Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9143

Studioni këtë pasazh

  
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9143. Quand sera sorti un feu, signifie la colère d'après l'affection du mal : on le voit par la signification du feu, en ce qu'il est l'amour, ici l'amour du mal et l'affection du mal, numéro 9141 ; il est dit l'affection du mal, parce que par l'affection est entendu le continu de l'amour ; que le feu soit la colère d'après l'affection du mal, c'est parce que la colère provient de là, car lorsque ce qu'aime l'homme est attaqué, l'igné éclate et s'embrase pour ainsi dire ; de là vient que la colère est décrite dans la Parole par le feu, et est dite s'embraser ; comme dans David :

« Il monta une fumée de son Nez, et un feu de sa bouche, des charbons s'embrasèrent par Lui. “ - Psaumes 18:9.

Dans le Même :

« Baisez le Fils, de peur qu'il ne s'irrite, parce que s'embrasera bientôt sa co1ère. “ - Psaumes 2:12.

Dans Ésaïe :

« Qui de nous demeurera au feu dévorant ? Qui de nous demeurera aux foyers d'éternité. “ - Ésaïe 33:14. –

Dans le Même :

« Il a répandu sur lui l'ardeur de sa colère ; elle l'a enflammé de toute part, et il ne l'a point reconnu ; elle l'a incendié ; et cependant il ne s'est point mis cela sur le cœur. “ - Ésaïe 42:25.

Dans le Même :

« Voici, Jéhovah dans le feu viendra, et comme la tempête (seront) ses chars, pour rétribuer dans l'ardeur de sa colère, et sa réprimande (sera) dans des flammes de feu. “ - Ésaïe 66:15.

Dans Moïse :

« Je me retournai et je descendis de la montagne, tandis que la montagne (était) ardente de feu : je craignais à cause de la colère et de l'emportement, dont était irrité Jéhovah contre nous. » - Deutéronome 9:15, 19 ;

Dans ces passages et dans plusieurs autres la colère est décrite par le feu ; la colère est attribuée à Jéhovah, c'est-à-dire, au Seigneur, mais elle est chez l'homme, numéros 5798, 6997, 8282, ; que le Seigneur ait apparu sur la montagne de Sinaï au peuple Israélite selon la qualité de ce peuple, ainsi dans le feu, dans la fumée, dans l'obscurité, on le voit, numéro 6832. Mais il faut qu'on sache que la colère est un feu qui éclate d'après l'affection du mal, et le Zèle un feu qui éclate d'après l'affection du bien, numéros 4164, 4444, 8598 ; c'est pour cela que le Zèle est aussi décrit par le feu ; dans Moise :

« Jéhovah ton Dieu est un feu dévorant, un Dieu Jaloux (Zélé). » - Deutéronome 4:24 ;

Et dans Zéphanie :

« Je répandrai sur eux tout l'emportement de ma colère, parce que dans le feu de mon Zèle sera dévorée toute la terre, “ - Zéphanie 3:8.

Que le Zèle de Jéhovah soit l'amour et la miséricorde, et qu'il soit appelé colère, parce qu'il apparaît comme une colère aux méchants, quand ils se jettent dans la peine de leur mal, on le voit, numéros 8875.

  
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Bibla

 

Psaumes 18:9

Studimi

       

9 Il abaissa les cieux, et il descendit: Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9141

Studioni këtë pasazh

  
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9141. Et quelle aura désolé dans le champ d'un autre, la consomption des biens cohérents : on le voit par la signification de désoler, en ce que c'est priver par les cupidités, par conséquent consumer, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de dans le champ d'un autre, en ce que ce sont les biens cohérents, car le champ est l'Église, et les choses qui sont dans le champ sont les biens, numéro 9139, ainsi les choses qui sont dans le champ d'un autre sont les biens proches qui sont cohérents ; en effet, il en est des biens chez l'homme comme des générations sur terre, et par suite il y en a qui sont dans des degrés différents de parenté et de cohérence, numéro 9079 ; ceux qui ne sont pas dans la même maison, ou ensemble dans la même famille, mais qui sont néanmoins alliés, sont entendus par être dans le champ d'un autre. Que désoler, ce soit priver par les cupidités, et ainsi consumer, c'est parce que le mot par lequel désoler est exprimé dans la Langue originale, signifie proprement incendier et brûler, par suite aussi brouter et consumer ; et puisque telle est la dérivation de ce mot, désoler signifie ici la consomption qui est faite par les cupidités ; car les cupidités chez l'homme sont des feux qui consument ; en effet, il y a chez l'homme le feu de la vie et la lumière de la vie ; le feu de la vie est l'amour de l'homme, et la lumière de la vie est sa foi ; l'amour du bien, c'est-à-dire, l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, font le feu de la vie chez l'homme bon et chez l'ange du ciel ; et l'amour du vrai et la foi du vrai font la lumière de la vie chez eux ; mais l'amour du mal, c'est-à-dire, l'amour de soi et l'amour du monde, font le feu de la vie chez l'homme mauvais et chez l'esprit de l'enfer ; et l'amour du faux et la foi du faux font la lueur de la vie chez eux ; mais dans la Parole l'amour du mal est appelé combustion de feu, parce qu'il brûle et consume les choses qui appartiennent à l'amour du bien et du vrai ; que la combustion de feu soit cet amour, on le voit, numéros 1297, 1861, 5215, 9055. Que la consomption par les cupidités soit signifiée par ce mot dans la Langue originale, cela est évident par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Jéhovah en jugement viendra avec les anciens de son peuple et ses princes ; vous, vous avez consumé (embrasé) la vigne. “ - Ésaïe 3:14.

