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Jérémie 51:64

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64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #5236

Studioni këtë pasazh

  
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5236. Et là était avec nous un jeune garçon Hébreu, signifie que là pour la tentation avait été rejeté l'innocent de l'Eglise : on le voit par la signification du jeune garçon, en ce que c'est ce qui est innocent, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de Hébreu, en ce que c'est celui qui est de l'Église, numéro 5136, ainsi ce qui appartient à l'Église ; que cela avait été rejeté là pour la tentation, c'est ce qui est signifié par là était, à savoir, sous garde, car la garde sous laquelle Joseph avait été mis signifie l'état de la tentation, numéro 5036, 5037, 5039, 5044, 5045 ; il a été traité de cet état dans les Chapitre 39 et 40. Si le jeune garçon (puer) est l'innocent (insons), c'est parce que l'enfant (in-fans) dans le sens interne est l'innocent (innocens) ; en effet, dans la Parole, il est fait mention de l'enfant qui tette (lactens), de l'enfant (infans), du jeune garçon (puer), et par eux sont signifiés les trois degrés de l'innocence, le premier degré par l'enfant qui tette, le second par l'enfant, et le troisième par le jeune garçon ; mais comme chez le jeune garçon l'innocence commence à être dépouillée, voilà pourquoi le jeune garçon signifie cet innocent qu'on appelle insons : puisque les trois degrés de l'innocence sont signifiés par eux, les trois degrés de l'amour et de la charité sont aussi signifiés par les mêmes ; et cela, parce que l'amour céleste et spirituel, c'est-à-dire, l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain, ne peuvent exister que dans l'innocence : toutefois, il faut qu'on sache que l'innocence des enfants qui tettent, des enfants et des jeunes garçons, est seulement externe, et que chez l'homme il n'y a l'innocence interne qu'après qu'il est né de nouveau, c'est-à-dire, après que de nouveau il est pour ainsi dire devenu enfant qui tette, enfant et jeune garçon ; ce sont ces états qui sont signifiés par eux dans la Parole, car dans le sens interne de la Parole il n'y a d'entendu que ce qui est spirituel, par conséquent une naissance spirituelle, qui est appelée renaissance et aussi régénération. Que l'innocent, qui est appelé insons, soit signifié par le jeune garçon, on le voit dans Luc :

« Jésus dit : Quiconque ne reçoit pas le Royaume de Dieu comme un Enfant (jeune garçon), n'y entrera point. » Luc 18:17 ; recevoir le Royaume de Dieu comme un enfant, c'est recevoir la charité et la foi par l'innocence.

Dans Marc :

« Jésus prit un Enfant (jeune garçon), il le mit au milieu d'eux, et il le prit entre ses bras, et dit : Quiconque reçoit un de ces Enfants en mon Nom, Me reçoit. » Marc 9:36-37. Luc 9:47-48 ; le jeune garçon représente ici l'innocence ; celui qui la reçoit, reçoit le Seigneur, parce que c'est de Lui que procède le tout de l'Innocence ; que recevoir un enfant au nom du Seigneur, ce ne soit pas recevoir un enfant, chacun peut le voir, et qu'ainsi c'est le céleste qui a été représenté par là.

Dans Matthieu :

« Les Enfants (jeunes garçons) criaient dans le temple : Osanna au fils de David ! Ils en furent indignés ; c'est pourquoi Jésus leur dit : N'avez-vous pas lu : Par la bouche des petits enfants et de ceux qui tettent tu as rendu parfaite la louange ? » Matthieu 21:15, Psaumes 8:3 ; si les enfants criaient : Osanna au fils de David, c'était pour qu'il fût représenté que l'innocence seulement reconnaît et reçoit le Seigneur, c'est-à-dire que c'est seulement ceux dans lesquels il y a l'innocence ;

« par là bouche des petits enfants et de ceux qui tettent tu as rendu parfaite la louange, » signifie que la louange ne peut pas parvenir au Seigneur par un autre chemin que par l'innocence ; par elle seule se fait toute communication, et tout influx, par conséquent l'accès ; de là vient que le Seigneur dit, dans le Même :

« Si vous ne vous convertissez, et ne devenez comme des enfants (jeunes garçons), vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux. » Psaumes 18:3.

Dans les passages suivants l'innocence est aussi signifiée par le jeune garçon, dans Zacharie :

« Les places de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans ses places. » Zacharie 8:5.

Là, il s'agit de la nouvelle Jérusalem ou du Royaume du Seigneur.

