Bibla

 

Jérémie 51:3

Studimi

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #2547

Studioni këtë pasazh

  
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2547. Que tu aies amené sur moi et sur mon royaume un grand péché, signifie qu'ainsi la doctrine de la foi et tous les doctrinaux étaient en péril : on le voit par la signification d'Abimélech, qui est ici moi, en ce qu'il est la doctrine de la foi, et par la signification du royaume, en ce qu'il est le vrai de la doctrine ou le doctrinal. Que le Royaume dans le sens interne signifie les vrais de la doctrine, et dans un sens opposé les faux de la doctrine, c'est ce que prouve la Parole, par exemple, dans Jérémie :

« Il (est) le Formateur de toutes choses, et le sceptre de son héritage ; Jéhovah Sébaoth » (est) son nom. Tu M'(es) un marteau, des armes de guerre, et je disperserai par Toi les nations, et je détruirai par Toi les Royaumes. » - Jérémie 51:19-20.

Là, il s'agit du Seigneur, et il est évident que ce ne sont ni les nations qu'il doit disperser ni les royaumes qu'il doit détruire, mais les choses qui sont signifiées par les nations et par les royaumes, savoir, les maux et les faux qui appartiennent à la doctrine.

Dans Ézéchiel :

« Voici, je vais prendre les fils d'Israël d'entre les nations où ils sont allés, et je les rassemblerai de tous les alentours, et je les amènerai en leur terre ; je les ferai en une seule Nation dans la terre, dans les montagnes d'Israël, et un seul Roi sera sur eux tous en Roi, et ils ne seront plus en deux Nations, et ils ne seront plus divisés en deux Royaumes. » - Ézéchiel 37:21-22.

Israël, c'est l'Eglise spirituelle ; la Nation, c'est le bien de cette Eglise ou de la doctrine. Que les nations soient les biens, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; le Royaume désigne les vrais du bien ; il est évident que là les nations et les royaumes signifient autre chose que des nations et des royaumes ; car il est dit des fils d'Israël ou des Israélites, qu'ils seront rassemblés et ramenés sur leur terre, eux qui cependant, dispersés parmi les nations sont devenus nations.

Dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, Royaume contre Royaume. » - Ésaïe 19:2.

Là, l'Egypte désigne les raisonnements d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, numéros 1164, 1165, 1186 ; la ville, c'est le doctrinal, ici un doctrinal hérétique, numéros 402, 2268, 2450. Le royaume, c'est le faux du doctrinal ; de la ville contre ville et royaume contre royaume, signifie que les hérésies et les faux combattront les unes contre les autres ; il en est de même que des paroles prononcées par le Seigneur sur la Consommation du siècle, dans Matthieu :

« Une Nation s'élèvera contre une Nation et un Royaume contre un Royaume. » - Matthieu 24:7.

Ce sont les maux contre les maux et les faux contre les faux. Ce que Daniel a prophétisé sur les quatre Royaumes [Il manque du texte ici], - et sur les Royaumes de Médie et de Perse, - .

sur les Royaumes du Roi du midi et du Roi du septentrion, - Chapitre , , [Il manque du texte ici], ; ,

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #2724

Studioni këtë pasazh

  
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2724. Et il invoqua là le Nom du Dieu d'éternité, signifie le culte qui en procède : on le voit par la signification d'invoquer le Nom de Dieu, en ce que c'est le culte, numéro 440 : par le Nom, ceux qui étaient de l'Ancienne Eglise entendaient, non pas le Nom, mais toute la qualité, Voir numéros 144, 145, 440, 768, 1754, 1896, 2009 ; ainsi, par le nom de Dieu ils entendaient dans un seul ensemble tout ce par quoi Dieu recevait un culte, par conséquent tout ce qui appartient à l'amour et à la foi : mais quand l'interne du culte périt et qu'il ne resta que l'externe, on commença à n'entendre par le Nom de Dieu rien autre chose que le nom, au point qu'on adressait un culte au Nom lui-même, sans s'inquiéter par quel amour et par quelle foi on agissait ; en conséquence les nations commencèrent à se distinguer par des Noms de Dieux, et les Juifs et les Israélites se préférèrent à toutes les autres, par cela qu'ils rendaient un culte à Jéhovah, plaçant l'essentiel du culte à nommer et à invoquer le Nom, lorsque cependant le culte du Nom seul est un culte nul, pouvant exister même chez les plus méchants, qui par là profanent davantage : toutefois comme le Nom de Dieu signifie tout ce qui appartient au culte, c'est-à-dire, tout ce qui appartient à l'amour et à la foi, d'après lesquels on rend un culte, on voit de là ce qu'on doit entendre par ces paroles de l'Oraison Dominicale,

« Que ton Nom soit sanctifié ! » - Matthieu 6:9.

