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Genèse 24

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1 Or Abraham devint vieux [et] fort avancé en âge; et l'Eternel avait béni Abraham en toutes choses.

2 Et Abraham dit au plus ancien des serviteurs de sa maison, qui avait le gouvernement de tout ce qui lui appartenait : Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse :

3 Et je te ferai jurer par l'Eternel, le Dieu des cieux, et le Dieu de la terre, que tu ne prendras point de femme pour mon fils, d'entre les filles des Cananéens, parmi lesquels j'habite.

4 Mais tu t'en iras en mon pays et vers mes parents, et tu y prendras une femme pour mon fils Isaac.

5 Et ce serviteur lui [répondit] : Peut-être que la femme ne voudra point me suivre en ce pays; me faudra-t-il nécessairement ramener ton fils au pays d'où tu es sorti?

6 Abraham lui dit : Garde-toi bien d'y ramener mon fils.

7 L'Eternel, le Dieu des cieux, qui m'a pris de la maison de mon père, et du pays de ma parenté, et qui m'a parlé, et juré, en disant : Je donnerai à ta postérité ce pays-ci, enverra lui-même son Ange devant toi, et tu prendras de là une femme pour mon fils.

8 Que si la femme ne veut pas te suivre, tu seras quitte de ce serment que je te fais faire. Quoi qu'il en soit, ne ramène point là mon fils.

9 Et le serviteur mit la main sous la cuisse d'Abraham son Seigneur, et lui jura suivant ces choses-là.

10 Alors le serviteur prit dix chameaux d'entre les chameaux de son maître, et s'en alla : car il avait tout le bien de son maître en son pouvoir. Il partit donc, et s'en alla en Mésopotamie, à la ville de Nacor.

11 Et il fit reposer les chameaux sur leurs genoux hors de la ville, près d'un puits d'eau, sur le soir, au temps que sortent celles qui vont puiser [de l'eau].

12 Et il dit : Ô Eternel! Dieu de mon Seigneur Abraham; fais que j'aie [une heureuse] rencontre aujourd'hui; et sois favorable à mon Seigneur Abraham.

13 Voici, je me tiendrai près de la fontaine d'eau, et les filles des gens de la ville sortiront pour puiser de l'eau.

14 Fais donc que la jeune fille à laquelle je dirai : Baisse, je te prie, ta cruche, afin que je boive, et qui me répondra : Bois, et même je donnerai à boire à tes chameaux; soit celle que tu as destinée à ton serviteur Isaac, et je connaîtrai à cela que tu as été favorable à mon Seigneur.

15 Et il arriva qu'avant qu'il eût achevé de parler, voici Rébecca fille de Béthuel, fils de Milca, femme de Nacor, frère d'Abraham, sortait ayant sa cruche sur son épaule.

16 Et la jeune fille était très-belle à voir, et vierge, et nul homme ne l'avait connue. Elle descendit donc à la fontaine, et comme elle remontait après avoir rempli sa cruche,

17 Le serviteur courut au-devant d'elle, et lui dit : Donne-moi, je te prie, un peu à boire de l'eau de ta cruche.

18 Et elle lui dit : Mon Seigneur, bois. Et ayant incontinent abaissé sa cruche sur sa main, elle lui donna à boire.

19 Et après qu'elle eut achevé de lui donner à boire, elle dit : J'en puiserai aussi pour tes chameaux, jusqu'à ce qu'ils aient achevé de boire.

20 Et ayant vidé promptement sa cruche dans l'auge, elle courut encore au puits pour puiser de [l'eau], et elle en puisa pour tous ses chameaux.

21 Et cet homme s'étonnait d'elle, [considérant], sans dire mot, pour savoir si l'Eternel aurait fait prospérer son voyage, ou non.

22 Et quand les chameaux eurent achevé de boire, cet homme prit une bague d'or, du poids d'un demi-[sicle], et deux bracelets [pour mettre] sur les mains de cette [fille], pesant dix [sicles] d'or.

23 Et il lui dit : De qui es-tu fille? Je te prie, fais-le moi savoir; n'y a-t-il point dans la maison de ton père de lieu pour nous loger?

24 Et elle lui répondit : Je suis fille de Béthuel, fils de Milca, qu'elle a enfanté à Nacor.

25 Et elle lui dit aussi : Il y a chez nous beaucoup de paille et de fourrage, et de la place pour loger.

26 Et cet homme s'inclina et se prosterna devant l'Eternel :

27 Et dit : Béni soit l'Eternel, le Dieu de mon Seigneur Abraham, qui n'a point cessé d'exercer sa gratuité et sa vérité envers mon Seigneur : et lors que j'étais en chemin, l'Eternel m'a conduit en la maison des frères de mon Seigneur.

28 Et la jeune fille courut, et rapporta toutes ces choses en la maison de sa mère.

29 Or Rébecca avait un frère nommé Laban, qui courut dehors vers cet homme près de la fontaine.

30 Car aussitôt qu'il eut vu la bague et les bracelets aux mains de sa sœur, et qu'il eut entendu les paroles de Rébecca sa sœur, qui avait dit : Cet homme m'a ainsi parlé, il le vint trouver; et voici, il était près des chameaux vers la fontaine.

31 Et il lui dit : Entre, béni de l'Eternel; pourquoi te tiens-tu dehors? J'ai préparé la maison, et un lieu pour tes chameaux.

32 L'homme donc entra dans la maison, et on désharnacha les chameaux, et on leur donna de la paille et du fourrage; et [on apporta] de l'eau, tant pour laver ses pieds, que les pieds de ceux qui étaient avec lui :

33 Et on lui présenta à manger. Mais il dit : Je ne mangerai point, que je n'aie dit ce que j'ai à dire. Et [Laban] dit : Parle.

