêlée d'huile, et le Vin, signifient l'amour et la foi, ainsi le tout du culte, dans la Sainte-Cène, on le voit numéro 1798, 2165, 2177, 2187, 2343, 2359, 3461, 3735, 3813, 4211, 1917. Mais lorsqu'on se fut éloigné du représentatif réel du culte du Seigneur, et qu'on se fut tourné vers d'autres Dieux, et qu'on leur fit des libations, les Libations signifiaient ce qui est opposé à la Charité et à la foi, à savoir, les maux de l'amour du monde et les faux ; comme dans Ésaïe :

« Vous vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant, et même pour eux tu as répandu une Libation, tu as offert une Minchah. » - Ésaïe 57:5-6 ; S'échauffer pour des Dieux, c'est par les convoitises du faux ; les Dieux sont les faux, numéro 4402 (fin). 4544 ; sous tout arbre verdoyant, c'est d'après la foi de tous les faux, numéro 2722, 4552 ; répandre pour eux une libation et offrir une minchah, c'est le culte de ces faux.

Dans le Même :

« Vous qui abandonnez Jéhovah, qui oubliez la montagne de ma sainteté, qui dressez à Gad une fable, et qui emplissez à Meni une Libation. » - Ésaïe 65:11.

Dans Jérémie :

« Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent de la pâte pour faire des gâteaux à la reine des cieux, et pour faire libation à d'autres Dieux. » - Jérémie 7:18.

Dans le Même :

« En faisant nous ferons toute parole qui est sortie de notre bouche, en faisant des encensements à la reine des cieux, et en lui faisant des Libations, comme nous avons fait nous et nos pères, et nos princes, dans les villes de Juda et dans les places de Jérusalem. » Jérémie 44:17, 18, 19 ;

La reine des cieux, ce sont tous les faux, car l'armée des cieux dans le sens réel signifie les vrais, mais dans le sens opposé les faux ; il en est de même, du roi et de la reine, ainsi la reine signifie tous les faux ; lui faire des libations, c'est leur rendre un culte.

Dans le Même :

« Les Chaldéens brûleront la ville, et les maisons sur le toit desquelles on a fait des encensements à Baal, et des libations à d'autres Dieux. » Jérémie 32:29 ;

Les Chaldéens signifient ceux qui sont dans un culte où est le faux ; brûler la ville, c'est détruire et dévaster ceux qui sont dans les doctrinaux du faux ; faire des encensements à Baal sur les toits des maisons, c'est le culte du mal ; faire des libations à d'autres Dieux, c'est le culte du faux.

Dans Osée :

« Ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah ; et retournera Éphraïm en Egypte, et en Assyrie ils mangeront ce qui est impur ; ils ne feront point à Jéhovah de libations de vin. » Osée 9:3-4 ;

Ne point habiter dans la terre de Jéhovah, c'est ne point être dans le bien de l'amour ; Éphraïm retournera en Egypte, c'est l'intellectuel de l'Eglise, qui deviendra scientifique et sensuel ; en Assyrie ils mangeront ce qui est impur, ce sont les impuretés et les choses profanes provenant du raisonnement ; ils ne feront point à Jéhovah de libations de vin, signifie qu'il n'y aura aucun culte d'après le vrai.

Dans Moïse :

« On dira ; Où (sont) leurs Dieux, le rocher auquel ils se sont Confiés, qui ont mangé la graisse des sacrifices, ont bu le vin de leur libation ? qu'ils se lèvent et qu'ils les aident !Deutéronome 32:37-38 ; les Dieux sont les faux comme précédemment ; qui ont mangé la graisse des sacrifices, c'est-à-dire, qui ont détruit le bien du culte ; ont bu le vin de leur libation, c'est-à-dire, ont détruit, le vrai du culte. Les libations aussi se disent du sang ; dans David :

“ Ils multiplieront leur douleur ; vers un autre ils se sont hâtés, je ne ferai point leurs libations de sang, et je ne porterai point leurs noms sur mes lèvres. » Psaumes 16:4 ; et par ces libations sont signifiées les profanations du vrai, car le sang dans ce sens est la violence portée à la Charité, numéro 374, 1005, et la profanation, numéro 1003.

  
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