Bibla

 

Genèse 15

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1 Après ces événements, la parole de l'Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.

2 Abram répondit: Seigneur Eternel, que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants; et l'héritier de ma maison, c'est Eliézer de Damas.

3 Et Abram dit: Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.

4 Alors la parole de l'Eternel lui fut adressée ainsi: Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.

5 Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.

6 Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice.

7 L'Eternel lui dit encore: Je suis L'Eternel, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays.

8 Abram répondit: Seigneur Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai?

9 Et l'Eternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.

10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre; mais il ne partagea point les oiseaux.

11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres; et Abram les chassa.

12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir.

13 Et l'Eternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans.

14 Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.

15 Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.

16 A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble.

17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés.

18 En ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate,

19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,

20 des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,

21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.

   

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10217

Studioni këtë pasazh

  
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10217. Quant à leurs dénombrés, signifie quant à l'ordination et à la disposition : on le voit par la signification de dénombrer, quand il s'agit de toutes les choses de l'Église, qui sont les vrais et les biens de la foi et de l'amour, en ce que c'est leur ordination et leur disposition ; de là les dénombrés sont ces vrais et ces biens mis en ordre et disposés : si dénombrer a cette signification, c'est parce que dénombrer enveloppe la revue, et que ce qui est passé en revue par le Seigneur est aussi mis en ordre et disposé ; et même le mot, par lequel est exprimé ici dénombrer, signifie dans la Langue originale passer en revue, faire le dénombrement, remarquer, et aussi visiter, commander, présider, ainsi mettre en ordre et disposer ; si ce mot a ces significations, c'est parce que dans le sens spirituel l'une enveloppe l'autre, et que le sens spirituel est le sens intérieur des mots, sens qui se trouve très-souvent dans les mots des langues, surtout des langues orientales. Que dénombrer dans le sens spirituel, où il s'agit des vrais et des biens de la foi et de l'amour, ce soit mettre en ordre et disposer, on le voit aussi dans la Parole par les passages où il est dit dénombrer, et où il est parlé du nombre ; par exemple, dans Ésaïe :

« Voix de tumulte des royaumes des nations assemblées, Jéhovah Sébaoth dénombrant (mettant en ordre) l'armée pour la guerre. » - Ésaïe 13:4 ;

Dans le Même :

« Levez en haut vos yeux, et voyez ; qui a créé ces choses ? celui qui a tiré en nombre leur armée ; tous par le nom il appelle ; de la multitude de puissants et de forts en vigueur pas un homme ne manque. » - Ésaïe 40:26 ;

Dans David :

« Jéhovah qui dénombre l'armée des étoiles ; toutes » par leurs noms il (les) appelle. » - Psaumes 147:4.

Que dans ces passages dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, cela est évident ; car il s'agit de Jéhovah, c'est-à-dire, du Seigneur, qui ne dénombre ni une armée ni les étoiles, mais qui met en ordre et dispose les choses signifiées par l'armée et par les étoiles, à savoir, les vrais et les biens de la foi et de l'amour ; en effet, il s'agit non pas de guerres dans le monde naturel, mais de guerres dans le monde spirituel ; ce sont les guerres ou combats des vrais d'après le bien contre les faux d'après le mal ; que les guerres dans le sens spirituel soient de tels combats, on le voit, numéro 1664, 2686, 8273, 8295 ; que l'armée soit les vrais et les biens de l'Église et du Ciel, voir numéro 7988, 8019 ; et les étoiles, les connaissances du vrai et du bien, numéro 2495, 2849, 4697. Quand on connaît ce qui est signifié par dénombrer, et ce qui est signifié par les fils d'Israël, on peut voir pourquoi il n'était pas permis à David de dénombrer le peuple ; et pourquoi, après qu'il l'eut dénombré, le prophète Gad fut envoyé pour lui annoncer la peine qu'il avait encourue, - .

Et pourquoi il est dit ici que chacun donnerait l'expiation de son âme, afin qu'il n'y ait point sur eux de plaie quand on les dénombrera ; car les fils d'Israël signifient les vrais et les biens de l'Église, et dénombrer signifie mettre en ordre et disposer ; et comme il appartient au Seigneur seul de mettre en ordre et de disposer les vrais et les biens de la foi et de l'amour chez chacun dans l'Église et dans le Ciel, voilà pourquoi quand l'homme fait le dénombrement, comme il arriva à David de le faire par Joab, cela signifie l'ordination et la disposition de ces choses par l'homme et non par le Seigneur, ce qui est non pas mettre en ordre ni disposer, mais détruire ; si le dénombrement des fils d'Israël n'eût pas enveloppé de telles choses, il n'y aurait eu ni péché ni délit à les dénombrer. Que les fils d'Israël signifient les vrais et les biens spirituels, qui sont les vrais et les biens de l'Église et du Ciel, on le voit, numéro 5414, 5801, 5803, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7957, 8234, 8805 ; il en est de même des Tribus, entre lesquelles les fils d'Israël étaient partagés, numéro 3858, , 6335, 6397 : comme les fils d'Israël et les Tribus signifient ces vrais et ces biens, et que ces vrais et ces biens sont innombrables, c'est .pour cela que, dans la Parole, il est dit des fils d'Israël,

« que leur nombre sera comme le sable de la mer, qui ne peut être mesuré ni compté. " - Osée 1:10. -

« Qui comptera ta poussière de Jacob, et le nombre d'Israël ? » - Nombres 23:10.