34 Il dit donc : Je suis serviteur d'Abraham.

35 Or l'Eternel a béni abondamment mon Seigneur, et il est devenu grand; car il lui a donné des brebis, des bœufs, de l'argent, de l'or, des serviteurs, des servantes, des chameaux, et des ânes.

36 Et Sara, femme de mon Seigneur, a enfanté dans sa vieillesse à mon Seigneur un fils, auquel il a donné tout ce qu'il a.

37 Et mon Seigneur m'a fait jurer, en disant : Tu ne prendras point de femme pour mon fils d'entre les filles des Cananéens au pays desquels je demeure,

38 Mais tu iras à la maison de mon père, et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils.

39 Et je dis à mon Seigneur : Peut-être que la femme ne me suivra pas.

40 Et il me répondit : L'Eternel, devant la face duquel j'ai vécu, enverra son Ange avec toi, et fera prospérer ton voyage, et tu prendras pour mon fils une femme de ma parenté, et de la maison de mon père.

41 Si tu vas vers ma parenté, tu seras alors quitte de l'exécration du serment que je te fais faire : et si on ne te la donne pas, tu seras quitte de l'exécration du serment que je te fais faire.

42 Je suis donc venu aujourd'hui à la fontaine, et j'ai dit : Ô Eternel! Dieu de mon Seigneur Abraham, si maintenant tu fais prospérer le voyage que j'ai entrepris :

43 Voici, je me tiendrai près de la fontaine d'eau. Qu'il arrive donc que la fille qui sortira pour y puiser, et à laquelle je dirai : Donne-moi, je te prie, un peu à boire de l'eau de ta cruche;

44 Et qui me répondra : Bois, et même j'[en] puiserai pour tes chameaux, que celle-là soit la femme que l'Eternel a destinée au fils de mon Seigneur.

45 Or avant que j'eusse achevé de parler en mon cœur, voici, Rébecca est sortie, ayant sa cruche sur son épaule, et est descendue à la fontaine, et a puisé de l'eau; et je lui ai dit : Donne-moi, je te prie, à boire.

46 Et incontinent elle a abaissé sa cruche de dessus [son épaule], et m'a dit : Bois, et même je donnerai à boire à tes chameaux. J'ai donc bu, et elle a aussi donné à boire aux chameaux.

47 Puis je l'ai interrogée, en disant : De qui es-tu fille? Elle a répondu : Je suis fille de Béthuel, fils de Nacor, que Milca lui a enfanté. Alors je lui ai mis une bague sur le front, et des bracelets en ses mains.

48 Je me suis incliné et prosterné devant l'Eternel, et j'ai béni l'Eternel, le Dieu de mon Seigneur Abraham, qui m'a conduit par le vrai chemin, afin que je prisse la fille du frère de mon Seigneur pour son fils.

49 Maintenant donc, si vous voulez user de gratuité et de vérité envers mon Seigneur, déclarez-le-moi; sinon, déclarez-le-moi aussi; et je me tournerai à droite ou à gauche.

50 Et Laban et Bethuel répondirent, en disant : Cette affaire est procédée de l'Eternel; nous ne te pouvons dire ni bien ni mal.

51 Voici Rébecca est entre tes mains, prends-la et t'en va; et qu'elle soit la femme du fils de ton Seigneur, comme l'Eternel en a parlé.

52 Et il arriva qu'aussitôt que le serviteur d'Abraham eut ouï leurs paroles, il se prosterna en terre devant l'Eternel.

53 Et le serviteur tira des bagues d'argent et d'or, et des habits, et les donna à Rébecca. Il donna aussi des présents exquis à son frère et à sa mère.

54 Puis ils mangèrent et burent, lui et les gens qui étaient avec lui, et y logèrent cette nuit-là ; et quand ils se furent levés de bon matin, il dit : Renvoyez-moi à mon Seigneur.

55 Et le frère et la mère lui dirent : Que la fille demeure avec nous quelques jours, au moins dix jours, après quoi elle s'en ira.

56 Et il leur dit : Ne me retardez point, puisque l'Eternel a fait prospérer mon voyage, renvoyez-moi, afin que je m'en aille à mon Seigneur.

57 Alors ils dirent : Appelons la fille, et demandons-lui une réponse de sa propre bouche.

58 Ils appelèrent donc Rébecca, et lui dirent : Veux-tu aller avec cet homme? Et elle répondit : J'irai.

59 Ainsi ils laissèrent aller Rébecca leur sœur, et sa nourrice, avec le serviteur d'Abraham, et ses gens.

60 Et ils bénirent Rébecca, et lui dirent : Tu es notre sœur; sois fertile par mille millions [de générations], et que ta postérité possède la porte de ses ennemis.

61 Alors Rébecca se leva avec ses servantes, et elles montèrent sur les chameaux, et suivirent cet homme. Ce serviteur donc prit Rébecca, et s'en alla.

62 Or Isaac revenait du puits du Vivant qui me voit, et il demeurait au pays du Midi.

63 Et Isaac était sorti aux champs sur le soir pour prier; et levant ses yeux il regarda, et voici des chameaux qui venaient.

64 Rébecca aussi levant ses yeux vit Isaac, et descendit de dessus le chameau;

65 Car elle avait dit au serviteur : Qui est cet homme qui marche dans les champs au-devant de nous? Et le serviteur avait répondu : C'[est] mon Seigneur; et elle prit un voile, et s'en couvrit.

66 Et le serviteur raconta à Isaac toutes les choses qu'il avait faites.

67 Alors Isaac mena Rébecca dans la tente de Sara sa mère, et il la prit pour sa femme, et l'aima. Ainsi Isaac se consola après [la mort de] sa mère.

