Bibla

 

Jérémie 51:11

Studimi

       

11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #6508

Studioni këtë pasazh

  
/ 10837  
  

6508. Soixante-dix jours, signifie l'état plein : cela est évident par la signification de soixante-dix : en effet, ce nombre enveloppe la même chose que sept, et sept signifie une période en-tière depuis le commencement jusqu'à la fin, ainsi un état plein, numéros 728, 2044, 3845 ; que les nombres dans la Parole signifient des choses, on le voit, numéros 1963, 1988, 2075, 2252, 3252, 4264, 4495, 4670, 5265, 6175 ; et que les nombres multipliés signifient la même chose que les nombres simples dont ils sont composés, on le voit, N05 5291, 5335, 5708, ainsi soixante-dix la même chose que sept. Que soixante-dix soit une période entière, ainsi un état plein, cela est encore évident par ces passages ; dans Ésaïe :

« Il arrivera qu'en ce jour-là à l'oubli sera livrée Tyr pendant soixante dix années, selon les jours d'un seul roi : à la fin des soixante dix années, il y aura pour Tyr la chanson de la prostituée ; car il arrivera qu'à la fin des soixante-dix années, Jéhovah visitera Tyr. “ - Ésaïe 23:15, 17 ;

-Tyr, ce sont les connaissances du bien et du vrai qui appartiennent à l'Église, numéro 1201, lesquelles seront livrées à l'oubli ; les soixante-dix ans sont une période entière depuis le commencement jusqu'à la fin ; selon les jours d'un seul roi, c'est l'état du vrai au dedans l'Église, car les jours sont l'état, numéro 6505, et le Roi est le vrai, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 5044, 5068, 6148 ; quiconque réfléchit peut voir que par Tyr il n'est pas entendu Tyr, et que sans le sens interne on ne peut comprendre ce que c'est que Tyr livrée à l'oubli pendant soixante-dix années, ni ce que c'est que cet oubli selon les jours d'un seul roi, ni ce que c'est que le reste du passage.

Dans Jérémie :

« Toute cette terre sera en désolation et en dévastation, et ces nations serviront le » roi de Babel soixante-dix années ; et il arrivera que, quand auront été accomplies soixante-dix années, je visiterai sur le Roi de Babel et sur cette nation leur iniquité. » - Jérémie 25:11, ;

Les soixante-dix années sont l'état plein de la désolation et de la dévastation ; la captivité de soixante-dix années que subit le peuple Juif signifiait cela.

Dans Daniel :

« Soixante-dix semaines ont été décidées sur ton peuple, et sur ta ville de sainteté, pour consommer la prévarication, et pour sceller les péchés, et pour expier l'iniquité, et pour amener la justice des siècles, et pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le saint des saints. " - Daniel 9:24.

soixante-dix, c'est évidemment l'état plein, ainsi la période entière avant que le Seigneur vienne ; de là, il est dit de Lui qu'il est venu dans la plénitude du temps ; que les soixante-dix semaines soient l'état plein, cela est évident d'après chacune des expressions de ce Verset, à savoir, que ce nombre de semaines a été décidé pour consommer la prévarication, puis pour expier l'iniquité, et pour amener la justice des siècles, pour sceller la vision et le prophète, pour oindre le saint des saints ; chacune de ces expressions enveloppe la plénitude : il en est aussi de môme des paroles qui suivent :

« Sache donc et perçois que, depuis la sortie de la Parole jusqu'à ce que soit rétablie et bâtie Jérusalem jusqu'au Messie Prince, (il y a) sept Semaines, » - Vers. 25.

Là, sept est l'état plein ; que sept signifie, comme soixante-dix, l'état plein, on vient de le voir ; ici Jérusalem est évidemment l'Église nouvelle, car Jérusalem ne fut pas alors bâtie, mais elle fut détruite.

  
/ 10837  
  

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4495

Studioni këtë pasazh

  
/ 10837  
  

4495. Il arriva au troisième jour, signifie le continu jusqu'à la fin : on le voit par la signification du troisième jour, en ce que c'est le complet depuis le commencement jusqu'à la fin, numéro 2788, par conséquent aussi le continu ; que le troisième jour ait cette signification, c'est ce que peuvent à peine croire ceux qui s'imaginent que les Historiques de la Parole sont seulement des historiques mondains, et qu'ils ne sont saints que parce qu'ils sont dans le Code sacré ; mais, dans les explications qui précèdent, il a été montré que non seulement les historiques de la Parole enveloppent eux-mêmes des spirituels et des célestes, qui ne se manifestent pas dans la lettre, mais qu'il en est aussi de même de tous les mots, et aussi de tous les nombres ; que la chose soit ainsi, c'est ce qui sera, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, encore plus évident dans les prophétiques, qui ne tiennent pas le mental dans le sens de la lettre quant à la série comme les historiques : que le nombre trois, comme aussi le nombre sept, et comme le nombre douze, enveloppe des arcanes, c'est ce qui peut être évident pour quiconque scrute la Parole quant à ses intérieurs ; et s'il y a des arcanes dans ces nombres, il s'ensuit qu'il y en a aussi dans tous les autres nombres qui sont dans la Parole, car la Parole est sainte dans tout ce qu'elle contient : parfois, quand j'ai conversé avec des Anges, des nombres m'ont apparu comme écrits devant les yeux, de même que ceux qui sont écrits sur le papier à la clarté du jour, et j'ai perçu que les choses mêmes, dont ils parlaient, tombaient dans ces nombres ; par cette expérience il m'a aussi été donné de savoir que chaque nombre, dans la Parole, contient quelque arcane ; c'est ce qu'on peut voir clairement par ces paroles dans Jean :

