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Jérémie 51:47

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47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

Nga veprat e Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #342

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342. Chapitre 7.

1. Après ces choses, je vis quatre Anges qui se tenaient sur les quatre angles de la terre retenant les quatre vents de la terre, afin que ne soufflât point un vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre.

2. Et je vis un autre Ange qui montait du lever du soleil ayant le sceau du Dieu Vivant et il cria d'une voix grande aux quatre Anges, aux quels il avait été donné de nuire à la terre et à la mer,

3. disant : Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres jusqu'à ce que nous ayons marqué les serviteurs de notre Dieu sur leurs fronts.

4. Et j'entendis le nombre des marqués, cent quarante-quatre mille marqués de toute Tribu des fils d'Israël.

5. De la tribu de Jehudah douze mille marqués de la tribu de Ruben douze mille marqués de la tribu de Gad douze mille marqués.

6. De la tribu d'Ascher douze mille marques de la tribu de Naphtali douze mille marqués de la tribu de Ménasseh douze mille marqués.

7. De la tribu de Siméon douze mille marqués de la tribu de Lévi douze mille marqués de la tribu d'Isaschar douze mille marqués.

8. De la tribu de Zébulon douze mille marqués de la tribu de Joseph douze mille marquis de la tribu de Benjamin douze mille marqués dans le recensement des Tribus d'Israël, Dan n'est point nommé, ni Éphraïm ; et cela, parce que Dan était la dernière des Tribus, et que sa Tribu habitait le plus loin dans la Terre de Canaan, et ainsi n'a pas pu.

9. Après ces choses, je vis, et voici, une foule nombreuse, que personne ne pouvait compter que dans le sens spirituel compter de toute nation, et tribus, et peuples, et langues se tenant devant le Trône et devant l'Agneau revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.

10. Et ils criaient d'une voix grande, disant : Le salut à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l'Agneau.

11. Et tous les Anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre Animaux et ils tombèrent devant le trône sur leurs faces, et adorèrent Dieu.

12. Disant : Amen la bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l'action de grâces et l'honneur, et la puissance, et la force a notre Dieu aux siècles des siècles Amen.

13. . Et l'un des anciens répondit, me disant : Ceux-ci, revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ?

14. Et je lui dis : Seigneur! toi, tu le sais et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de l'affliction grande et ils ont lavé leurs robes et ils ont blanchi leurs robes dans le sang de l'Agneau.

15. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils Le servent jour et nuit dans son temple ; et Celui qui est assis sur le trône habitera sur eux.

16. Ils n'auront plus faim, et ils n'auront plus soif et point ne tombera sur eux le soleil, ni aucune chaleur.

17. Parce que l'Agneau, qui est dans le milieu du trône, les paîtra et les conduira vers de vivantes fontaines d'eaux et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

Vers. 7:1. Après ces choses, je vis quatre Anges qui se tenaient sur les quatre angles de la terre, signifie maintenant tout le Ciel en effort pour faire le Jugement Dernier sur ceux qui étaient dans le Monde des esprits. Suivent maintenant sur l'état du Monde spirituel, immédiatement avant le Jugement Dernier, plusieurs choses que personne ne peut savoir qu'au moyen d'une révélation faite par le Seigneur ; et comme il m'a été donné de voir comment a été fait le Jugement Dernier, et de voir aussi les changements qui l'ont précédé ,et les ordinations qui l'ont suivi, je peux par conséquent rapporter ce qui est signifié par toutes les choses qui sont dans ce Chapitre et dans les Chapitres suivants. Ici, par les quatre Anges est signifié tout le Ciel ; par les quatre Angles de la terre est signifié tout le Monde des esprits, qui tient le milieu entre le Ciel et l'Enfer ; car le Jugement Dernier a été fait sur ceux qui étaient dans le Monde des esprits, et non sur qui que ce soit dans le Ciel, ni sur qui que ce soit dans l'Enfer : si par les Anges il est signifié le Ciel, c'est parce que par l'Ange dans le sens suprême il est entendu le Seigneur quant au Divin Humain, No. 344 ; et comme le Ciel est Ciel d'après le Seigneur, par les Anges aussi est signifié le Ciel : si par les quatre Anges, ici, il est signifié tout le Ciel, c'est parce qu'ils furent vus se tenant sur les quatre Angles de la terre, et que par les quatre Angles sont signifiées les quatre Plages. S'il est signifié que tout le Ciel était alors en effort pour faire le Jugement Dernier, c'est parce que le Seigneur, quand le Jugement allait avoir lieu, fit approcher les Cieux sur le Monde des esprits, et que par l'approche des Cieux il s'opéra chez ceux qui étaient au-dessous un tel changement de l'état des intérieurs appartenant au mental, qu'ils ne virent que des terreurs devant leurs yeux. Que les Angles signifient les plages, et que par suite les quatre angles signifient toutes les plages, on peut le voir par les passages suivants :

— « Vous mesurerez, hors de la ville, l'ANGLE vers l'orient, l'ANGLE vers le midi, l'ANGLE vers l'occident, et l'ANGLE vers le septentrion. » — Nombres 35:5.