   

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Arcanes Célestes #3048

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3048. Le serviteur prit dix chameaux des chameaux de son Seigneur, et il s'en alla, signifie les scientifiques communs dans l'homme naturel : on le voit par la signification du serviteur ici, en ce qu'il est l'homme naturel, numéros 3019, 3020 ; par la signification de dix, en ce que ce sont les reliquiae, qui sont les biens et les vrais renfermés chez l'homme par le Seigneur, voir numéros 468, 530, 560, 561, 660, 661, 1050, 1906, 2284, et lorsque dix ou les reliquiae se disent du Seigneur, ce sont les Divins que le Seigneur s'est acquis Lui-Même, numéros 1738, 1906 ; et par la signification des Chameaux, en ce qu'ils sont les scientifiques communs, et comme ces scientifiques furent Divins ou furent acquis par le Seigneur, il est dit qu'il y en avait dix, et que c'étaient dix chameaux des chameaux de son Seigneur ; les mots il s'en alla signifient l'initiation par ces scientifiques, initiation dont il est question dans ce Chapitre : il s'agit de la progression de la conjonction du Vrai avec le Bien dans le Divin Rationnel du Seigneur, d'abord de la progression de l'initiation, numéros 3012, 3013; , [Il manque du texte ici], [Il manque du texte ici],.

Les bêtes du midi désignent ceux qui sont dans la lumière des connaissances, ou dans les connaissances, mais dans la vie du mal ; porter sur l'épaule des ânons leurs richesses, ce sont les connaissances qui appartiennent à leur rationnel, l'ânon est le vrai rationnel, Voir numéro 2781 ; sur le dos des chameaux leurs trésors, ce sont les connaissances qui appartiennent à leur naturel, le dos des chameaux est le naturel, les chameaux eux-mêmes désignent les scientifiques communs qui y sont, les trésors sont les connaissances qu'ils regardent comme précieuses ; les Égyptiens qui donneront vainement et inutilement du secours, ce sont les sciences qui ne leur seront d'aucun usage, l'Egypte est la science, Voir numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588 (fin). ; il est évident qu'ici les chameaux ne sont pas des chameaux, car il est dit que le jeune lion et le vieux lion portent sur le dos des chameaux leurs trésors ; chacun peut voir que par ces paroles il est signifié quelque arcane de l'Église.

Dans le Même :

« Prophétie du désert de la mer : Ainsi a dit le Seigneur : Va, pose la sentinelle, elle déclarera ce qu'elle verra ; et elle vit un chariot, un couple de cavaliers, un chariot à âne, un chariot à chameau, et elle écouta avec attention ; elle répondit et dit :

« Elle est tombée, elle est tombée Babel. » - Ésaïe 21:6-7, 9.

Le désert de la mer, c'est la vanité des sciences qu'on n'acquiert pas pour l'usage ; le chariot à âne, c'est l'amas des scientifiques particuliers ; le chariot à chameau, c'est l'amas des scientifiques communs qui sont dans l'homme naturel ; ce sont les vains raisonnements de ceux qui sont signifiés par Babel, ces raisonnements sont ainsi décrits.

Dans le Même :

« Ton cœur se dilatera, de ce que vers toi se tournera la multitude de la mer, les richesses des nations viendront à toi ; une foule de chameaux te couvrira, les dromadaires de Midian et de Epha, eux tous viendront de Schéba ; ils porteront l'or et l'encens, et annonceront les louanges de Jéhovah. » - Ésaïe 60:5-6.

Il s'agit du Seigneur et des Divins célestes et spirituels dans son naturel ; la multitude de la mer, c'est l'immense abondance du vrai naturel ; les richesses des nations sont l'immense abondance du bien naturel ; la foule de chameaux, c'est l'abondance des scientifiques communs ; l'or et l'encens, ce sont les biens et les vrais, qui sont les louanges de Jéhovah ; de Schéba, c'est ce qui procède des célestes de l'amour et de la foi, Voir numéros 113, 117, 1171 : quand la reine de Schéba vint vers Salomon à Jérusalem avec de très-grandes richesses, avec des Chameaux gui portaient des aromates el une très-grande quantité d'or et de pierres précieuses. » - 1 Rois 10:1-2.

Elle représentait la sagesse et l'intelligence, lesquelles s'approchèrent du Seigneur, qui ici dans le sens interne est Salomon ; les Chameaux qui portaient les aromates, l'or et les pierres précieuses, sont les choses qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence dans l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Contre l'Arabie et contre les Royaumes de Chazor qu'a frappés Nébuchadnezar roi de Babel : Levez-vous et montez vers l'Arabie, et dévastez les fils de l'Orient ; ils s'empareront de leurs tentes, de leurs rideaux et de tous leurs vases, et ils enlèveront leurs chameaux ; et leurs chameaux seront au pillage, et je les disperserai à tout vent. » - Jérémie 49:28-29, 32.

Ici l'Arabie et les royaumes de Chazor sont pris, dans le sens opposé, pour ceux qui sont dans les connaissances des célestes et des spirituels, sans avoir pour fin aucun autre usage, que de passer à leurs propres yeux et aux yeux du monde pour sages et intelligents ; les chameaux qu'on leur enlèvera, qui seront au pillage et dispersés à tout vent, sont dans le commun les scientifiques et les connaissances du bien et du vrai, qui leur sont aussi enlevés, dans la vie du corps en ce qu'ils croient les opposés, et dans l'autre vie entièrement.

Dans Zacharie :

« Ce sera ici la plaie dont Jéhovah frappera tous les peuples qui combattront contre Jérusalem : ainsi il y aura la plaie du Cheval, du Mulet, du Chameau, et de l'Ane, et de toute bête. » - Zacharie 14:12, 15.

