Bibla

 

Jérémie 51:15

Studimi

       

15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1326

Studioni këtë pasazh

  
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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1259

Studioni këtë pasazh

  
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1259. Or, voici pourquoi les Nations signifient les biens et les maux dans le culte.

Dans les temps très-anciens les hommes habitaient distingués en nations, en familles et en maisons, comme je l'ai dit précédemment ; c'était pour que l'Eglise sur la terre représentât le Royaume du Seigneur, où tous ont été disposés en sociétés, et ces sociétés en de plus grandes, et celles-ci en de plus grandes encore, et même selon les différences de l'amour et de la foi, en général et en particulier - Voir numéros 684, 685 - , et où, par conséquent tous ont été pareillement distingués comme en maisons, en familles et en nations. De là, les maisons, les familles et les nations signifient, dans la Parole, les biens de l'amour et de la foi qui procède de l'amour ; il y a une distinction bien marquée entre nation et peuple ; par nation est signifié le bien ou le mal ; et par peuple le vrai ou le faux ; et cette distinction est observée si constamment, que nulle part elle n'est négligée, comme on peut le voir par les passages suivants : ainsi dans Ésaïe :

« Il arrivera en ce jour-là que les Nations chercheront la Racine d'Ischaji, qui se tient pour enseigner des Peuples, et son repos » sera gloire. Il arrivera en ce jour-là que le Seigneur mettra encore sa main une seconde fois pour acquérir les restes de son Peuple, qui (aura été) laissé par Aschur, et par l'Egypte, et par Pathros, et par Kusch, et par Elam, et par Schinear, et par Chaoiath, et par les îles de la mer. Et il lèvera un étendard pour les Nations ; et il rassemblera les expulsés d'Israël, et il réunira les choses dispersées de Judah. » - Ésaïe 40:10-11, 12.

Là, les peuples sont pris pour les vérités de l'Eglise, et les nations pour les biens, et cette distinction y est manifeste. Il s'agit là du Royaume du Seigneur et de l'Eglise, et aussi, dans le sens universel, de tout homme régénéré ; les noms signifient les choses dont il a déjà été parlé ; Israël signifie les spirituels de l'Eglise, et Judah les célestes de cette Eglise.

Dans le Même :

« Ce Peuple, (ceux) » qui marchaient dans les ténèbres ont vu une grande lumière. Tu as multiplié la Nation ; tu as rendu grande son allégresse. » - Ésaïe 9:2-3.

Là, le peuple est pris pour les vérités, aussi est-il dit de lui : marcher dans les ténèbres et voir la lumière ; la nation est prise pour les biens.

Dans le Même :

« Que répondra-t-on aux envoyés de la Nation ? Que Jéhovah a fondé Zion, et que les » malheureux de son Peuple se confieront en elle. » - Ésaïe 14:32.

La nation désigne pareillement le bien, et le peuple le vrai.

Dans le Même :

« Jéhovah Zebaoth enlèvera dans cette montagne les faces de l'enveloppe, de l'enveloppe (qui est) sur tous les » Peuples, et le voile (qui est) étendu sur toutes les Nations. » - Ésaïe 25:7.

Il s’agit là de l'Eglise nouvelle ou de l'Eglise des nations ; le peuple désigne les vérités de cette Eglise, et les nations les biens.

Dans le Même :

« Ouvrez les portes pour qu'elle entre la » Nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:2.

La nation est mise là évidemment pour les biens.

Dans le Même :

« Toutes les » Nations se réuniront ensemble, et les Peuples s'assembleront. » - Ésaïe 43:9.

Il s’agit encore de l'Eglise des nations ; les nations désignent les biens de cette Eglise, et les peuples ses vérités ; et comme ces choses sont distinctes entre elles, il est question des unes et des autres, autrement ce serait une vaine répétition.

Dans le Même :

« Le Seigneur Jéhovah a dit : Voici, je lèverai ma main » vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les Peuples ; et ils porteront tes fils dans leurs sein, et transporteront tes filles » sur l'épaule. » - Ésaïe 49:22.

Il s’agit là du Royaume du Seigneur ; les nations désignent pareillement les biens, et les peuples les vérités.

Dans le Même :

« Tu t'élanceras à droite et à gauche, et ta semence aura en héritage les Nations, et l'on habitera les villes désolées. » - Ésaïe 54:3.

Il s’agit du Royaume du Seigneur et de l'Eglise qui est appelée Eglise des nations : que les nations soient prises pour les biens de la charité, ou, ce qui est la même chose, pour ceux chez qui sont les biens de la charité, c'est ce qui est évident en ce qu'il est dit que la semence, ou la foi, les aura en héritage ; les villes désignent les vérités.