Dans David ;

« Louez Jéhovah, jeunes gens et vierges aussi, vieillards avec jeunes garçons ! » Psaumes 148:12.

Dans le Même :

« Jéhovah renouvelle de la fosse ta vie, il rassasie de bien ta bouche, afin que tu sois renouvelé comme l'aigle en ton enfance. » - 1Psaumes 103:4-5.

Dans Joël :

« Sur mon peuple ils ont jeté le sort, parce qu'ils ont donné le jeune garçon pour la prostituée, et la jeune fille ils ont vendu pour le vin qu'ils ont bu. » - .

Dans Jérémie :

« Je disperserai par toi l'homme et la femme, et je disperserai par toi le vieillard et le jeune garçon, et je disperserai par toi le jeune homme et la vierge. » - Jérémie 51:22.

Dans Ésaïe :

« Un Enfant (jeune garçon) nous est né, un fils nous a été donné, sur son épaule (sera) la principauté, et on appellera son Nom, Admirable, Conseiller, Dieu, Héros, Père d'éternité, Prince de paix. » Ésaïe 9:5.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1010

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1010. Répandre le sang de l'homme dans l'homme, signifie éteindre la charité ; et dans l'homme signifie chez l'homme : cela résulte d'abord de la signification du sang qui représente comme je l'ai déjà expliqué, la Sainteté de la Charité ; puis, de ce qu'il est dit, le sang de l'homme dans l'homme, c'est-à-dire sa vie interne, qui est non pas dans lui, mais chez lui ; car la vie du Seigneur, c'est la Charité, qui n'est pas dans l'homme, parce qu'il est souillé et profané, mais qui est chez l'homme. Répandre le sang, c'est évidemment porter violence à la charité, comme on le voit par des passages de la Parole, et par ceux que j'ai donnés dans les numéros 374, 376, où j'ai montré que la violence portée à la Charité est nommée sang. Dans le sens de la lettre, répandre le sang, c'est tuer ; mais, dans le sens interne, c'est avoir de la haine contre le prochain, comme le Seigneur l'enseigne dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point, et quiconque tuera sera soumis au jugement ; mais Moi je vous dis que quiconque se met témérairement en colère contre son frère sera soumis au jugement. » - Matthieu 5:21-22.

Se mettre en colère signifie s'éloigner de la Charité, Voir numéro 357, par conséquent c'est avoir de la haine. Celui qui est dans la haine, non-seulement n'a aucune charité, mais porte même violence à la charité, c'est-à-dire qu'il répand le sang. La haine renferme l'homicide même, comme on le voit clairement en ce que celui qui a de la haine contre un autre ne désire rien autant que sa mort, et il le tuerait, s'il n'était arrêté par les liens externes ; le meurtre du .frère et l'effusion du sang sont donc la haine, et quand quelqu'un a de la haine, elle est telle dans chacune de ses idées contre celui qu'il hait. Il en est de même de la profanation ; quiconque profane la Parole, comme on l'a dit, non-seulement hait la vérité, mais encore l'éteint ou la tue. On en a une preuve dans l'autre vie par ceux qui ont profané ; quelque honnêtes, quelque sages, quelque dévoués qu'ils se soient montrés dans la forme externe pendant qu'ils vivaient dans le corps, ils ont dans l'autre vie une haine mortelle contre le Seigneur et contre tous les biens de l'amour et toutes les vérités de la foi, par la raison que ces biens et ces vérités sont en opposition avec leurs haines intestines, leurs rapines et leurs adultères, qu'ils ont déguisés sous une apparence de sainteté, et parce qu'ils ont adultéré ces biens et ces vérités en faveur d'eux-mêmes. Outre les passages que j'ai rapportés, numéro 374, je donnerai encore celui-ci, pris dans Moïse, afin de montrer que la profanation est le sang :

« Quiconque de la maison d'Israël aura égorgé un bœuf, » ou un agneau, ou une chèvre dans le camp, ou qui l'aura égorgé hors du camp, et ne l'aura point amené à l'entrée de la Tente de la convention, pour l'offrir en présent à Jéhovah devant l'Habitacle de Jéhovah, le sang sera imputé à cet homme-là ; il a » répandu le sang ; et cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple. » - Lévitique 17:3-4.

Le sacrifice fait autre part que sur l'autel qui était auprès de la Tente représentait la profanation ; car sacrifier, c'était un acte saint ; mais dans le camp et hors du camp, c'était un acte profane.

  
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