La plaie du cheval, du mulet, du chameau, de l'âne, c'est la privation des intellectuels qui se succèdent ainsi en ordre depuis les rationnels jusqu'aux naturels ; Voir ce que c'est que le cheval, numéros 2761, 2762 ; ce que c'est que le mulet, numéro 2781 ; ce que c'est que l'âne, numéro 2781 ; les chameaux sont les scientifiques communs dans l'homme naturel. La peste en Egypte qui était sur le troupeau dans le champ, sur les Chevaux, sur les Anes, sur les Chameaux, sur le gros bétail et sur le menu bétail, » - Exode 9:2-3, - signifiait des choses semblables. D'après ce qui vient d'être dit on peut voir que les Chameaux, dans le sens interne de la Parole, signifient les Scientifiques communs qui appartiennent à l'homme naturel. Les Scientifiques communs sont ceux qui renferment en eux plusieurs scientifiques particuliers, lesquels en renferment de singuliers, et ils forment dans le commun l'homme naturel quant à sa partie intellectuelle.

  
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Arcanes Célestes #2588

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2588. Epouse d'Abraham, signifie afin que le Vrai spirituel se conjoignît au Bien céleste : cela est évident par la représentation de Sarah comme épouse, en ce qu'elle est le Vrai spirituel conjoint

