The Bible

 

Genèse 31:21

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21 Il s'enfuit, avec tout ce qui lui appartenait; il se leva, traversa le fleuve, et se dirigea vers la montagne de Galaad.

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Arcanes Célestes #4074

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4074. Et il leur dit : Je vois, moi, les faces de votre père, que point il n'est, lui, envers moi comme avant-hier, signifie le changement d'état dans le bien signifié par Laban ; on le voit d'après ce qui vient d'être dit numéro 4067, où sont les mêmes paroles.

  
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Arcanes Célestes #4067

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4067. Et voici, point il n'était, lui, avec lui, comme avant-hier, signifie l'état entièrement changé envers le bien signifié par Jacob, par qui cependant rien n'a été pris, puisqu'il avait ce qui lui était propre comme auparavant, excepté l'état quant à la conjonction : on peut le voir en ce que ces mots, point il n'était, lui, avec lui, comme avant-hier, sont l'état entièrement changé envers Jacob, c'est-à-dire, envers le bien signifié par Jacob ; et en outre d'après ce qui précède, en ce qu'il n'a rien été pris de Laban, c'est-à-dire, du bien signifié par Laban, puisqu'il avait ce qui lui était propre comme auparavant. Afin que l'on comprenne comment la chose se passe à l'égard des biens et des vrais chez l'homme, il faut révéler ce qui est à peine connu de quelqu'un ; On sait, il est vrai, et l'on reconnaît que tout bien et tout vrai procèdent du Seigneur ; et même il est reconnu par quelques-uns qu'il y a un influx, mais tel, que l'homme n'en sait rien ; toutefois, comme on ne sait pas, tout au moins comme on ne reconnaît pas de cœur, qu'il y a autour de l'homme des esprits et des anges, et que l'homme interne est au milieu d'eux, et ainsi gouverné par le Seigneur, on y a peu de croyance, quoique cela soit dit : il y a, dans l'autre vie, des sociétés innombrables qui ont été disposées et mises en ordre par le Seigneur selon tous les genres de bien et de vrai, et à l'opposé il y a des sociétés selon tous les genres de mal et de faux ; c'est au point qu'il n'y a aucun genre de bien et de vrai, ni aucune espèce de ce genre, ni même aucune différence spécifique, qui n'aient de telles sociétés Angéliques, ou auxquels ne correspondent des sociétés angéliques ; et que, par opposition, il n'y a aucun genre de mal et de faux, ni aucune espèce de ce genre, ni même aucune différence spécifique, auxquels ne correspondent des sociétés diaboliques ; tout homme est dans la société de ces anges et de ces esprits quant à ses intérieurs, c'est-à-dire quant aux pensées et aux affections, quoiqu'il ne le sache pas ; tout ce que l'homme pense et veut vient de là, au point que si les sociétés d'esprits et d'anges, dans lesquelles il est, lui étaient ôtées, à l'instant même il serait sans aucune pensée et sans aucune volonté, bien plus à l'instant même il tomberait tout à fait mort ; tel est l'état de l'homme, lors même que celui-ci croit que de lui-même il a toutes choses, et qu'il n'y a ni ciel ni enfer, ou que l'enfer est très-loin de lui, et le ciel aussi. En outre, le bien chez l'homme lui semble quelque chose de simple ou de un, mais néanmoins il est tellement multiple et consiste en tant de choses diverses, qu'il n'est jamais possible de l'explorer quant aux communs seulement ; il en est de même du mal chez l'homme : or, tel est le bien chez l'homme, telle est chez lui la société des anges, et tel est le mal chez l'homme, telle est chez lui la société des mauvais esprits ; l'homme attire vers lui-même les sociétés, ou se place lui-même dans la société de ceux qui lui ressemblent, car le semblable est associé au semblable ; par exemple, celui qui est avare attire les sociétés des esprits qui sont dans la cupidité, de l'avarice ; celui qui s'aime par-dessus les autres et qui méprise les autres, attire ses semblables ; celui qui place son plaisir dans les vengeances attire des esprits qui sont dans un semblable plaisir ; de même pour le reste ; ces esprits communiquent avec l'enfer, l'homme est au milieu d'eux, et il est entièrement gouverné par eux, au point qu'il ne s'appartient plus et qu'il est sous leur pouvoir, quoique d'après le plaisir qui est en lui et la liberté qui en résulte il croie qu'il se gouverne lui-même. Au contraire, celui qui n'est point avare, ou celui qui ne s'aime point par-dessus les autres et ne méprise point les autres, ou celui qui ne place point son plaisir dans les vengeances, est dans la société d'Anges qui lui ressemblent, et le Seigneur le conduit par eux et même par la liberté vers tout bien et tout vrai vers lesquels il se laisse conduire ; et selon qu'il se laisse conduire vers un bien plus intérieur et plus parfait, il est conduit vers des sociétés angéliques plus intérieures et plus parfaites ; les changements de son état ne sont autre chose que des changements de sociétés. Que la chose se passe ainsi, c'est ce qui pour moi résulte évidemment d'une continuelle expérience de plusieurs années, d'après laquelle cela m'est devenu aussi familier que ce qui est familier à l'homme depuis son enfance. Maintenant, d'après ce qui vient d'être dit, ou peut voir comment la chose se passe à l'égard de la régénération de l'homme, et à l'égard des plaisirs et des biens moyens, par lesquels l'homme est conduit par le Seigneur de l'état du vieil homme à l'état de l'homme nouveau, c'est-à-dire, que cela se fait par les sociétés angéliques et par les changements de sociétés ; les biens et les plaisirs moyens ne sont que de telles sociétés, qui sont attachées à l'homme par le Seigneur, afin que par elles il puisse être introduit vers les biens et les vrais spirituels et célestes ; quand il y a été conduit, ces sociétés sont alors séparées de lui, et il lui est adjoint des sociétés plus intérieures et plus parfaites : par le bien moyen signifié par Laban, et par la séparation de ce bien, de laquelle il s'agit dans ce Chapitre, il n'est pas entendu autre chose.

  
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