Bibla

 

Genèse 15:3

Studimi

       

3 Et Abram dit: Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10217

Studioni këtë pasazh

  
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10217. Quant à leurs dénombrés, signifie quant à l'ordination et à la disposition : on le voit par la signification de dénombrer, quand il s'agit de toutes les choses de l'Église, qui sont les vrais et les biens de la foi et de l'amour, en ce que c'est leur ordination et leur disposition ; de là les dénombrés sont ces vrais et ces biens mis en ordre et disposés : si dénombrer a cette signification, c'est parce que dénombrer enveloppe la revue, et que ce qui est passé en revue par le Seigneur est aussi mis en ordre et disposé ; et même le mot, par lequel est exprimé ici dénombrer, signifie dans la Langue originale passer en revue, faire le dénombrement, remarquer, et aussi visiter, commander, présider, ainsi mettre en ordre et disposer ; si ce mot a ces significations, c'est parce que dans le sens spirituel l'une enveloppe l'autre, et que le sens spirituel est le sens intérieur des mots, sens qui se trouve très-souvent dans les mots des langues, surtout des langues orientales. Que dénombrer dans le sens spirituel, où il s'agit des vrais et des biens de la foi et de l'amour, ce soit mettre en ordre et disposer, on le voit aussi dans la Parole par les passages où il est dit dénombrer, et où il est parlé du nombre ; par exemple, dans Ésaïe :

« Voix de tumulte des royaumes des nations assemblées, Jéhovah Sébaoth dénombrant (mettant en ordre) l'armée pour la guerre. » - Ésaïe 13:4 ;

Dans le Même :

« Levez en haut vos yeux, et voyez ; qui a créé ces choses ? celui qui a tiré en nombre leur armée ; tous par le nom il appelle ; de la multitude de puissants et de forts en vigueur pas un homme ne manque. » - Ésaïe 40:26 ;

Dans David :

« Jéhovah qui dénombre l'armée des étoiles ; toutes » par leurs noms il (les) appelle. » - Psaumes 147:4.

Que dans ces passages dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, cela est évident ; car il s'agit de Jéhovah, c'est-à-dire, du Seigneur, qui ne dénombre ni une armée ni les étoiles, mais qui met en ordre et dispose les choses signifiées par l'armée et par les étoiles, à savoir, les vrais et les biens de la foi et de l'amour ; en effet, il s'agit non pas de guerres dans le monde naturel, mais de guerres dans le monde spirituel ; ce sont les guerres ou combats des vrais d'après le bien contre les faux d'après le mal ; que les guerres dans le sens spirituel soient de tels combats, on le voit, numéro 1664, 2686, 8273, 8295 ; que l'armée soit les vrais et les biens de l'Église et du Ciel, voir numéro 7988, 8019 ; et les étoiles, les connaissances du vrai et du bien, numéro 2495, 2849, 4697. Quand on connaît ce qui est signifié par dénombrer, et ce qui est signifié par les fils d'Israël, on peut voir pourquoi il n'était pas permis à David de dénombrer le peuple ; et pourquoi, après qu'il l'eut dénombré, le prophète Gad fut envoyé pour lui annoncer la peine qu'il avait encourue, - .

Et pourquoi il est dit ici que chacun donnerait l'expiation de son âme, afin qu'il n'y ait point sur eux de plaie quand on les dénombrera ; car les fils d'Israël signifient les vrais et les biens de l'Église, et dénombrer signifie mettre en ordre et disposer ; et comme il appartient au Seigneur seul de mettre en ordre et de disposer les vrais et les biens de la foi et de l'amour chez chacun dans l'Église et dans le Ciel, voilà pourquoi quand l'homme fait le dénombrement, comme il arriva à David de le faire par Joab, cela signifie l'ordination et la disposition de ces choses par l'homme et non par le Seigneur, ce qui est non pas mettre en ordre ni disposer, mais détruire ; si le dénombrement des fils d'Israël n'eût pas enveloppé de telles choses, il n'y aurait eu ni péché ni délit à les dénombrer. Que les fils d'Israël signifient les vrais et les biens spirituels, qui sont les vrais et les biens de l'Église et du Ciel, on le voit, numéro 5414, 5801, 5803, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7957, 8234, 8805 ; il en est de même des Tribus, entre lesquelles les fils d'Israël étaient partagés, numéro 3858, , 6335, 6397 : comme les fils d'Israël et les Tribus signifient ces vrais et ces biens, et que ces vrais et ces biens sont innombrables, c'est .pour cela que, dans la Parole, il est dit des fils d'Israël,

« que leur nombre sera comme le sable de la mer, qui ne peut être mesuré ni compté. " - Osée 1:10. -

« Qui comptera ta poussière de Jacob, et le nombre d'Israël ? » - Nombres 23:10.