Au Bien céleste, numéros 1468, 1901, 2065, 2172, 2173, 2198, 2507 ; et par la représentation d'Abraham, en ce qu'il est le Bien céleste conjoint au Vrai spirituel, numéros 2011, 2172, 2198, 2501 : soit qu'on dise le Vrai spirituel et le Bien céleste, soit qu'on dise le Seigneur, c'est la même chose, parce que le Seigneur est le Vrai même et le Bien même, ainsi que le Mariage même du Vrai avec le Bien et du Bien avec le Vrai. Comment ces choses se passent, c'est ce qu'on peut voir, il est vrai, par l'explication, mais comme elles sont aujourd'hui au nombre des choses obscures, il m'est permis de les illustrer autant qu'il est possible : il s'agit ici de la Doctrine de la foi, sur laquelle le Seigneur a pensé dans le second âge de l'enfance, savoir, s'il était permis d'y entrer par les rationnels, et de se former ainsi des idées sur cette doctrine ; s'il a pensé ainsi, c'était par l'amour de veiller sur le genre humain qui est tel, que ce qu'il ne saisit pas d'une manière rationnelle, il ne le croit pas ; mais le Seigneur perçut par le Divin que cela ne devait pas se faire, aussi est-ce par le Divin qu'il se révéla cette doctrine, et en même temps toutes les choses dans l'univers, qui en sont des dépendances, savoir, qu'il y a chez les hommes deux principes, d'après lesquels ils pensent, le négatif et l'affirmatif : et que c'est d'après le principe négatif que pensent ceux qui ne croient rien à moins d'être convaincus par les rationnels et les scientifiques, et même par les sensuels ; et que c'est d'après le principe affirmatif que pensent ceux qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite dans la Parole, par conséquent ceux qui ont foi au Seigneur. A l'égard de ceux qui sont dans le négatif que ce qui est dans la Parole soit vrai, disant dans leur cœur qu'alors ils veulent croire, quand ils seront persuadés par les rationnels et par les scientifiques, voilà ce qui se passe : ils ne croient jamais ; ils ne croiraient même pas s'ils étaient convaincus par les sensuels du corps, comme par la vue et l'ouïe et par le toucher, car ils formeraient toujours de nouveaux raisonnements contre ces convictions, et finiraient ainsi par éteindre entièrement toute foi, et pour changer en même temps la lumière du rationnel en ténèbres, parce qu'ils la changeraient en faussetés. Mais à l'égard de ceux qui sont dans l'affirmatif, c'est-à-dire, qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite, voici ce qui leur arrive : Ils sont continuellement confirmés par les rationnels et les scientifiques, même par les sensuels, et leurs idées sont éclairées et affermies : en effet, l'homme n'a la lumière que par le moyen des rationnels et des scientifiques, c'est aussi ce que chacun fait ; chez ceux-ci, la doctrine par conséquent en vivant vit, et il est dit d'eux, qu'ils sont guéris, et qu'ils enfantent ; mais chez les autres la doctrine en mourant meurt, et il est dit d'eux, que Jéhovah en fermant a fermé l'utérus. D'après ce qui vient d'être dit, on voit ce que c'est qu'entrer par les rationnels dans la doctrine de la foi, et ce que c'est qu'entrer d'après la doctrine de la foi dans les rationnels ; mais cela va être illustré par des exemples : d'après la Doctrine de la Parole, il est certain que le premier et le principal point de doctrine, c'est l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain ; ceux qui sont dans l'affirmatif sur ce sujet peuvent entrer autant qu'il leur plaît dans les rationnels et les scientifiques, même dans les sensuels, chacun selon son talent, sa science et son expérience ; et même plus ils y entrent, plus ils sont confirmés, car toute la nature est remplie de moyens de confirmation. Au contraire, ceux qui nient que ce soit là le premier et le principal point de doctrine, et qui veulent auparavant en être convaincus par les scientifiques et les rationnels, ne se laissent jamais convaincre, parce qu'ils nient de cœur, et tiennent continuellement pour un autre principe qu'ils croient l'essentiel ; et enfin par les confirmations de leur principe ils s'aveuglent au point qu'ils ne peuvent même savoir ni ce que c'est que l'amour pour le Seigneur, ni ce que c'est que l'amour envers le prochain ; et comme ils se confirment dans ce qui est opposé à ces amours, ils finissent même par se confirmer dans ce principe qu'il ne peut exister d'autre amour, dans lequel il y ait du plaisir, que l'amour de soi et du monde, et cela, jusqu'au point d'embrasser l'amour infernal au lieu d'embrasser l'amour céleste, sinon par la doctrine, du moins par la vie. Quant à ceux qui ne sont ni dans le négatif, ni dans l'affirmatif, mais qui sont dans le dubitatif avant de nier ou d'affirmer, leur état est tel qu'il a été expliqué ci-dessus, numéro 2568, c'est-à-dire que ceux qui inclinent à la vie du mal tombent dans le négatif, tandis que ceux qui inclinent à la vie du bien sont portés dans l'affirmatif. Soit un autre exemple : un des principaux points de la doctrine de la foi, c'est que tout bien procède du Seigneur, et que tout mal provient de l'homme ou de soi : ceux qui sont dans l'affirmatif que cela est ainsi, peuvent se confirmer par de nombreux moyens rationnels et scientifiques, que jamais, par exemple, aucun bien ne peut influer que du Bien Même. C'est-à-dire, de la source du Bien, par conséquent du Seigneur, et que le principe du bien ne peut venir d'autre part, en s'éclairant par toutes les choses qui, en eux mêmes, dans les autres, dans le commun, même dans tout ce qui a été créé, sont véritablement des biens, tandis que ceux qui sont dans le négatif se confirment dans les principes opposés par toutes les choses qu'ils pensent, jusqu'au point qu'enfin ils ne savent pas ce que c'est que le bien, disputant entre eux sur ce qu'est le souverain bien, ignorant complètement que le bien céleste et spirituel qui procède du Seigneur est ce qui vivifie tout bien qui est inférieur, et que le plaisir qui en provient est véritablement le plaisir ; quelques-uns même croient que le bien ne peut jamais venir d'autre part que d'eux-mêmes. Soit de nouveau pour exemple ce principe, que ceux qui sont dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, peuvent recevoir les vrais de la doctrine et avoir foi à la Parole, mais non ceux qui sont dans la vie de l'amour de soi et du monde ; ou, ce qui est la même chose, que ceux qui sont dans le bien peuvent croire, mais non ceux qui sont dans le mal : ceux qui sont dans l'affirmatif peuvent le confirmer rationnellement et scientifiquement par d'innombrables moyens ; rationnellement, en ce que le vrai et le bien sont en concordance, mais non le vrai et le mal, et que comme dans le mal existe tout faux, de même du mal procède tout faux, et que si néanmoins le vrai est chez quelques méchants, il y est sur les lèvres et non dans le cœur : scientifiquement, de mille manières, en ce que les vrais fuient les maux, et que les maux repoussent les vrais : au contraire, ceux qui sont dans le négatif se confirment en cela, que chacun, quelqu'il soit, lors même qu'il vivrait dans une haine continuelle, dans les plaisirs de la vengeance et dans les fourberies, peut croire comme les autres ; et ils vont jusqu'à rejeter entièrement de la doctrine le bien de la vie, et quand ils l'ont rejeté, ils ne croient rien. Pour qu'on voie encore plus clairement comment la chose se passe, soit cet exemple : ceux qui sont dans l'affirmatif que la Parole a été écrite de telle sorte qu'elle a un sens interne qui ne se montre pas dans la lettre, peuvent aussi se confirmer de plusieurs manières par les rationnels, par exemple, en ce qu'il existe par la Parole un lien entre l'homme et le Ciel ; qu'il y a des correspon-dances des choses naturelles avec les choses spirituelles, et que celles-ci ne se présentent pas de la même manière que celles-là ; que les idées de la pensée intérieure sont absolument autres que les idées matérielles qui tombent dans les mots des langues ; que l'homme, tandis qu'il est dans le monde, peut être aussi dans le Ciel par la Parole qui est pour l'un et l'autre monde, parce qu'il est né pour l'une et l'autre vie ; qu'une sorte de lumière Divine influe chez quelques-uns dans les intellectuels elles affections, pendant qu'on lit la Parole ; qu'il est indispensable qu'il y ait eu quelque chose d'écrit, qui soit descendu du Ciel, et qu'ainsi cet écrit ne peut pas être dans son origine tel qu'il est dans la lettre ; que ce qui est saint ne peut l'être que par une certaine sainteté qui est au dedans ; ils peuvent même se confirmer par les scientifiques, par exemple, en ce qu'autrefois on était dans les représentatifs, et que les écrits de l'Église Ancienne ont été tels ; même que les écrits de plusieurs parmi les nations viennent aussi de là ; et que le style par représentatifs, a été révéré comme saint dans les Églises, et comme savant chez les nations : les livres de plusieurs peuvent même être cités, Mais ceux qui sont dans le négatif, s'ils ne nient pas toutes ces choses, toujours est-il qu'ils ne les croient point ; et ils se persuadent que la Parole est telle qu'elle est dans la lettre, paraissant, il est vrai, mondaine, mais que néanmoins elle est spirituelle ; où le spirituel est-il caché, ils ne s'en inquiètent point, mais ils veulent pour un grand nombre de raisons qu'il y soit ; et cela, ils peuvent le confirmer de plusieurs manières. Pour que la chose puisse même être comprise par les simples, soit aussi pour exemple le scientifique : ceux qui sont dans l'affirmatif que la vue appartient non à l'œil, mais à l'esprit qui, par l'œil comme par l'organe de son corps, voit les choses qui sont dans le monde, ceux-là peuvent se confirmer de plusieurs manières, par exemple, par les mots qui sont entendus, en ce qu'il se portent vers quelque vue intérieure, et y sont transformés, ce qui ne pourrait avoir lieu s'il n'existait pas une vue intérieure ; de plus, tout ce qui est pensé se voit au moyen d'une vue intérieure, par les uns plus clairement, et par les autres plus obscurément ; en outre, les objets qui frappent l'imagination se présentent assez semblables à ceux qui frappent la vue ; comme aussi en considérant que si l'esprit, qui est dans le corps, ne voyait pas ce que l'œil comme organe a saisi, l'esprit dans l'autre vie ne pourrait rien voir, lorsque cependant il ne peut se faire autrement qu'il n'y doive voir des choses innombrables et merveilleuses que l'œil du corps ne peut jamais apercevoir ; outre cela, ils peuvent réfléchir sur les songes, principalement ceux des prophètes, pendant lesquels plusieurs objets ont été également vus, et cela non par les yeux ; enfin celui qui a des connaissances philosophiques peut se confirmer par cela même que les extérieurs ne peuvent entrer dans les intérieurs, on plus que les composés dans les simples, qu'ainsi les choses qui appartiennent au corps ne peuvent entrer dans celles qui appartiennent à l'esprit, mais que c'est le contraire qui a lieu : il existe en outre plusieurs autres moyens de confirmation, de sorte qu'enfin ils sont persuadés que la vue appartient à l'esprit, et non à l'œil, si ce n'est par l'esprit. Mais ceux qui sont dans le négatif disent que toutes ces choses sont ou naturelles ou de phantaisie ; et quand on leur dit que l'esprit est doué et jouit d'une vue beaucoup plus parfaite que celle de l'homme dans le corps, ils en rient et rejettent cela parmi les sonnettes, croyant qu'alors ils doivent vivre dans les ténèbres puisqu'ils sont privés de la vue de l'œil, lorsque c'est absolument le contraire, en ce qu'on est alors dans la lumière. D'après ces exemples, on voit clairement ce que c'est qu'entrer par les vrais dans les rationnels et les scientifiques, et ce que c'est qu'entrer par les scientifiques et les rationnels dans les vrais, c'est-à-dire, que le premier est conforme à l'ordre, tandis que le second est contraire à l'ordre ; et que quand l'homme agit selon l'ordre, il est illustré, mais quand il agit contre l'ordre, il est aveuglé ; on voit par là combien il est important de connaître les vrais et de les croire, car par les vrais l'homme est illustré, tandis que par les faux il est aveuglé ; par les vrais s'ouvre pour le rationnel un champ immense et presqu'illimité, mais par les faux, quoique cela ne semble pas ainsi, le champ est relativement presque nul ; de là cette sagesse si grande chez les Anges, parce qu'ils sont dans les vrais, car le vrai est la lumière même du Ciel. Ceux qui se sont aveuglés, pour n'avoir voulu croire que ce qu'ils saisissaient par les sens, au point qu'enfin ils n'ont rien cru, ont été autrefois appelés les Serpents de l'arbre de la science ; en effet par les sensuels et de là par les illusions, qui tombent facilement dans la conception et dans la foi de l'homme, ils ont beaucoup raisonné, et ils en ont séduit plusieurs, Voir, numéros 195, 196.

