Bibla

 

Genèse 31:38

Studimi

       

38 Voilà vingt ans que j'ai passés chez toi; tes brebis et tes chèvres n'ont point avorté, et je n'ai point mangé les béliers de ton troupeau.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4096

Studioni këtë pasazh

  
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4096. Et répondirent Rachel et Léa, et elles lui dirent, signifie le réciproque des affections du vrai ; on le voit par la signification de répondre, quand il y a consentement, on ce que c'est le réciproque, numéro 2919, et la réception, numéro 2941, 2957 ; et par la représentation de Rachel, en ce qu'elle est l'affection du vrai intérieur, et par celle de Léa, en ce qu'elle est l'affection du vrai externe, numéro 3758, 3782, 3793, 3819. Dans ce qui précède il a été question, dans le sens interne, du bien du naturel, qui est signifié par Jacob, lorsqu'il était séparé d'avec le bien moyen qui est Laban, et de la manière dont celui-là, savoir, le bien du naturel, s'adjoignait les affections du vrai, qui sont signifiées par Rachel et Léa ; à présent il s'agit de l'application réciproque des affections du vrai au bien ; cette application est contenue dans le sens interne des paroles que prononcent maintenant Rachel et Léa ; mais ces arcanes sont tels, qu'ils ne tombent pas dans l'entendement, si ce n'est dans l'entendement de l'homme qui a été instruit, et qui perçoit du plaisir dans la science de ces arcanes, par conséquent de l'Homme qui a pour fin les connaissances spirituelles ; tous les autres ne s'inquiètent nullement de ces choses, et ne peuvent porter leur mental jusque-là ; ceux, en effet, qui ont pour fin les choses mondaines et terrestres ne peuvent en détourner leurs sens, et s'ils les en détournaient, ils percevraient un déplaisir, car alors ils s'écarteraient et s'éloigneraient des choses qu'ils ont pour fin, c'est-à-dire, qu'ils aiment ; que quiconque est tel examine en lui-même s'il veut savoir comment le bien s'adjoint aux affections du vrai, et comment les affections du vrai s'appliquent au bien, et s'il n'éprouvera pas du dégoût à savoir de telles choses, et s'il ne dira pas qu'elles ne lui sont point nécessaires, et qu'il n'y comprend rien mais qu'on lui parle de choses qui aient rapport à son état dans le monde, fussent-elles très profondes, et qu'on lui montre quel est un autre homme quant aux affections, et comment il peut se l'adjoindre par les affections, en s'appliquant à son caractère et à ses paroles, non seulement il comprend cela, mais il perçoit aussi les intérieurs : il en est de même de celui qui par affection s'étudie à rechercher les choses abstruses des sciences, il aime à examiner et examine aussi des choses plus difficiles à démêler que celles-ci ; mais quand il s'agit du bien et du vrai spirituels, il éprouve de l'ennui et même de l'aversion : ceci a été dit, afin qu'on sache quel est l'homme de l'Église aujourd'hui. Mais comment la chose se passe l'égard du bien quand il s'adjoint les vrais par les affections, et à l'égard des vrais quand ils s'appliquent, on ne peut pas le voir ainsi, lorsque l'idée ou la pensée est tenue dans le bien et dans le vrai ; mais on le voit mieux, quand on est dans les sociétés des esprits et des anges, par lesquelles se fait l'influx ; car, ainsi qu'il a été dit numéro 4007, le vouloir et le penser de l'homme viennent de là, ou influent de là, et apparaissent comme en lui : savoir d'après les sociétés des esprits et des anges comment la chose se passe, c'est le savoir d'après les causes elles-mêmes, et le savoir d'après le ciel des anges, c'est le savoir d'après les fins des causes ; il y a aussi des historiques qui s'adjoignent et illustrent, ainsi ils se montrent plus manifestement. Dans le sens interne il s'agit de l'adjonction du bien aux vrais, et de l'application des vrais, dans le naturel, car là Jacob est le bien, comme il a été dit très souvent, et ses femmes sont les affections du vrai ; le bien, qui appartient à l'amour et à la charité, influe du Seigneur, et même par les Anges qui sont chez l'homme, et non dans autre chose chez l'homme, que dans les connaissances qui sont chez lui ; et comme c'est là que se fixe le bien, la pensée est tenue dans les vrais qui appartiennent aux connaissances, et de là sont excitées plusieurs choses qui sont en affinité et en accord, et cela très longtemps, jusqu'à ce qu'il pense que la chose est ainsi, et jusqu'à ce qu'il la veuille par affection, parce qu'elle est ainsi ; quand cela arrive, le bien se conjoint aux vrais et les vrais s'appliquent au bien, dans la liberté, car toute affection constitue la liberté, numéro 2870, 2875, 3158, 4031 ; or, quand cela arrive, les esprits qui ont été adjoints à l'homme excitent aussi des doutes, parfois même des négatifs, mais autant l'affection prévaut, autant l'homme est conduit vers l'affirmatif, et est alors confirmé en même temps dans les vrais par ces doutes et par ces négatifs. Quand le bien influe ainsi, on ne perçoit pas que c'est par les anges, parce qu'il influe ainsi intérieurement et dans l'obscur de l'homme, qui lui vient des choses mondaines et corporelles : mais il faut qu'on sache que le bien influe non pas des Anges, mais du Seigneur par les Anges ; c'est même ce qu'avouent tous les anges, c'est aussi pour cela qu'ils ne s'attribuent jamais aucun bien, et qu'ils sont même indignés quand quelqu'un leur en attribue. Maintenant d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir, comme d'après les causes elles-mêmes, comment la chose se passe à l'égard de l'adjonction du bien aux vrais, et de l'application des vrais au bien, dont il s'agit ici dans le sens interne.

  
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