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Genèse 31:21

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21 Il s'enfuit, avec tout ce qui lui appartenait; il se leva, traversa le fleuve, et se dirigea vers la montagne de Galaad.

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Arcanes Célestes #4075

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4075. Et le Dieu de mon père a été avec moi, signifie que toutes les choses qui étaient à lui venaient du Divin : on le voit en ce que le Dieu du père, quand cela se dit du Seigneur, est le Divin qui est à Lui, et en ce que il a été avec moi, signifie que de là viennent toutes les choses qui sont à Lui. Quand le Seigneur a fait Divin l'Humain en Lui, il avait aussi autour de Lui des sociétés d'esprits et d'anges, car il a voulu que tout se fit selon l'ordre ; mais il n'attirait à Lui que celles qui étaient propres à servir, et il les changeait selon qu'il Lui plaisait ; toutefois, il n'a tiré de ces sociétés rien du bien ni du vrai, et il ne s'en est rien appliqué, mais il a tiré tout du Divin ; c'est ainsi qu'il a remis aussi en ordre et le ciel et l'enfer ; et cela successivement, jusqu'à ce qu'il se fût pleinement glorifié : que des sociétés d'esprits et d'anges aient pu servir à l'usage, et que néanmoins le Seigneur n'ait rien pris de ces sociétés, c'est ce qui peut être illustré par des exemples : Les Sociétés qui sont telles, qu'elles croient que le bien vient d'elles-mêmes, et qui par suite placent le mérite dans les biens, Lui avaient servi à l'usage de s'introduire dans la science sur un tel bien, et par là dans la sagesse sur le bien sans le mérite, tel qu'est le bien qui procède du Divin ; cette science et la sagesse qui en procède venaient non pas de ces sociétés mais par ces sociétés : soient aussi pour exemple les sociétés qui croient avoir beaucoup de sagesse, et qui cependant raisonnent sur le bien et le vrai, et sur chaque chose pour décider si elle est ou n'est pas ; de telles sociétés sont pour la plupart des sociétés de spirituels ; elles lui avaient servi à l'usage de s'introduire dans la science sur ces choses, et de savoir combien elles étaient dans l'ombre respectivement, et qu'elles périraient si le Divin n'en avait pas pitié, et de s'introduire dans plusieurs choses qui procèdent du Divin, lesquelles venaient-non pas de ces sociétés, mais par ces sociétés : soient encore pour exemple les sociétés qui sont dans l'amour pour Dieu, et qui croient qu'elles peuvent être dans l'amour pour Lui, lors même qu'elles considèrent l'Infini et adorent un Dieu caché, quand cependant elles n'y sont point, à moins que par quelque idée elles ne rendent fini cet infini, ou que par des idées intellectuelles finies elles ne rendent visible chez elles le Dieu caché, parce qu'autrement ce serait regarder dans l'obscurité, et embrasser par amour ce qui est dans cette obscurité, par conséquent plusieurs choses grossières et confuses selon les idées de chacun ; ces sociétés lui avaient aussi servi à l'usage de s'introduire dans la science sur la qualité de ces sociétés et sur la qualité de leur amour, et aussi dans la commisération et dans la connaissance qu'elles ne pouvaient être sauvées, si le Seigneur ne rendait pas Divin aussi son Humain, dans lequel elles regarderaient (le Divin) ; cette science aussi venait non pas de ces sociétés, mais du Divin par ces sociétés ; il en est de même pour tout le reste : d'après cela on voit clairement comment il faut entendre que rien n'a été pris du bien signifié par Laban, mais que toutes ces choses qui étaient au Seigneur venaient du Divin, c'est-à-dire, de Lui-Même.