Jéhovah à Abraham :

« Je rendrai ta semence comme la poussière de ta terre ; que si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta semence aussi sera comptée. " - ;

Et ailleurs :

« Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter ; ainsi sera ta semence. » - Genèse 15:5.

Que par les fils d'Israël et par la semence d'Abraham il ait été entendu non pas la postérité d'Abraham, mais les vrais et les biens spirituels, qui sont innombrables, et même ineffables quant à la plus grande partie, on peut le voir en ce que la multitude des Israélites n'a pas été plus grande que celle des autres nations ; c'est même ce qu'attesté Moïse :

« Non à cause de votre multitude au-dessus de tous les peuples Jéhovah vous a désirés, au point de vous choisir ; car vous êtes en plus petit nombre que tous les peuples. » - , .

Dénombrer signifie aussi mettre en ordre et disposer, dans Jérémie :

« Dans les alentours de Jérusalem et dans les villes de Jehudah passeront encore les troupeaux par les mains de celui qui dénombre. » - Jérémie 33:13 ;

Les troupeaux sont aussi les biens et les vrais de l'Église, numéro 6048, 8937, 9135 ; par les mains de celui qui dénombre, c'est selon la disposition du Seigneur.

Dans David :

« Qui connaît la véhémence de ta colère, pour dénombrer nos jours ? Fais-nous connaître le droit, afin que nous revêtions un cœur de sagesse. “ - Psaumes 90:11-12.

Dénombrer les jours, c'est mettre en ordre et disposer les états de la vie ; et les jours sont dits dénombrés, quand ils sont mis en ordre et disposés, ainsi quand ils sont finis, comme dans Ésaïe :

« Par l'émission de mes jours je m'en vais aux portes de l'enfer ; j'ai été dénombré, (c'est) le reste de mes années. » - Ésaïe 38:10 ;

Et dans Daniel :

« Une écriture apparut devant le Roi Belschazar : Dénombré, pesé, et divisé. » Daniel 5:25.

Car lorsque dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, dénombré signifie achevé, comme lorsqu'on passe une ligne sous les nombres après que le calcul est terminé. Si dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, c'est parce que le nombre signifie la qualité de la chose et de l'état, et la qualité est déterminée par le nombre adjoint ; de là, dénombrer, c'est qualifier, et la qualification de la chose dans les spirituels est faite par le Seigneur au moyen de l'ordination et de la disposition ; voilà ce qui est signifié par le nombre dans Jean :

« Elle fait qu'à tous elle donne un caractère sur leur main droite, ou sur leurs fronts ; et que personne ne puisse acheter ou vendre, s'il n'a le caractère, ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom ; ici est la sagesse ; qui a de l'intelligence, qu'il compte le nombre de la bête, car nombre d'homme il est, et son nombre est six cent soixante-six. » - Apocalypse 13:16-17, 18 ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la bote de la mer et de la bête de la terre ; par la bête de la mer il est entendu le Vrai de l'Église falsifié par les scientifiques qui proviennent du monde, et par la bête de la terre il est entendu le Vrai de l'Église falsifié par le sens littéral de la Parole appliqué à favoriser les maux des amours de soi et du monde ; car la Terre est l'Église quant au bien et au vrai, voir ce qui est cité, numéro 9325 ; et la mer est le scientifique dans le commun, numéro 28, 2850, 2120 ; avoir le caractère de la bête sur la main et sur le front, c'est reconnaître toutes choses, quelles qu'elles soient ; car le front signifie l'amour, numéro 9936 ; et le nom signifie toute qualité de ce dont il s'agit, numéro 3006, 3421, 6674, 8274, 9310 ; compter le nombre de la bête, c'est examiner et savoir ces vrais falsifiés de l'Église ; nombre d'homme signifie la chose et l'état de cette Église ; six cent soixante-six signifie sa qualité quant à tous les vrais falsifiés d'après le mal, et aussi la profanation du saint, et encore la fin ; savoir et examiner cela, c'est le partage du sage et de l'intelligent, voilà pourquoi il est dit,

« ici est la sagesse ; qui a de l'intelligence, qu'il compte le nombre de la bête ; en effet, le nombre six signifie la même chose que le nombre douze, parce qu'il en est la moitié, numéro 3960 (fin), 7973, 8148 ; et douze signifie tous les vrais et tous les biens de l'Église dans le complexe, numéro 2129 (fin), 2130 (fin), 3272, 3858, 3913, 7973, par suite aussi dans le sens opposé tous les faux et tous les maux dans le complexe ; la triplication du nombre six enveloppe aussi la fin ; et la fin, c'est quand le vrai est entièrement profané : d'après cela, il est bien évident que les nombres dans la Parole enveloppent des choses et des états, et signifient la qualité selon les nombres déterminés, comme on le voit aussi par ces paroles dans Jean :

« L'ange mesura la muraille de la sainte Jérusalem, cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange. » - Apocalypse 21:17.