Dans le Même :

« Le souffle de Jéhovah comme un torrent de soufre la consume, (l'incendie. » - Ésaïe 30:33.

Le torrent de soufre, ce sont les faux provenant des maux de l'amour de soi et du monde, numéro 2446.

Dans Ézéchiel :

« Et sortiront les habitants des villes d'Israël, et ils incendieront et brûleront les armes, et l'écu et le bouclier, avec l'arc et avec les traits, et avec le bâton de main, et avec la lance ; ils allumeront avec eux le feu sept ans, au point qu'on n'apportera pas de bois du champ, et qu'on n'en coupera pas des forêts. » - Ézéchiel 39:9-10 ;

-ainsi est décrite la consomption et la désolation du bien et du vrai par les cupidités ; mais qui le verra, à moins qu'il ne sache ce qui est signifié par les habitants des villes d'Israël, puis ce qui est signifié par les armes, l'écu, le bouclier, l'arc avec les traits, par le bâton de main et la lance, par les sept ans, et par le bois du champ et des forêts ? les habitants sont les biens, comme on le voit, numéros 2268, 2451, 2463, 2712 ; les villes sont les vrais, et par suite les doctrinaux tirés de la Parole, numéros 2268, 2449, 2943, 3216, 4492 ; Israël est l'Église, numéros 4286, 6426, 6637, de là, les habitants des villes d'Israël sont les biens des doctrinaux de l'Église, et dans le sens opposé ces biens tournés en maux et en faux ; l'écu, le bouclier, les traits qui appartiennent à l'arc, sont les vrais de la doctrine d'après la Parole, par lesquels on est protégé contre les faux du mal, numéros 2686, 2709, 6421 ; le bâton de main est la puissance du vrai d'après le bien, numéros 4876, 7026 ; la lance pareillement, mais la puissance intérieure ; les sept ans sont l'état plein, ainsi en plein, numéros 6508, 8976 ; par conséquent allumer le feu sept ans, c'est consumer en plein par les cupidités ; le bois du champ, ce sont les biens intérieurs de l'Église, numéros 3720, 8354 ; le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 7571 ; et le bois des forêts, ce sont les biens extérieurs, numéros 3220, 9011 (fin). : quand on connaît ces significations, on peut savoir que par ces prophétiques est décrite la consomption de tout ce qui appartient à l'Église par les cupidités, jusqu'à ce qu'il ne reste rien du bien et du vrai de l'Église interne et externe, ce qui est signifié en ce qu'ils allumeront le feu sept ans, au point qu'on n'apportera pas de bois du champ, et qu'on n'en coupera pas des forêts. La consomption du bien et du vrai de l'Église est aussi décrite par le même mot dans Malachie :

« Voici, le jour vient, ardent comme une fournaise, où tous ceux qui pèchent arrogamment, et tout ouvrier de malice, seront du chaume ; et ce jour qui vient les consumera (embrasera), a dit Jéhovah Sébaoth, et il ne leur laissera ni racine ni rameau. “ - ;

Le jour qui vient est le dernier temps de l'Église, quand les amours de soi et du monde régneront et consumeront tous les vrais et tous les biens de l'Église, au point qu'il n'en restera rien dans l'interne de l'homme ni dans son externe, ce qui est signifié en ce qu'il ne leur laissera ni racine ni rameau ; la racine du bien et du vrai est dans l'interne de l'homme, et le rameau est dans l'externe ; d'après cela, il est maintenant évident que désoler signifie la consomption par les cupidités : il en est de même ailleurs dans la Parole.

  
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