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Genèse 20:15

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15 Abimélec dit: Voici, mon pays est devant toi; demeure où il te plaira.

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #2554

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2554. Ils me tueront à cause de mon épouse, signifie qu'ainsi les célestes de la foi périraient aussi, si l'on pensait que le seul spirituel, le vrai pouvait être conjoint au céleste bien : on le voit par la signification de tuer, en ce que c'est périr, et par la signification de l'épouse, en ce qu'elle est le spirituel vrai conjoint au céleste bien, numéro 2507. Il y a une seconde raison pour laquelle il a été pensé ainsi, et voici quelle est cette raison : Le Divin Bien, qui est ici nommé céleste bien, a été uni comme par un mariage au Divin Vrai, qui est appelé ici spirituel vrai, numéro 2508 ; et quoique le Divin Bien ait été ainsi uni au Divin Vrai seul, toujours est-il qu'il influe dans les Vrais inférieurs et se conjoint avec eux, mais non pas comme par un mariage ; car il influe dans les vrais rationnels, qui sont seulement des apparences du vrai, et se conjoint avec eux ; il influe même aussi dans les vrais scientifiques et sensuels, qui sont à peine autre chose que des illusions, et se conjoint avec eux : s'il n'en était pas ainsi, jamais aucun homme ne pourrait être sauvé, Voir sur ce sujet, dans la Première Partie, les numéros 1831, 1832 ; c'est aussi afin que le Divin Bien pût être conjoint avec les vrais rationnels et avec les vrais scientifiques et sensuels, et qu'ainsi l'homme pût être sauvé, qu'il y a eu avènement du Seigneur dans le monde, car sans l'Humain du Seigneur qu'il a rendu Divin, jamais il n'y aurait eu de conjonction. Outre cet arcane, il y a même encore plusieurs arcanes renfermés dans ces paroles :

« Ils me tueront à cause de mon épouse, par lesquelles il est signifié qu'ainsi les célestes de la foi périraient, si l'on pensait que le seul spirituel vrai pouvait être conjoint au céleste bien ; savoir, cet arcane, qu'ainsi quand on n'aurait aucune considération pour le vrai spirituel, le bien céleste périrait aussi, car ce vrai étant rejeté, ce bien périt ; puis aussi cet arcane, que s'il n'eût pas été dit d'adorer le Père, quoiqu'il n'y ait aucun accès auprès de Lui que par le Fils, et que celui qui voit le Fils voit, le Père, - , - cela n'aurait pas été reçu : outre d'autres arcanes encore.

  
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