Par le nombre déterminé là, il est aussi signifié tous les vrais et tous les biens dans le complexe, car cent quarante-quatre signifie la même chose que douze, numéro 7973, puisqu'il vient de douze multiplié par douze ; c'est même pour cela qu'il y est dit que sa mesure est mesure d'homme, comme ci-dessus il a été dit que le nombre six cent soixante-six était nombre d'homme ; mais comme les vrais d'après le bien sont signifiés ici, il est ajouté que cette mesure aussi est mesure d'ange, car l'Ange dans la Parole signifie les vrais d'après le bien, puisqu'il est un récipient du Divin Vrai procédant du Seigneur, numéro 8192.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1008

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1008. Demander l'âme de l'homme, c'est venger la profanation : cela est évident d'après ce que renferme le Verset précédent et d'après ce qu'on a dit dans ce Verset ; car il s'agit de l'action de manger du sang, action qui signifie la profanation. Peu de personnes connaissent ce que c'est que la Profanation, et l'on sait encore moins comment elle est punie dans l'autre vie. La profanation est de plusieurs sortes : celui qui nie absolument les vérités de la foi ne profane point ; telles sont les nations qui vivent hors de l'Eglise et hors de ses connaissances ; mais il y a profanation de la part de celui qui connaît les vérités de la foi ; et sa profanation devient encore plus grande s'il les reconnaît, les profère les prêche et les persuade aux autres, et que cependant il vive dans les haines, dans les vengeances, dans la cruauté, dans les rapines et dans les adultères, et se confirme dans de telles infamies par des passages pris çà et là dans la Parole, en les pervertissant, et en les plongeant ainsi dans ces infamies ; voilà l'homme qui profane : voilà ce qui donne principalement la mort à l'homme. Il est évident que cela lui donne la mort, en ce que, dans l'autre vie, les choses profanes et les choses saintes ont été entièrement séparées, les profanes étant dans l'Enfer et les Saintes dans le Ciel. Lorsqu'un tel homme vient dans l'autre vie, les choses profanes sont adhérentes aux choses saintes dans chacune des idées de sa pensée, comme elles l'étaient pendant sa vie dans le corps ; là, il ne peut alors mettre en avant une seule idée de sainteté, sans que la profanation qui lui est adhérente se manifeste absolument comme dans la clarté du jour ; car c'est ainsi que dans l'autre vie l'on perçoit les idées des autres : la profanation parait donc dans toutes les idées de sa pensée ; et comme le Ciel a la profanation en horreur, il est impossible que cet homme ne soit pas précipité dans l'Enfer. Il est à peine quelqu'un qui sache, au sujet des idées, ce qu'il en est ; on croit que l'idée est quelque chose de simple, mais il y a dans chaque idée de la pensée des choses innombrables diversement jointes ensemble, pour que l'idée soit une certaine forme et par suite une image peinte de l'homme, image qui est tout entière perçue et aperçue dans l'autre vie. Prenons seulement quelques exemples : Lorsque l'idée d'un lieu, soit contrée, ville on maison, survient à un esprit, aussitôt l'idée et l'image de tout ce qu'il a fait dans ce lieu se produisent en même temps, et tout cela est vu par les Esprits et par les Anges ; ou, s'il lui vient l'idée d'une personne contre laquelle il a eu de la haine, alors l'idée de tout ce qu'il a pensé, dit et fait contre elle se présente en même temps Il en est de même des idées de toutes les autres choses ; quand elles s'offrent à lui, tout ce qu'il a conçu en général et en particulier sur l'une de ces choses et dont il a reçu une impression, se montre à découvert ; que ce soit, par exemple, l'idée du mariage, alors se présentent, s'il a été adultéré, toutes les turpitudes et toutes les obscénités de l'adultère, même celles de la pensée ; se présentent semblablement et toutes les choses au moyen desquelles il a confirmé en lui les adultères, soit par les sensuels, soit par les rationnels, soit par la Parole, et la manière dont il a adultère et perverti les vérités de la Parole ; et de plus, l'idée d'une chose influe dans l'idée d'une autre et la lâche, comme une goutte d'un liquide noir jeté dans un vase plein d'eau donne une couleur obscure à tout le volume d'eau. Cet esprit est donc connu par ses idées ; et, ce qui est surprenant, c'est que, dans chacune de ses idées, il y a son image ou son effigie qui est si difforme, lorsqu'elle se présente à la vue, qu'on a horreur de la regarder. On peut voir par là quel est l'état de ceux qui profanent les choses saintes, et quelle est leur image dans l'autre vie. Toutefois l'on ne peut pas dire qu'il y a profanation des choses saintes de la part de ceux qui ont cru avec simplicité ce qui est dans la Parole, quoique ce qu'ils ont cru ne fût pas la vérité, car la Parole a été écrite selon les apparences. Voir sur ce sujet le numéro 589.

  
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