« Il mesura la muraille de la Sainte Jérusalem, cent quarante-quatre coudées, Mesure d'homme, c'est-à-dire, d'Ange, apoc. Jean 21:17 : et ailleurs :

« Que celui qui a de l'intelligence compte le nombre de la bête, car nombre d'homme il est, et son nombre est six cent soixante-six. » Jean 13:18 ; que le premier nombre, savoir, cent quarante-quatre, vienne de douze multiplié par lui-même, et que le nombre six cent soixante-six vienne du nombre trois et du nombre six, cela est évident ; quant à ce que ces nombres enveloppent de saint, on peut le voir d'après le saint du nombre douze, numéro 577, 2089, 2129 (fin). 2130 (fin). 3272, 3858, 3913, et d'après le saint du nombre trois, numéro 720, 901, 1825, 2788, 4010 ; parce que celui-ci, savoir, le nombre trois, signifiait le complet jusqu'à la fin, par conséquent une période, grande ou petite, c'est pour cela qu'il a été reçu dans l'Église représentative, et était employé toutes les fois qu'une telle chose était signifiée, et aussi dans la Parole, où toutes choses en général et en particulier ont une signification, comme on peut le voir par ces passages, où il est dit, que

“ Ils iraient le chemin de trois jours et sacrifieraient, Exode 3:18, 5:3 : que

“ Ils s'apprêteraient pour le troisième jour, parce que le troisième jour Jéhovah descendrait sur la montagne de Sinaï. Exode 19:11, 15-16, 18 : que

« de la Chair du sacrifice il ne sérait rien laissé au troisième jour. » Lévitique 7:16, 17, Lévitique 19:6-7 : que

« sur l'impur serait versée l'eau de séparation au troisième jour et au septième jour. » ; et que

« ceux qui avaient touché un homme tué dans le combat, devaient être purifiés le troisième jour et le septième jour. » ; que

« Josué ordonna au peuple de passer le Jourdain en trois jours, » Josué 1:11, 3:2 ; que

« Jéhovah appela trois fois Samuel, et trois fois Samuel courut vers Eli, et qu'à la troisième fois Eli comprit que Jéhovah appelait Samuel. » Josué : que

« Jonathan dit à David de se cacher dans un champ jusqu'au troisième soir ; qu'il enverrait vers lui le troisième lendemain, et lui dévoilerait l'intention de son père ; et que Jonathan lancerait alors sur le côté de la pierre trois flèches : que David après cela se prosterna trois fois à terre devant Jonathan. » Josué 1 Samuel 20:5, 12, 19, , 35-36, 41 : que

« trois choses furent proposées à David, pour qu'il en choisit une ; ou la famine pendant sept années, ou de fuir trois mois devant les ennemis, ou la peste dans la terre pendant trois jours. » 2 Samuel 24:11-12, 13 : que

« Roboam dit à l'Assemblée d'Israël, qui demandait à être allégée du joug de son père, de s'en aller et de revenir dans trois jours ; et qu'ils vinrent vers Roboam le troisième jour, comme avait dit le Roi : Revenez vers moi le troisième jour. » 1 Rois 12:5, 12 : que

« Elie se mesura sur le fils de la veuve trois fois. » 1 Rois 17:21 : que

« Élie dit de répandre de l'eau sur l'holocauste et sur les bois une troisième fois, et qu'ils le firent une troisième fois, » 1 Rois 18:34 : que

« Jonas fut dans le ventre de la baleine trois jours et trois nuits. » Jon. Jonas 2:1. Matthieu 12:40 : que

« Le Seigneur, parlant d'un homme qui avait planté une vigne, dit qu'il envoya trois fois des serviteurs, et ensuite son Fils. » Marc 12:2, 4, 5, Luc 20:12-13 : que

« Il a dit de Pierre, qu'il Le renierait trois fois. » Jean 13:38 : que

« Il a dit trois fois à Pierre : M'aimes-tu ? » Jean 21:15-16, 17. D'après ces passages et plusieurs autres dans la Parole, on peut voir que dans le nombre ternaire il y avait un arcane, et que par suite ce nombre a été reçu parmi les significatifs dans les Eglises Anciennes ; qu'il signifie une période entière de l'Église et des choses dans l'Église, ainsi une période grande ou petite, cela est évident ; par conséquent le complet, et aussi le continu jusqu'à la fin ; comme on le voit clairement dans Osée :

« Jéhovah nous vivifiera après deux jours, et le troisième jour il nous élèvera, et nous vivrons devant Lui. » Osée 6:2.

  
/ 10837