— « Tu feras les ais pour l'Habitacle, vingt ais pour l'ANGLE du midi, et pour l'ANGLE du septentrion vingt ais. » — Exode 26:18, 20, 23.

— « Et le Parvis à l'ANGLE du midi, à l'ANGLE du septentrion, à l'ANGLE de l'occident, et à l'ANGLE de l'orient. » — Exode 22:9, 11, 12, 13.

— Les quatre Plages sont aussi appelées souvent les quatre Angles dans Ézéchiel ; par exemple, — Chapitre 47:18, 19, 20 ; et Chapitre 48.

— Comme les Angles signifient les plages, c'est aussi pour cela qu'ils signifient toutes choses, ainsi toutes les choses du Ciel ou de l'Enfer, soit du bien et du vrai (ou du mal et du faux), c'est évident par ces passages :

— « Satan sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre ANGLES de la terre. » — Apocalypse 20:8.

— « Je retrancherai les nations, et dévastés seront leurs ANGLES. » — Zéphanie 3:6.

— « Israël fut réuni comme un seul homme, et ils se tinrent, les ANGLES de tout le peuple. » — Juges 20:1-2.

— « Il s'élèvera un sceptre d'Israël, lequel brisera les ANGLES de Moab. » — Nombres 24:17.

— « Jour de trompette et de clameur sur les ANGLES élevés. » — Zéphanie 1:16.

— « A l'extrémité des ANGLES je les rejetterai. » — Deutéronome 32:26.

— Que l'Angle signifie le dernier qui soutient les supérieurs, comme le fondement la maison, et par conséquent toutes choses, on le voit clairement par ces passages :

— « Je vais fonder en Sion une PIERRE D'ANGLE de prix, de fondation fondée. » — Ésaïe 28:16.

— « On ne prendra point de toi la pierre pour l'ANGLE. » — Jérémie 51:26.

— « De Jehudah viendra la PIERRE ANGULAIRE. » — Zacharie 10:4.

— « La Pierre qu'ils ont rejetée est devenue tête d'ANGLE. » — Psaumes 118:22 ; Matthieu 21:42 ; Marc 12:10 ; Luc 20:17-18.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3563

