Bibla

 

Jérémie 51:4

Studimi

       

4 Et les blessés à mort tomberont au pays des Caldéens; et les transpercés [tomberont] dans ses places;

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4748

Studioni këtë pasazh

  
/ 10837  
  

4748. Et leurs chameaux portaient des aromates, de la résine, et du stacté, signifie les vrais intérieurs naturels : on le voit par la signification des chameaux, en ce qu'ils sont en général les choses qui appartiennent à l'homme naturel et qui servent à l'homme spirituel, et en particulier les scientifiques communs dans l'homme naturel, numéro 3048, 3071, , 3143, 3145, 4156 ; et par la signification des aromates, de la résine et du stade, en ce qu'ils sont les vrais intérieurs naturels qui y ont été conjoints au bien, ainsi qu'il va être montré. Chez les Anciens, des choses suaves et odoriférantes étaient employées dans leur culte sacré, de là leurs encens et leurs parfums ; des choses semblables étaient aussi mêlées avec les huiles qui servaient à leurs onctions ; mais aujourd'hui l'on ne sait pas d'où venait cet usage ; et cela, parce qu'on ignore entièrement que les pratiques du culte chez les Anciens tiraient leur origine des spirituels et des célestes qui sont dans les cieux, et qu'elles y correspondaient ; l'homme s'est tellement éloigné des spirituels et des célestes, et est tellement plongé dans les naturels, les mondains et les corporels, qu'il est dans l'obscur, et qu'il en est un grand nombre qui nient l'existence du spirituel et du céleste. Si les Anciens ont employé des encens et des parfums dans les rites sacrés, cela vient de ce que l'odeur correspond à la perception, l'odeur suave, comme celle des aromates de divers genres, à une perception agréable et agréée, telle qu'est celle du vrai d'après le bien ou de La foi d'après la charité ; et même telle est la correspondance, que dans l'autre vie, toutes les fois qu'il plaît au Seigneur, les perceptions elles-mêmes sont changées en odeurs ; voir sur ce sujet ce qui a déjà été dit d'après l'expérience, numéro 925, 1514, 1517, 1518, 1519, 3577, . Quant à ce que signifient en particulier ici les aromates, la résine et le stacté, on peut le voir par les autres passages où ces mots se trouvent en général, ils signifient les vrais intérieurs dans le naturel, mais qui procèdent du bien là, car les vrais par eux-mêmes ne font point cela, mais c'est le bien qui le fait par les vrais ; de là les variétés sont selon la qualité du vrai conjoint au bien, et par conséquent selon la qualité du bien, car le bien a sa qualité par les vrais. Comme Giléad signifie le bien extérieur tel qu'est celui qui appartient aux sensuels, et qui est appelé chose agréable (volupe) numéro 4117, 4124, et que l'Egypte dans le sens bon signifie les scientifiques, qui sont les vrais externes de l'homme naturel correspondants à ce bien, ou concordants avec ce bien, numéro 1462, c'est pour cela que par les Jischmaélites de Giléad portant sur des chameaux des aromates en Egypte, il est signifié que les vrais intérieurs provenant de leurs scientifiques étaient portés vers les scientifiques qui sont signifiés par l'Egypte, et dont il va être parlé. Les vrais intérieurs sont les conclusions tirées des vrais extérieurs ou des scientifiques, car les scientifiques de l'homme naturel sont les moyens qui servent à conclure et par conséquent à examiner les intérieurs, de même que quand quelqu'un examine l'intention d'un autre dans sa physionomie, dans la vibration de la lumière de ses yeux, et dans la vie du son quand il parle, et des gestes quand il agit. Comme tels sont les vrais par lesquels le naturel de l'homme est perfectionné et aussi amendé, c'est pour cela que la guérison est attribuée aux aromates de cette sorte ; par exemple, à la résine, dans Jérémie :

« Est-ce qu'il n'y a pas de Résine balsamique en Giléad ? Est-ce qu'il n'y a pas de Médecin là ? Pourquoi la santé de mon peuple ne monte-t-elle pas ? » - Jérémie 8:22.

Dans le Même :

« Monte à Giléad, et prends de la résine, vierge fille de l'Egypte ; en vain tu as multiplié les médicaments, point de guérison pour toi. » - Jérémie 46:11.

Dans le Même :

« Tout à coup elle est tombée, Babel, et elle a été brisée ; poussez des hurlements sur elle, prenez de la résine pour sa douleur, peut-être guérira-t-elle ? » - Jérémie 51:8.

Que des choses semblables signifient des spirituels, on le voit clairement dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babel, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises ; marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et s'écarlate, et tout bois de Thya, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre, et du cinnamome, et des parfums, et des essences, et de l'encens et du vin, et de l'huile, et de la fleur de farine, et du froment, et des bêtes de charge, et des brebis, et des chevaux, et des chariots, et des corps, et des âmes d'hommes. » - Apocalypse 18:11-12, 13.