Et par celles-ci que le Seigneur prononça :

« Vous serez haïs de tous à cause de mon Nom. » - Matthieu 10:22.

« Si deux d'entre vous sont d'accord en mon Nom sur la terre, quelle que soit la chose qu'ils aient demandée, elle leur sera faite par mon Père qui est dans les cieux : où deux ou trois sont assemblés en mon Nom, j'y suis au milieu d'eux. » - Matthieu 18:19-20.

« Quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou épouse, ou enfants, ou champs, à cause de mon Nom, recevra le centuple, et il possédera la vie éternelle en héritage. » - Matthieu 19:29.

« Hosanna au Fils de David ! Béni (soit) celui qui vient au Nom du Seigneur. » - Matthieu 11:9.

« Jésus dit : Vous ne me verrez plus désormais jusqu'à ce que vous disiez : Béni (soit) celui qui vient au Nom du Seigneur. » - Matthieu 23:39.

« Vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon Nom ; même alors beaucoup se scandaliseront, et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres ; et tout cela à cause de mon Nom. » - Matthieu 24:9-10.

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en Son Nom. » - Jean 1:12.

Celui qui ne croit point est déjà jugé, parce qu'il n'a point cru au Nom du Fils Unique de Dieu. » - Jean 3:17-18.

« Jésus dit : Tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai. » - Jean 14:14, , 24, 26-27.

« Jésus dit : J'ai manifesté ton Nom aux hommes. » - Jean 17:6.

Père Saint, conserve en ton Nom ceux que tu M'as donnés, afin qu'ils soient un, comme nous. » - Jean 17:11-12.

« Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu M'as aimé soit en eux, et Moi en eux. » - Jean 17:26.

« Afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son Nom. » - Jean 20:31 :

Sans parler de plusieurs passages de l'Ancien Testament, dans lesquels par le Nom de Jéhovah et de Dieu, est entendu, non pas le Nom, mais tout ce qui appartient à l'amour et à la foi, dont procède le culte. Quant à ceux qui rendent un culte au Nom un seul sans l'amour ni la foi, il en est ainsi parlé dans Matthieu : Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! Par ton Nom, n'avons-nous pas prophétisé ? Et par ton Nom n'avons-nous pas chassé les démons ? Et en ton Nom n'avons-nous pas fait plusieurs miracles ? Mais je leur dirai : Je ne vous connais point, retirez-vous de Moi, ouvriers d'iniquité. » - Matthieu 7:22-23.

Lorsque, comme il a été dit, l'homme de l'Eglise d'Interne devint Externe, et commença à placer le culte dans le Nom seul, on ne reconnut plus un seul Dieu, mais on en eut plusieurs ; en effet, il était de coutume, chez les Anciens, d'ajouter quelque chose au Nom de Jéhovah, et de se rappeler ainsi quelque bienfait ou quel qu’attribut de Jéhovah, comme ici :

« Il invoqua le Nom du Dieu d'éternité.

Dans le Chapitre suivant, 22 :

« Abraham appela le nom de ce lieu : Jéhovah-Jirah, c'est-à-dire, il verra, » - Genèse 2:14.

« Moïse bâtit un Autel, et il appela son nom, Jéhovah-Nissi, c'est-à-dire, mon étendard. » - Exode 17:15.

Guidéon bâtit un Autel à Jéhovah, et il l'appela Jéhovah-Schalom, c'est-à-dire, « de la paix. » - Juges 6:24.

Outre d'autres passages ; de là vint que ceux qui plaçaient le culte dans le Nom seul, reconnaissaient tant de Dieux ; et de là vint aussi que chez les Gentils, surtout dans la Grèce et à Rome, on a reconnu et adoré tant de Dieux, lorsque cependant l'Ancienne Eglise, d'où sont sorties ces épithètes, n'a jamais rendu de culte qu'à un seul Dieu vénéré sous tant de Noms, et cela, parce que par le Nom elle entendait la qualité.

  
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