  
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Arcanes Célestes #4067

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4067. Et voici, point il n'était, lui, avec lui, comme avant-hier, signifie l'état entièrement changé envers le bien signifié par Jacob, par qui cependant rien n'a été pris, puisqu'il avait ce qui lui était propre comme auparavant, excepté l'état quant à la conjonction : on peut le voir en ce que ces mots, point il n'était, lui, avec lui, comme avant-hier, sont l'état entièrement changé envers Jacob, c'est-à-dire, envers le bien signifié par Jacob ; et en outre d'après ce qui précède, en ce qu'il n'a rien été pris de Laban, c'est-à-dire, du bien signifié par Laban, puisqu'il avait ce qui lui était propre comme auparavant. Afin que l'on comprenne comment la chose se passe à l'égard des biens et des vrais chez l'homme, il faut révéler ce qui est à peine connu de quelqu'un ; On sait, il est vrai, et l'on reconnaît que tout bien et tout vrai procèdent du Seigneur ; et même il est reconnu par quelques-uns qu'il y a un influx, mais tel, que l'homme n'en sait rien ; toutefois, comme on ne sait pas, tout au moins comme on ne reconnaît pas de cœur, qu'il y a autour de l'homme des esprits et des anges, et que l'homme interne est au milieu d'eux, et ainsi gouverné par le Seigneur, on y a peu de croyance, quoique cela soit dit : il y a, dans l'autre vie, des sociétés innombrables qui ont été disposées et mises en ordre par le Seigneur selon tous les genres de bien et de vrai, et à l'opposé il y a des sociétés selon tous les genres de mal et de faux ; c'est au point qu'il n'y a aucun genre de bien et de vrai, ni aucune espèce de ce genre, ni même aucune différence spécifique, qui n'aient de telles sociétés Angéliques, ou auxquels ne correspondent des sociétés angéliques ; et que, par opposition, il n'y a aucun genre de mal et de faux, ni aucune espèce de ce genre, ni même aucune différence spécifique, auxquels ne correspondent des sociétés diaboliques ; tout homme est dans la société de ces anges et de ces esprits quant à ses intérieurs, c'est-à-dire quant aux pensées et aux affections, quoiqu'il ne le sache pas ; tout ce que l'homme pense et veut vient de là, au point que si les sociétés d'esprits et d'anges, dans lesquelles il est, lui étaient ôtées, à l'instant même il serait sans aucune pensée et sans aucune volonté, bien plus à l'instant même il tomberait tout à fait mort ; tel est l'état de l'homme, lors même que celui-ci croit que de lui-même il a toutes choses, et qu'il n'y a ni ciel ni enfer, ou que l'enfer est très-loin de lui, et le ciel aussi. En outre, le bien chez l'homme lui semble quelque chose de simple ou de un, mais néanmoins il est tellement multiple et consiste en tant de choses diverses, qu'il n'est jamais possible de l'explorer quant aux communs seulement ; il en est de même du mal chez l'homme : or, tel est le bien chez l'homme, telle est chez lui la société des anges, et tel est le mal chez l'homme, telle est chez lui la société des mauvais esprits ; l'homme attire vers lui-même les sociétés, ou se place lui-même dans la société de ceux qui lui ressemblent, car le semblable est associé au semblable ; par exemple, celui qui est avare attire les sociétés des esprits qui sont dans la cupidité, de l'avarice ; celui qui s'aime par-dessus les autres et qui méprise les autres, attire ses semblables ; celui qui place son plaisir dans les vengeances attire des esprits qui sont dans un semblable plaisir ; de même pour le reste ; ces esprits communiquent avec l'enfer, l'homme est au milieu d'eux, et il est entièrement gouverné par eux, au point qu'il ne s'appartient plus et qu'il est sous leur pouvoir, quoique d'après le plaisir qui est en lui et la liberté qui en résulte il croie qu'il se gouverne lui-même. Au contraire, celui qui n'est point avare, ou celui qui ne s'aime point par-dessus les autres et ne méprise point les autres, ou celui qui ne place point son plaisir dans les vengeances, est dans la société d'Anges qui lui ressemblent, et le Seigneur le conduit par eux et même par la liberté vers tout bien et tout vrai vers lesquels il se laisse conduire ; et selon qu'il se laisse conduire vers un bien plus intérieur et plus parfait, il est conduit vers des sociétés angéliques plus intérieures et plus parfaites ; les changements de son état ne sont autre chose que des changements de sociétés. Que la chose se passe ainsi, c'est ce qui pour moi résulte évidemment d'une continuelle expérience de plusieurs années, d'après laquelle cela m'est devenu aussi familier que ce qui est familier à l'homme depuis son enfance. Maintenant, d'après ce qui vient d'être dit, ou peut voir comment la chose se passe à l'égard de la régénération de l'homme, et à l'égard des plaisirs et des biens moyens, par lesquels l'homme est conduit par le Seigneur de l'état du vieil homme à l'état de l'homme nouveau, c'est-à-dire, que cela se fait par les sociétés angéliques et par les changements de sociétés ; les biens et les plaisirs moyens ne sont que de telles sociétés, qui sont attachées à l'homme par le Seigneur, afin que par elles il puisse être introduit vers les biens et les vrais spirituels et célestes ; quand il y a été conduit, ces sociétés sont alors séparées de lui, et il lui est adjoint des sociétés plus intérieures et plus parfaites : par le bien moyen signifié par Laban, et par la séparation de ce bien, de laquelle il s'agit dans ce Chapitre, il n'est pas entendu autre chose.

  
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