Ces marchandises n'auraient pas été recensées d'une manière si spéciale, si chacune n'avait signifié des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans son Église, autrement ce serait des mots d'aucune valeur ; il est notoire que Babel signifie ceux qui ont détourné tout culte du Seigneur vers le culte d'eux-mêmes, et ainsi ceux qui sont dans un interne profane en même temps que dans un externe saint ; c'est pourquoi leurs marchandises signifient les choses qu'ils ont inventées avec étude et artifice pour le culte d'eux-mêmes, et aussi les doctrinaux, et les connaissances du bien et du vrai d'après la Parole, qu'ils ont perverties en leur faveur, ainsi chaque marchandise qui est mentionnée dans ce passage signifie de telles choses en particulier, et le cinnamome, les parfums, les essences de l'encens, signifient les vrais qui procèdent du bien, mais chez ceux de Babel les vrais pervertis et les faux d'après le mal. Il en est de même de ce qui est rapporté des marchandises de Tyr, dans Ézéchiel :

« Jehudah et la terre d'Israël ont été les négociants en froment de Minnith et de Pannag ; en miel et en huile, et en Résine ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:17.

Ici aussi la résine signifie le vrai d'après le bien ; pour celui qui ne croit pas au sens interne de la Parole toutes ces expressions doivent être des mots nus, par conséquent des vases dans l'intérieur desquels il n'y a rien, lorsque cependant il y a en eux des Divins, des célestes et des spirituels.

  
/ 10837  
  

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcana Coelestia #10254

Studioni këtë pasazh

  
/ 10837  
  

10254. 'And sweet-smelling cinnamon' means the perception of and affection for natural truth. This is clear from the meaning of 'sweet-smelling cinnamon' as the perception of and affection for natural truth, which is the interior truth of the external man. A person has life on a sensory level and life on a natural level. Both belong to the external man, but the life on the sensory level is exterior, deriving its truths from objects that exist on the planet and in the body, whereas the life on the natural level is interior, deriving its truths from the causes of which those objects are the effects. The life of the internal man is in like manner exterior and interior. The exterior derives its truths from those things that exist in the lowest parts of heaven, whereas the interior derives them from those things that exist in the interior parts of heaven. These truths within the internal man are meant by the fragrances which follow.

[2] The reason why 'sweet-smelling cinnamon' means the perception of and affection for truth is that 'a sweet smell' means a pleasing perception. A pleasing perception arises from the affection belonging to love, for if perception has any other origin it does not bring any pleasure.

All odours mean perception, see 3577, 4626, 4748.

Pleasing odours mean the perception of truth arising from good, 1514, 1517-1519, 4628, 10054, thus from the affection belonging to love.

The spheres belonging to perceptions are converted among spirits and angels into odours, 4626.

[3] In addition it should be recognized that all the sweet-smelling substances from which the anointing oil was prepared belong to the celestial group, that is, to things of the celestial kingdom, whereas the sweet-smelling substances from which the incense was made belong to the spiritual group, that is, to things of the spiritual kingdom. This also is why in the original language the term that is used to denote the spices from which the anointing oil was prepared is different and has a different root from the term used to denote the spices from which the incense was made. For in the Word there are particular terms which serve to express things of the celestial kingdom and particular terms that serve to express those of the spiritual kingdom; and there are others common to both. But to know which of these is which, one must recognize that heaven is divided into two kingdoms, as is the Church, and that the dominant essential in the celestial kingdom is the good of love to the Lord, whereas in the spiritual kingdom it is the good of charity towards the neighbour. How these differ from each other, see in the places referred to in 9277.

[4] The fact that the spice named here means the perception of and affection for celestial truth is clear in Isaiah,

Instead of spice 1 there will be rottenness, and instead of a girdle, a falling apart, and instead of well-set hair 2 , baldness. Isaiah 3:24.

This refers to the daughters of Zion, by whom the celestial Church is meant, at this point when it has been perverted. Therefore the word used for spice is the same as that in the present verse in Exodus. 'Instead of spice there will be rottenness' means that instead of the perception of and affection for truth springing from good, and of the life these bring with them, there will be a perception of and affection for falsity arising from evil, which holds no life at all within it.

[5] In Ezekiel,

The traders of Sheba and Raamah, traders with the best of every spice, and with [every] precious stone, and gold, ... Ezekiel 27:22.

These things were said in reference to Tyre, by which cognitions or knowledge of goodness and truth within the Church are meant, 'Sheba and Raamah' meaning those with whom cognitions of celestial things exist.

[6] The like is meant where the queen of Sheba is referred to in the first Book of Kings,

The queen of Sheba gave Solomon a hundred and twenty talents of gold, and a very large quantity of spices, and precious stones. No quantity of spices such as this came ever again. 1 Kings 10:10.

'Sheba' means primarily those with whom cognitions of celestial things exist, see 1171, 3240.

From all this it is evident that these spices from which the anointing oil was prepared mean the perception of and affection for truth such as exist with those who are in the Lord's celestial kingdom.

[7] The reason why the sweet-smelling substances used in the preparation of the anointing oil - which were myrrh of the highest quality, sweet-smelling cinnamon, sweet-smelling calamus, and cassia - belong to the celestial group, that is, to things of the Lord's celestial kingdom, is that the anointing oil was the sign of the Divine Good of Divine Love within the Lord, which in heaven is His Divine Celestial. For this meaning of 'the anointing oil', see 9954, 10019.

Fusnotat:

1. i.e. the odour or perfume from it

2. literally, instead of the work of plaited [hair]

  
/ 10837  
  

Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.