Bibla

 

Jérémie 51:59

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59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

Nga veprat e Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #335

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335. Vers. 6:14. Et le Ciel se retira comme un livre roulé, signifie la séparation d'avec le Ciel et la conjonction avec l'Enfer. S'il est dit que le Ciel se retira comme un livre roulé, c'est parce l'entendement intérieur, et par suite la pensée intérieure de l'homme, est comme un Ciel ; car l'Entendement de l'homme peut être élevé dans la lumière du Ciel, et dans cette élévation penser, de compagnie avec les Anges, à Dieu, à l'amour et à la foi, et à la vie éternelle ; mais si sa Volonté n'est pas en même temps élevée dans la chaleur du Ciel, l'homme néanmoins n'est pas conjoint aux Anges du Ciel, ainsi n'est pas comme un Ciel : qu'il en soit ainsi, on le voit dans la sagesse angélique sur le divin amour et sur la divine sagesse, Cinquième Partie. Par cette faculté de l'Entendement, les méchants, dont il s'agit ici, ont pu être en consociation avec les Anges du dernier Ciel ; mais, quand ils en furent séparés, leur Ciel se relira comme un Livre roulé. Par un Livre roulé il est entendu un Parchemin roulé, puisque leurs Livres étaient des parchemins, et la comparaison est faite avec un Livre, parce que le Livre aussi est la Parole, No. 256 ; quand donc elle est roulée comme un parchemin, rien de ce qu'elle contient ne se présente, et elle est comme si elle n'était pas : c'est pour cela qu'il est dit la même chose dans Ésaïe :

— « Elle se fondra, toute l'armée des Cieux, et seront roulés les Cieux comme un Livre ; et elle tombera comme la feuille tombe du figuier. » — Ésaïe 34:4.

— l'armée, ce sont les biens et les vrais de l'Église d'après la Parole, No. 447. D'après ces explications, on peut voir que par le Ciel se relira comme un Livre roulé, il est signifié la séparation d'avec le Ciel et la conjonction avec l'Enfer : que la séparation d'avec le Ciel soit la conjonction avec l'Enfer, cela est évident.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4156

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4156. Et elle les avait mis dans la paille du chameau, signifie dans les scientifiques : on le voit par la signification de la paille du chameau, en ce que ce sont les scientifiques, numéro 3114 ; les scientifiques sont nommés paille, tant parce que la paille est une nourriture pour les chameaux, que parce qu'ils sont relativement grossiers et sans ordre ; c'est aussi pour cela que les scientifiques sont signifiés par le touffu des arbres et de la forêt, numéro 2831 ; que les chameaux soient les scientifiques communs qui appartiennent à l'homme naturel, on le voit, numéro 3048, 3071, 3143, 3145. Que les scientifiques soient relativement grossiers et sans ordre, et qu'en conséquence ils soient signifiés, comme il a été dit, par la paille, et aussi par le touffu des arbres, cela ne se manifeste pas devant ceux qui sont dans les scientifiques seuls, et qui par là ont la réputation d'érudits ; ceux-ci croient qu'autant l'homme sait ou possède de science, autant il possède de sagesse (sapiat) ; mais qu'il en soit tout autrement, j'ai pu le voir, dans l'autre vie, par ceux qui, pendant leur vie dans le monde, avaient été dans les scientifiques seuls, et avaient par-là recherché le nom et la réputation d'Érudit, en ce que parfois ils sont beaucoup plus stupides que ceux qui n'ont possédé aucune science ; la raison m'en a aussi été découverte, c'est que les scientifiques sont, il est vrai, des moyens d'acquérir de la sagesse, mais sont aussi des moyens de tomber dans la folie ; pour ceux qui sont dans la vie du bien, les scientifiques sont des moyens d'acquérir de la sagesse, mais pour ceux qui sont dans la vie du mal, ils sont des moyens de tomber dans la folie, car par les scientifiques ceux-ci confirment non seulement la vie du mal, mais aussi les principes du faux, et cela avec arrogance et persuasion, parce qu'ils se croient plus sages que les autres, d'où il arrive qu'ils détruisent leur rationnel ; en effet, celui qui peut raisonner d'après les scientifiques, et parfois en apparence d'une manière plus sublime que les autres, ne jouit pas du rationnel, ce n'est qu'une lueur fantastique qui produit cette habileté ; mais c'est jouir du rationnel, que de pouvoir distinguer que le bien est le bien et que le vrai est le vrai, par conséquent que le mal est le mal et que le faux est le faux ; or celui qui considère le bien comme mal et le mal comme bien, le vrai comme faux et le faux comme vrai, ne peut nullement être nommé rationnel, mais il doit plutôt être appelé irrationnel, de quelque manière qu'il puisse raisonner ; chez celui qui voit clairement que le bien est le bien et que le vrai est le vrai, et vice versa que le mal est le mal et que le faux est le faux, la lumière influe du ciel, elle illustre son intellectuel, et fait que les raisons qu'il voit par l'entendement sont autant de rayons de cette lumière ; la même lumière éclaire aussi les scientifiques, afin qu'ils confirment, et en outre elle les dispose dans l'ordre et dans la forme célestes ; ceux au contraire qui sont contre le bien et le vrai, comme sont tous ceux qui sont dans la vie du mal, n'admettent point cette lumière, mais ils ne trouvent de délices que dans leur lueur fantastique ; la nature est telle, qu'elle voit comme celui qui, dans les ténèbres, voit sur une muraille des raies tachetées, et qui, par des fantaisies, en fait des images de tout genre, lesquelles cependant ne sont pas des images, car au retour de la lumière du jour, il voit que ce sont seulement des raies tachetées : d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir que les scientifiques sont des moyens de devenir sage et sont aussi des moyens de devenir fou ; c'est-à-dire qu'ils sont des moyens de perfectionner le rationnel, et des moyens de détruire le rationnel ; ceux donc qui ont détruit le rationnel par les scientifiques sont, dans l'autre vie, beaucoup plus stupides que ceux qui n'ont possédé aucune science. Que les scientifiques soient relativement grossiers, cela est évident en ce qu'ils appartiennent à l'homme naturel ou externe, et que le rationnel, qui est cultivé par eux, appartient à l'homme spirituel ou interne ; on peut voir quelle différence et quelle distance il y a entre ces choses, quant à la pureté, d'après ce qui a été dit et expliqué sur les deux mémoires, numéro .

  
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