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Genèse 27:27

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27 Jacob s'approcha, et le baisa. Isaac sentit l'odeur de ses vêtements; puis il le bénit, et dit: Voici, l'odeur de mon fils est comme l'odeur d'un champ que l'Eternel a béni.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3620

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3620. Je suis dégoûtée de ma vie à cause des filles de Cheth, signifie une adjonction du vrai naturel d'autre part : cela est évident par la signification d'être dégoûté de la vie, en ce que c'est nulle adjonction, savoir, du vrai naturel au vrai du rationnel, car lorsqu'il n'y a pas d'adjonction, il semble au Rationnel, que sa vie est comme nulle, comme on peut le voir par ce qui a été dit numéro 3493 ; et par la signification des filles de Cheth, en ce qu'elles sont les affections du vrai provenant du non-réel, ici les affections du vrai naturel, parce qu'il est parlé de Jacob qui représente le vrai naturel, ainsi qu'il a déjà été expliqué ; que les filles soient les affections, on le voit numéro 2362 ; et que Cheth ou Chittéen soit le vrai provenant du non-réel, on le voit numéro 3470 ; de là il est évident que ces mots, je suis dégoûtée de ma vie à cause des filles de Cheth, signifient qu'il n'y a aucune adjonction naturelle par le vrai qui ne provient pas du réel, qu'ainsi l'adjonction du vrai naturel doit venir d'autre part.

Dans la suite, où il est parlé du séjour de Jacob chez Laban, il s'agit de l'adjonction du vrai naturel, savoir, en ce que des vrais d'une souche commune lui ont été adjoints ; et par les vrais qui représentent les filles de Cheth, il n'a pas pu, comme ils n'étaient pas de cette souche, être fait d'adjonction, parce qu'ils étaient différents et discordants ; en effet, les fils de Cheth représentent l'Eglise spirituelle chez les nations, numéros 2913, 2986 ; et comme dans cette Eglise il n'y a pas la Parole, les vrais n'y sont pas de cette origine.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3470

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3470. Et il prit pour femme Jéhudith fille de Béeri le Chittéen, et Basemath fille d'Elon le Chittéen, signifie l'adjonction du vrai naturel provenant d'autre part que du vrai réel même : on le voit par la signification de la femme, en ce que c'est le vrai adjoint au bien, ainsi qu'il a été dit de Sarah et de Rébecca, numéros 1468, 1901, 2063, 2065, 2172, 2173, 2198, 2507, 2904, 3012, 3013, 3077 ; ici, le vrai naturel adjoint au bien naturel, dont il est ici question ; et par la représentation de Jéhudith fille de Béeri le Chittéen, et de Basemath fille d'Elon le Chittéen, en ce que c'est le vrai procédant d'autre part que du vrai réel même ; car les Chittéens étaient du nombre des nations probes de la terre de Canaan, chez qui habitait Abraham, et de qui il acheta pour sépulcre la caverne de Machpélah - , - et qui représentent là l'Église spirituelle parmi les nations, voir numéros 2913, 2986 ; et comme cette Église n'est pas dans le vrai tiré de la Parole, ces Chittéens signifient le Vrai qui ne provient pas du vrai réel même ; en effet, la nation qui représente l'Église, signifie aussi le vrai et le bien, tels que sont le vrai et le bien de l'Église, car c'est d'après le vrai et le bien que l'Église est l'Église, lors donc qu'il est dit l'Église il est entendu le vrai et le bien, et lorsqu'il est dit le vrai et le bien il est entendu l'Église. Voici sur ce point ce qu'il en est le bien naturel du vrai, avant d'avoir été réformé, n'est pas un bien spirituel, c'est-à-dire qu'il n'est ni un bien de la foi ni un bien de la charité ; le bien naturel vient des parents, comme il a été dit numéro 3469, mais le bien spirituel procède du Seigneur ; c'est pourquoi l'homme, pour recevoir le bien spirituel, doit être régénéré ; lorsque la régénération s'opère, il lui est d'abord adjoint des vrais, tirés d'autre part que du vrai réel même, qui sont tels, qu'ils n'adhèrent point, mais servent seulement de moyens d'introduire les vrais réels, et quand ces vrais ont été introduits, les vrais non-réels sont séparés ; il en est de cela comme de ce qui se passe chez les enfants ; ceux-ci apprennent d'abord un grand nombre de choses, et même des choses inutiles, comme les choses badines et autres semblables, non pour qu'elles les rendent sages, mais pour qu'elles préparent la voie pour recevoir les choses utiles qui appartiennent à la sagesse, et dès qu'elles ont été reçues les premières sont séparées et même rejetées ; ou bien, il en est comme des fruits qui d'abord sont remplis d'un suc amer avant qu'ils puissent recevoir le suc doux ; ce suc amer, qui n'est pas le véritable, est un moyen d'introduire le doux, et quand celui-ci entre, l'autre est dissipé ; il en est aussi de même du naturel de l'homme, quand ce naturel est régénéré ; en effet, le bien naturel est tel, que de lui-même il ne veut ni obéir au rationnel, ni le servir comme un serviteur doit faire à l'égard de son maître, et qu'il veut, au contraire, commander ; mais pour le réduire à l'obéissance et à la servitude, il est tourmenté par des états de vastation et de tentation, jusqu'à ce que ses concupiscences s'affaiblissent, et alors le Seigneur le modère par l'influx du bien de la foi et de la charité au moyen de l'homme Interne, jusqu'à ce que le bien reçu en héritage soit par degrés extirpé, et qu'un nouveau bien soit implanté à sa place ; alors dans ce nouveau bien sont insinués les vrais de la foi, qui sont comme de nouvelles fibres dans le cœur de l'homme, par lesquelles un nouveau suc est porté, jusqu'à ce que le nouveau cœur se soit successivement accru ; les vrais qui y sont d'abord portés ne peuvent pas être d'une source pure, parce qu'il y a des maux et des faux dans le bien précédent ou naturel, mais ce sont comme des vrais ou des apparences du vrai, qui ont une sorte d'affinité avec les vrais réels, et au moyen de ces vrais apparents les vrais réels trouvent peu à peu la faculté et l'occasion de s'insinuer. Le bien réel est comme le sang dans les vaisseaux ou comme le suc dans les fibres, il dirige et applique les vrais dans la forme ; le bien qui est ainsi formé dans l'homme naturel ou externe, est un bien commun, comme arrangé ou composé de particuliers et de singuliers du bien spirituel au moyen de l'homme rationnel ou interne par le Seigneur, qui Seul forme et crée de nouveau ; c'est de là que le Seigneur, dans la Parole, est tant de fois nommé formateur et Créateur.

  
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