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3563. Et il dit : La voix, la voix de, Jacob, et les mains, les mains d'Esaü, signifie que l'intellectuel y appartient au vrai qui est au dedans, et que le volontaire y appartient au bien qui est au dehors, ainsi en ordre renversé : on le voit en ce que la voix se dit du vrai, et que la main se dit du bien : que la voix se dise du vrai, cela est évident d'après ce qui a été rapporté dans la Première Partie, numéros 219, 220, et parce qu'il est dit la voix, la voix de Jacob, par lequel est représenté le vrai naturel, ainsi qu'il a été montré ci-dessus çà et là ; et que la main se dise du bien, cela est évident en ce que la main signifie la puissance et la faculté, numéros 879, 3541, lesquelles ne proviennent que du bien : par le bien toute puissance et toute faculté sont au vrai, quoiqu'elles se manifestent par le vrai ; et aussi en ce qu'il est dit les mains, les mains d'Esaü, par lequel est représenté le bien, ainsi qu'il a été aussi montré ci-dessus : que ce bien et ce vrai soient en ordre renversé, cela est évident, en ce qu'il est selon l'ordre que le bien qui appartient à la volonté soit au dedans, et que le vrai qui appartient à l'entendement soit au dehors ; mais ces choses, ainsi qu'il a déjà été dit, sont de celles qui, parce qu'il est peu d'hommes qui en aient quelque connaissance, ne peuvent être exposées de manière à être saisies, car lors même qu'elles seraient exposées très-clairement, elles ne sont cependant pas comprises, parce que la connaissance manque ; mais néanmoins il faut dire comment la chose se passe, puisqu'il en est question : le Bien du Naturel n'existe chez l'homme que par le Bien intérieur, c'est-à-dire par le Bien du Rationnel ; il est évident que le Naturel n'a point le bien d'autre part ; mais l'Influx fait que là le bien est tel qu'est le naturel ; et comme le Bien du Naturel ne vient pas d'autre part, le Vrai du Naturel vient aussi de là, car où est le bien là est le vrai, il faut qu'il y ait l'un et l'autre pour que quelque chose existe ; mais l'Influx fait aussi que là le vrai est tel qu'est le naturel. Voici quel est l'Influx : le Bien du Rationnel influe dans le Naturel par un double chemin, savoir, par un chemin très-court dans le bien même du naturel, ainsi immédiatement, et par le bien du naturel là dans le vrai ; c'est ce bien et ce vrai qui sont représentés par Esaü et par sa chasse : le Bien du Rationnel influe aussi dans le Naturel par un chemin moins court, savoir, par le Vrai du Rationnel, et par cet influx il forme quelque chose de semblable au bien, mais c'est un vrai : selon l'ordre il arrive ainsi que le Bien du Rationnel influe dans le Bien du Naturel, et en même temps dans le Vrai immédiatement, et aussi par le Vrai du Rationnel dans le bien là, ainsi médiatement, pareillement dans le Vrai du naturel immédiatement et médiatement ; quand cela arrive ainsi, l'influx est selon l'ordre ; tel est l'influx chez ceux qui ont été régénérés ; mais avant qu'ils aient été régénérés, l'influx est autre, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, c'est-à-dire que le Bien du Rationnel influe, non pas immédiatement dans le Bien du Naturel, mais médiatement par le Vrai du Rationnel, et présente ainsi dans le naturel quelque chose de semblable au bien ; cependant ce n'est pas un bien réel, et le vrai qui en provient n'est pas un vrai réel, néanmoins c'est quelque chose qui certes a intimement le bien, d'après l'influx par le vrai du Rationnel, mais qui n'a rien de plus ; aussi est-ce pour cela que le bien qui y existe sous une autre forme, savoir, au dehors comme le bien qui est représenté par Esaü, et au dedans comme le vrai qui est représenté par Jacob ; et comme cela n'est pas selon l'ordre, il est dit que le bien et le vrai sont en ordre inverse ; mais néanmoins, considéré sous ce rapport que l'homme ne peut être régénéré que de cette manière et non autrement, cela est selon l'ordre. Je sais que ces choses, quoiqu'elles aient été présentées clairement, et qu'en conséquence elles puissent être clairement perçues par ceux qui sont dans la connaissance de ces choses, sont néanmoins obscures pour ceux qui ne savent pas ce que c'est que l'influx, et plus obscures pour ceux qui ne savent pas que le Rationnel est distinct du Naturel, et encore plus obscures pour ceux qui n'ont aucune idée distincte du bien et du vrai : toutefois, en considérant seulement les affections que l'on a dans l'état qui précède la régénération, on peut voir clairement quel est le Bien naturel et quel est le Vrai naturel dans cet état ; quand l'homme est affecté du vrai, non pour les fins de la vie, mais pour d'autres fins, par exemple pour devenir savant, et cela d'après une certaine affection d'émulation, ou d'après une certaine jalousie enfantine, et aussi d'après une certaine affection de gloire, alors le bien du naturel et le vrai du naturel sont dans un ordre tel que celui qui est ici représenté par Jacob, c'est-à-dire dans un ordre renversé respectivement, savoir, en ce qu'alors le volontaire qui appartient au bien est au dehors, et que l'intellectuel qui appartient au vrai est au-dedans ; mais dans l'état qui suit la régénération, il en est tout autrement ; alors, non-seulement l'homme est affecté du vrai pour les fins de la vie, mais il est encore plus affecté du bien même de la vie, et les affections précédentes, savoir, d'émulation, de jalousie enfantine et de gloire, se séparent, et cela au point qu'il semble, pour ainsi dire, qu'elles ont été dissipées, car alors le bien qui appartient à la volonté est au-dedans, et le vrai qui appartient à l'entendement est au dehors, mais toujours de manière que le vrai fait un avec le bien, parce qu'il provient du bien : c'est cet ordre qui est le réel ; et l'ordre précédent tend à former cet ordre réel, car le volontaire, qui alors est au dehors, admet plusieurs choses qui servent pour la régénération, il est comme une éponge qui absorbe les eaux tant limpides que bourbeuses ; ainsi il admet des choses qui autrement seraient rejetées, et qui cependant servent pour moyens et aussi pour la formation des idées sur les biens et les vrais, et en outre pour d'autres usages.

  
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