Dans l'autre vie, ils sont facilement distingués des autres esprits, en ce qu'ils raisonnent sur tout ce qui appartient à la foi, pour décider si telle chose est ainsi, et quand on leur montre mille et mille fois qu'elle est ainsi, ils soulèvent toujours contre chaque moyen de confirmation des doutes négatifs, et cela, lors même qu'on discuterait avec eux pendant l'éternité ; ils sont en conséquence aveuglés au point de ne pas avoir le sens commun, c'est-à-dire, de ne pas pouvoir comprendre ce qui est bien ni ce qui est vrai ; et cependant chacun d'eux pense être plus sage que tous ceux qui sont dans l'univers, plaçant la sagesse à pouvoir briser ce qui est Divin et à le déduire du naturel ; tels sont de préférence aux autres plusieurs de ceux qui ont été estimés sages dans le monde ; car plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans le négatif, plus il devient insensé par dessus tous les autres ; au contraire plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans l'affirmatif, plus il peut devenir sage : jamais il n'a été défendu de cultiver le rationnel par les sciences ; mais il a été défendu de s'opiniâtrer contre les vrais de la foi qui sont les vrais de la Parole. Dans le sens interne de la Parole, surtout de la Parole prophétique, il est beaucoup question de ces sages du monde, lorsqu'il s'agit d'Aschur et de l'Egypte, car Aschur signifie le Raisonnement, numéros 119, 1186, et l'Egypte signifie la Science, numéros 1164, 1165, 1180, :

De ceux qui, par les scientifiques et les rationnels, veulent entrer dans les doctrinaux de la foi et dans les choses Divines, et qui par là deviennent insensés : Il en est ainsi parlé dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère, et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, et royaume contre royaume : et l'esprit de l'Egypte s'épuisera au milieu d'elle et j'absorberai son conseil : les eaux manqueront à la mer, et le cours d'eau séchera et tarira ; et les fleuves se retireront ; les cours d'eau de l'Egypte s'abaisseront et sécheront ; le roseau et le jonc se flétriront ; toute semence du fleuve séchera. Jéhovah a mêlé au milieu d'elle l'esprit des perversités, et elles ont fait errer l'Egypte dans toute son œuvre, comme un (homme) ivre se roule dans ce qu'il a vomi. » - 1, , [Il manque du texte ici], .

