Bibla

 

Exode 21:24

Studimi

       

24 Œil pour Œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9046

Studioni këtë pasazh

  
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9046. Selon que lui imposera le maître de la femme, signifie jusqu'à ce qu'il s'accorde avec le vrai du bien : on le voit par la signification de selon que lui imposera, lorsqu'il s'agit d'une amende, en ce que c'est l'amendement jusqu'à la satisfaction, ainsi jusqu'à ce qu'il s'accorde, comme il va être expliqué ; par la signification du maitre, savoir, de la femme, ou la signification de l'homme (vir), en ce que c'est le vrai ; et par la signification de la femme, en ce qu'elle est le bien ; car le maître ou l'homme de la femme dans le sens spirituel de la Parole est le vrai, et la femme le bien, parce que le mariage de l'homme avec la femme représente le mariage du vrai et du bien, numéros 915, 2517, 4510, 4823. Par l'amendement jusqu'à ce qu'il s'accorde est entendu le rétablissement de la lésion qui a été faite par l'enfantement arrivé à contretemps, dans le sens spirituel, par la sortie ou réclusion du bien d'après les vrais par l'homme interne dans l'homme externe ou naturel non dans un ordre juste ; le rétablissement se fait quand ensuite ils s'accordent, et ils s'accordent quand l'homme externe ou naturel agit non d'après lui-même mais d'après l'homme interne, ou quand le spirituel agit dans le naturel comme l'âme dans son corps ; quand cela arrive, l'externe ou le naturel vit de la vie de l'interne, laquelle est la vie nouvelle ou la vie du régénéré.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4823

Studioni këtë pasazh

  
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4823. Et elle conçut encore, et elle enfanta un fils, signifie le mal : on le voit par la signification du fils, en ce qu'il est le vrai et aussi le bien, numéro 264, ainsi dans le sens opposé le faux et aussi le mal, mais le mal qui provient du faux ; ce mal dans son essence est le faux, parce que c'est de là qu'il vient ; car celui qui fait le mal d'après un faux doctrinal, fait le faux, mais comme ce faux est mis en acte, il est appelé le mal. Si le premier-né signifie le faux, et si le second fils signifie le mal, il est évident que c'est parce qu'il est dit de ce second fils, qu'il fit le mal par l'acte, à savoir,

« qu'il perdait la semence à terre, afin de ne point donner semence à son frère ; et fut un mal aux yeux de Jéhovah ce qu'il faisait ; et mourir aussi il le fit. » - Vers. 9, 10 ; que ce mal soit provenu du faux, on le voit encore là clairement ; en outre, dans les Églises anciennes le second fils signifiait le vrai de la foi par l'acte ; par lui est donc signifié le faux par l'acte, c'est-à-dire le mal ; que ce soit le mal qui est signifié par lui, on peut encore le voir en ce que le premier-né, Er, fut nommé par le père ou Jehudah, tandis que celui-ci, ou Onan, fut nommé par la mère fille de Schua, comme cela peut être vu dans la Langue originale ; car, dans la Parole, l'homme (vir) signifie le faux, et la femme le mal de ce faux, voir, numéro 915, 2517, 4510, et la fille de Schua signifie le mal, numéro 4818, 4819 ; en conséquence, parce que Er a été nommé par le père il signifie le faux, et parce que Onan a été nommé par la mère, il signifie le mal, car le premier était ainsi comme fils du père, et le second comme fils de la mère. Dans la Parole, il est souvent dit l'Homme (Vir) et l'Épouse, et aussi le mari et l' épouse, quand il est dit l'homme et l'épouse, le vrai est signifié par l'Homme et le bien par l'Épouse, et dans le sens opposé le faux par l'homme et le mal par l'épouse ; mais quand il est dit le mari et l'épouse, le bien est signifié par le mari et le vrai par l'épouse, et dans le sens opposé le mal par le mari et le faux par l'épouse ; voici la raison de cet arcane.

Dans l'Église céleste, le mari était dans le bien, et l'épouse dans le vrai de ce bien ; mais dans l'Église spirituelle, l'homme (vir) est dans le vrai, et l'épouse dans le bien de ce vrai, et aussi en actualité ils sont ainsi et ils ont été ainsi, car les intérieurs chez l'homme ont eu ce renversement ; c'est de là que, dans la Parole, quand il s'agit du bien céleste et du vrai céleste qui en procède il y est dit le mari et l'épouse, et quand il s'agit du bien spirituel et du vrai spirituel qui en procède il y est dit l'homme (vir) et l'épouse, ou plutôt l'homme et la femme ; il en résulte qu'on connaît aussi par ces expressions mêmes de quel bien et de quel vrai il s'agit dans la Parole dans son sens interne ; c'est aussi pour cela qu'il a été dit ci-dessus, çà et là, que les mariages représentent la conjonction du bien avec le vrai, et du vrai avec le bien ; l'amour conjugal tire aussi son origine de cette conjonction, l'amour conjugal chez les célestes, de la conjonction du bien avec le vrai, et l'amour conjugal chez les spirituels, de la conjonction du vrai avec le bien ; les mariages aussi correspondent en actualité à ces conjonctions. D'après ces explications, on voit clairement ce qui est enveloppé par cela que le père a nommé le premier fils, et la mère le second et aussi le troisième, comme il est constant d'après la Langue originale, à savoir, que le père a nommé le premier, parce que par lui était signifié le faux, et la mère le second parce que par lui était signifié le mal.

  
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