Dans le Même :

« Voici, je l'ai donné Lui-même (comme) témoin aux Peuples, (comme) Prince et Législateur pour les Peuples ; voici, tu appelleras la Nation (que) tu ne connaissais pas, et les Nations » (qui) ne Te connaissaient pas accourront vers Toi. » - Ésaïe 55:4-5.

Il s’agit du Royaume du Seigneur ; les peuples désignent les vérités, et les nations les biens.

Dans l'Eglise, ceux qui sont doués du bien de la charité sont les nations, ceux qui sont doués des vérités de la foi sont les peuples, car les biens et les vérités sont attribuées selon les sujets chez lesquels ils sont.

Dans le Même :

« Les Nations marcheront à ta lumière, et les rois à la splendeur de ton lever ; alors tu verras et tu seras dans l'abondance, et ton cœur s'étonnera et se dilatera de ce que la multitude de la mer » se tournera vers Toi ; les armées des Nations viendront à Toi » - Ésaïe 60:3, 5.

Il s’agit du Royaume du Seigneur et de l'Eglise des nations ; là, les nations désignent les biens ; les rois, qui sont les chefs des peuples, désignent les vérités.

Dans Zéphanie :

« Les restes de mon Peuple les pilleront, et les résidus de ma Nation les auront en héritage. » - Zéphanie 2:9.

Dans Zacharie :

« Plusieurs » Peuples et de nombreuses Nations viendront pour chercher Jéhovah Zebaoth dans Jérusalem. » - Zacharie 8:22.

Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur et l'Eglise ; les peuples désignent ceux qui sont dans les vérités de la foi, et les nations ceux qui sont dans le bien de la charité ; aussi sont-ils nommés distinctement.

Dans David :

« Tu m'as délivré des contestations du Peuple ; tu » me mettras à la tête des Nations ; Mon Peuple (que) je n'avais pas connu me servira. » - Psaumes 18:44.

De même, le peuple désigne ceux qui sont dans les vérités, et les nations ceux qui sont dans le bien ; et comme le vrai et le bien constituent l'homme de l'Eglise, il est parlé de l'un et de l'autre.

Dans le Même :

« Les Peuples Te confesseront, ô Dieu ! Tous ces Peuples Te confesseront ; les Nations seront dans l'allégresse et dans la jubilation, parce que tu jugeras les Peuples en droiture, et que tu conduiras les Nations dans la terre. » - Psaumes 67:4-5.

Les peuples désignent évidemment ceux qui sont dans les vérités de la foi, et les nations ceux qui sont dans le bien de la charité.

Dans Moïse :

« Souviens-toi des jours de l'éternité ; ayez l'intelligence des années de génération et de génération ; interroge ton père et il te (le) déclarera, et tes vieillards et ils te (le) diront : lorsque » le Très-Haut donnait l'héritage aux Nations, et qu'il séparait les fils de l'homme, il établit les bornes des Peuples selon le nombre des fils d'Israël.

Deutéronome 32:7-8.

Là, il s'agit de la Très-Ancienne Eglise et des Eglises Anciennes, qui sont les jours de l'éternité et les années de génération et de génération ; dans ces Eglises, on appela nations ceux qui étaient dans le bien de la charité et auxquels l'héritage était donné, et l'on nomma fils de l'homme et ensuite peuples ceux qui étaient dans les vérités de la foi procédant de la charité. Comme les nations signifient les biens de l'Eglise, et les peuples les vérités, voilà pourquoi il a été dit d'Esaü et de Jacob, lorsqu'ils étaient encore dans le sein maternel :

« Deux Nations sont dans ton sein, et deux Peuples (sortant) de tes entrailles seront divisés. » - Genèse 25:23.

On peut maintenant voir par ce qui précède ce que c'est que l'Eglise des nations dans son véritable sens ; la Très-Ancienne Eglise fut la véritable Eglise des nations ; puis ce fut l'Eglise Ancienne. Comme on appelle nations ceux qui sont dans la charité, et peuples ceux qui sont dans la foi, le Sacerdoce du Seigneur se dit au sujet des nations, parce qu'il est un attribut des célestes qui sont les biens, et la Royauté du Seigneur se dit au sujet des peuples, parce qu'elle est un attribut des spirituels qui sont les vérités ; c'est même ce qui a été représenté dans l'Eglise Judaïque ; les Juifs ont été Nation avant d'avoir des rois, mais après qu'ils eurent accepté des rois, il sont devenus peuple.

  
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