Dans Jérémie :

« Mon peuple a fait deux maux : ils m'ont abandonné, Moi, la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées qui ne contiennent pas les eaux. Israël est-il un esclave ? Est-il un (esclave) né dans la maison ? Pourquoi est-il devenu une proie ? Ne t'es-tu pas attiré cela, en abandonnant Jéhovah ton Dieu, dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ? Et maintenant qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? O génération ! Vous-mêmes, voyez la Parole de Jéhovah ! Ai-je été un désert à Israël ? ai-je été une terre de ténèbres ? Pourquoi mon peuple a-t-il dit : Nous dominerons, nous ne viendrons plus à toi ? Pourquoi vas-tu précipitamment pour changer ton chemin ? Tu seras aussi couverte de confusion par l'Egypte, comme tu as été couverte de confusion par Aschur. » - Jérémie 2:13-14, 17-18, 31, 36.

Dans le Même : Écoutez la Parole de Jéhovah, restes de Juda : Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth le Dieu d'Israël : si vous en posant vous posez vos faces pour venir en Egypte, et que vous veniez pour y séjourner ; et il arrivera (ainsi) : l'épée, dont vous avez peur pour vous, vous y surprendra, dans la terre d'Egypte ; et la famine, dont vous avez crainte, s'y attachera à vous, dans l'Egypte, de sorte que vous y mourrez. Et il arrivera que tous les hommes qui ont posé leurs faces pour venir en Egypte, afin d'y séjourner, ils mourront par l'épée, par la famine et par la peste, et aucun d'eux ne restera ou n'échappera de devant le mal que je vais amener sur vous. » - Jérémie 42:15, 16, 17, et suivants.

Dans Ézéchiel :

« Et que tous les habitants de l'Egypte connaissent que Moi (Je suis) Jéhovah ; parce qu'ils ont été un bâton de roseau à la maison d'Israël ; quand ils te prennent dans la main, tu te romps, et tu leur fends toute l'épaule, et quand ils s'appuient sur toi, tu te brises, et tu leur rends tous les reins immobiles. C'est pourquoi ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : voici, je vais amener sur toi l'épée, et je ferai retrancher de toi l'homme et la bête ; et la terre d'Egypte sera en désolation et en dévastation, et ils sauront que Je (suis) Jéhovah, parce qu'il a dit : Le fleuve (est) à moi, et moi je (l') ai fait. » - Ézéchiel 29:6-7, 8, 9, [Il manque du texte ici], ; Osée 7:11-12, 13.

Dans le Même :

« Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit l'Eurus ; chaque jour il multiplie le mensonge et la dévastation ; et ils traitent alliance avec Aschur, et l'huile est portée en Egypte. » - Osée 12:2.

Dans le Même :

« Israël s'est livré à la scortation sous son Dieu ; tu as aimé le salaire sur toutes les aires de froment. ephraïm retournera en Egypte, et ils mangeront en Aschur ce qui est impur ; car, voici, ils s'en sont allés à cause de la dévastation ; l'Egypte les rassemblera, Moph les ensevelira ; ce qui est désirable à leur argent l'épine le possédera, le charbon (sera) dans leurs tentes. Ëphraïm a été frappé, leur racine s'est séchée, ils ne porteront point de fruit ; même quand ils engendreraient, et je tuerai les désirs de leur ventre ; mon Dieu les rejettera, parce qu'ils ne L'ont point écouté, et ils seront errants parmi les nations. » - Ézéchiel 9:1, 3, 6, , .

Dans Ésaïe :

« Malheur à Aschur, verge de ma colère, et ce bâton de mon indignation dans leurs mains ; celui-ci pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, parce qu'il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations non en petit nombre, puisqu'il dit : Mes princes ne sont-ils pas en même temps des rois ? Je ferai la visite sur le fruit de la fierté du cœur du roi d'Aschur, parce qu'il a dit : J'ai agi dans la force de ma main, et dans ma sagesse, parce que je suis intelligent, et je déplacerai les bornes des peuples, et je pillerai leurs trésors ; et, comme puissant, je chasserai les habitants. C'est pourquoi le Seigneur des Seigneurs Sébaoth enverra la maigreur sur ses (hommes) gras, et au lieu de sa gloire, un immense incendie de feu sera allumé. » - Ésaïe 10:5, 7-8, 12-13, 16.

Dans tous ces passages, Aschur, comme il a été expliqué, signifie le raisonnement ; l'Egypte et Pharaon la science, Ephraïm l'intellectuel, et il est décrit, ainsi qu'à beaucoup d'endroits ailleurs, ce que devient le rationnel de l'homme, lorsqu'il raisonne d'après le négatif sur les vrais de la foi. Semblable chose a été signifiée, quand Rabshaké, envoyé par le roi d'Aschur, parla contre Jérusalem et contre le roi Hiskia, en ce que l'Ange de Jéhovah frappa alors dans le camp du roi d'Aschur cent quatre-vingt cinq mille hommes, - Voir Ésaïe 36, 37- par lesquels il est signifié quelle destruction il se fait des rationnels de l'homme, quand il raisonne contre les choses Divines, quoiqu'il semble à l'homme lui-même, qu'alors il est sage. Ce raisonnement est aussi appelé très souvent Scortation avec les fils de l'Egypte et avec les fils d'Aschur, comme dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la Scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta Scortation ; et tu t'es livrée à la Scortation avec les fils d'Aschur, sans que tu aies été assouvie. » - Ézéchiel 16:26, 28, 23:3, ; Voir numéro 2466.

, [Il manque du texte ici], Ézéchiel 1.

Dans le Même :

« En ce jour-là, il y aura un sentier de l'Egypte en Aschur, et Aschur viendra en Egypte, et les Egyptiens serviront Aschur ; en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur, la bénédiction (sera) dans le milieu de la terre, que bénira Jéhovah Sébaoth, en disant : Béni (soit) mon peuple, l'Egypte ; et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël. » , , .

Là, il s'agit de l'Église spirituelle ; son spirituel est Israël, son Ra-tionnel est Aschur, et son Scientifique est l'Egypte ; et ces trois choses constituent les intellectuels de cette Église, qui se succèdent dans cet ordre ; c'est pour cela qu'il est dit : en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur ; et, Béni soit mon peuple, l'Egypte, et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël.

Dans le Même : Il arrivera en ce jour-là qu'on fera retentir la grande trompette, et ils viendront ceux qui s'étaient perdus dans la terre d'Aschur, et ceux qui avaient été expulsés de la terre d'Egypte, et ils se prosterneront devant Jéhovah dans la montagne de sainteté, dans .

Dans le Même ;

« Ainsi a dit Jéhovah : Le travail de l'Egypte, et les marchandises de Kusch et des Sabéens, hommes de taille, passeront chez toi et seront à toi ; ils iront derrière toi, et ils se courberont devant toi, et ils te prieront, (en disant) : Seulement en toi (est) Dieu, et il n'est point d'autre Dieu. » - Ézéchiel 45:14.

Kusch et les Sabéens sont les Connaissances, numéros 117, 1171.

Dans Zacharie :

« L'Egypte montera à Jérusalem, pour adorer le roi Jéhovah Zebaoth. » - Zacharie 14:17-18.

Dans Michée :

« Moi, je regarde vers Jéhovah, j'attends le Dieu de mon salut ; mon Dieu m'écoutera ; le jour qu'on rebâtira tes mazures, ce jour-là, on viendra vers Toi depuis Aschur jusqu'aux villes d'Egypte, et l'Egypte jusqu'au fleuve. » - Michée 7:7, 11-12.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : A la fin des quarante années, je rassemblerai l'Egypte d'entre les peuples, où ils ont été dispersés, et je ramènerai la Captivité d'Egypte, » - Ézéchiel 29:13-14.

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban, beau par son feuillage, et une forêt donnant de l'ombre, et d'une hauteur élevée, et son branchage était dans le touffu ; les eaux l'ont fait croître, l'abîme l'a rendu élevé, coulant avec ses torrents autour de sa plante, et il renvoyait ses aqueducs vers tous les arbres du champ ; c'est pourquoi sa hauteur s'était élevée par-dessus tous les arbres du champ, et ses branches s'étaient multipliées, et ses tranches étaient devenues longues par les grosses eaux.

Dans ses branches avaient fait leurs nids tous les oiseaux des d'eux, et sous ses branches avaient engendré toutes les bêtes du champ, et dans son ombre avaient habité toutes les nations grandes ; et il était devenu beau dans sa grandeur, dans la longueur de ses branches, parce que sa racine était vers les grosses eaux. Les cèdres ne l'ont point caché dans le jardin de Dieu ; les sapins n'ont point été pareils à ses branches, aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui a été égal en beauté. Je l'avais rendu beau par la multitude de ses branches, et tous les arbres d'Éden, qui sont dans le jardin de Dieu, lui portèrent envie. » - .

Il s'agit de la Très Ancienne Église qui était céleste ; ici est décrit son rationnel tel qu'il fut, et par conséquent sa sagesse et son intelligence, car cette Eglise considérait d'après les choses Divines celles qui étaient inférieures, ainsi, d'après les biens elle considérait les vrais, et par suite les choses qui en dépendent ; Aschur et le Cèdre signifient le rationnel ; le touffu dans lequel étaient ses branches désigne les scientifiques ; les torrents et les eaux sont les biens spirituels près desquels était sa racine ; la hauteur et la longueur des branches c'est son extension ; le jardin de Dieu est l'Église spirituelle ; les arbres d'Éden sont les perceptions : par là et par ce qui a été dit plus haut, on voit quel est le Rationnel et quel est le Scientifique de l'homme, lorsqu'ils sont subordonnés aux vrais Divins et quand ils les servent en les confirmant. Que les rationnels et les scientifiques servent à ceux qui sont dans l'affirmatif comme moyen d'acquérir de la sagesse, c'est ce qui a été représenté et signifié par l'ordre donné aux fils d'Israël d'emprunter aux Égyptiens des vases d'or, des vases d'argent, et des vêtements.

, .

Et pareillement par la promesse qui leur est souvent faite, dans la Parole, qu'ils posséderaient les biens des nations, les maisons, les vignes, les oliviers et plusieurs autres choses ; comme aussi en ce qu'il leur est dit que l'or et l'argent qu'ils enlèveraient aux nations deviendraient des choses Saintes, par exemple, dans Ésaïe :

« Jéhovah visitera Tyr, et elle retournera à son salaire de prostitution, et elle se livrera à la scortation avec tous les royaumes de la terre sur les faces de l'humus ; et son trafic ainsi que son salaire de prostitution deviendra une chose sainte à Jéhovah ; il ne sera ni serré ni réservé, parce que son trafic sera pour ceux qui habitent devant Jéhovah, pour manger à satiété, et pour la couverture ancienne. » - Ésaïe 23:17-18.

Le trafic de Tyr, ce sont les connaissances, numéro 1201, lesquelles sont un salaire de prostitution dans le négatif, tandis qu'elles sont une chose sainte pour ceux qui sont dans l'affirmatif. La même chose est aussi entendue par ces paroles du Seigneur :

« Faites-vous des amis par le mammon (la richesse) de l'injustice, afin que quand vous aurez manqué, ils vous soutiennent dans les habitacles éternels : Si dans le mammon injuste vous n'avez pas été fidèles, qui vous confiera le vrai ? » - Luc 16:9, 11.

DES NATIONS ET DES PEUPLES QUI SONT NES HORS DE L'EGLISE ; DE LEUR ETAT ET DE LEUR SORT DANS L'AUTRE VIE.

  
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