Jéhovah à Abraham :

« Je rendrai ta semence comme la poussière de ta terre ; que si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta semence aussi sera comptée. " - ;

Et ailleurs :

« Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter ; ainsi sera ta semence. » - Genèse 15:5.

Que par les fils d'Israël et par la semence d'Abraham il ait été entendu non pas la postérité d'Abraham, mais les vrais et les biens spirituels, qui sont innombrables, et même ineffables quant à la plus grande partie, on peut le voir en ce que la multitude des Israélites n'a pas été plus grande que celle des autres nations ; c'est même ce qu'attesté Moïse :

« Non à cause de votre multitude au-dessus de tous les peuples Jéhovah vous a désirés, au point de vous choisir ; car vous êtes en plus petit nombre que tous les peuples. » - , .

Dénombrer signifie aussi mettre en ordre et disposer, dans Jérémie :

« Dans les alentours de Jérusalem et dans les villes de Jehudah passeront encore les troupeaux par les mains de celui qui dénombre. » - Jérémie 33:13 ;

Les troupeaux sont aussi les biens et les vrais de l'Église, numéro 6048, 8937, 9135 ; par les mains de celui qui dénombre, c'est selon la disposition du Seigneur.

Dans David :

« Qui connaît la véhémence de ta colère, pour dénombrer nos jours ? Fais-nous connaître le droit, afin que nous revêtions un cœur de sagesse. “ - Psaumes 90:11-12.

Dénombrer les jours, c'est mettre en ordre et disposer les états de la vie ; et les jours sont dits dénombrés, quand ils sont mis en ordre et disposés, ainsi quand ils sont finis, comme dans Ésaïe :

« Par l'émission de mes jours je m'en vais aux portes de l'enfer ; j'ai été dénombré, (c'est) le reste de mes années. » - Ésaïe 38:10 ;

Et dans Daniel :

« Une écriture apparut devant le Roi Belschazar : Dénombré, pesé, et divisé. » Daniel 5:25.

Car lorsque dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, dénombré signifie achevé, comme lorsqu'on passe une ligne sous les nombres après que le calcul est terminé. Si dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, c'est parce que le nombre signifie la qualité de la chose et de l'état, et la qualité est déterminée par le nombre adjoint ; de là, dénombrer, c'est qualifier, et la qualification de la chose dans les spirituels est faite par le Seigneur au moyen de l'ordination et de la disposition ; voilà ce qui est signifié par le nombre dans Jean :

« Elle fait qu'à tous elle donne un caractère sur leur main droite, ou sur leurs fronts ; et que personne ne puisse acheter ou vendre, s'il n'a le caractère, ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom ; ici est la sagesse ; qui a de l'intelligence, qu'il compte le nombre de la bête, car nombre d'homme il est, et son nombre est six cent soixante-six. » - Apocalypse 13:16-17, 18 ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la bote de la mer et de la bête de la terre ; par la bête de la mer il est entendu le Vrai de l'Église falsifié par les scientifiques qui proviennent du monde, et par la bête de la terre il est entendu le Vrai de l'Église falsifié par le sens littéral de la Parole appliqué à favoriser les maux des amours de soi et du monde ; car la Terre est l'Église quant au bien et au vrai, voir ce qui est cité, numéro 9325 ; et la mer est le scientifique dans le commun, numéro 28, 2850, 2120 ; avoir le caractère de la bête sur la main et sur le front, c'est reconnaître toutes choses, quelles qu'elles soient ; car le front signifie l'amour, numéro 9936 ; et le nom signifie toute qualité de ce dont il s'agit, numéro 3006, 3421, 6674, 8274, 9310 ; compter le nombre de la bête, c'est examiner et savoir ces vrais falsifiés de l'Église ; nombre d'homme signifie la chose et l'état de cette Église ; six cent soixante-six signifie sa qualité quant à tous les vrais falsifiés d'après le mal, et aussi la profanation du saint, et encore la fin ; savoir et examiner cela, c'est le partage du sage et de l'intelligent, voilà pourquoi il est dit,

« ici est la sagesse ; qui a de l'intelligence, qu'il compte le nombre de la bête ; en effet, le nombre six signifie la même chose que le nombre douze, parce qu'il en est la moitié, numéro 3960 (fin), 7973, 8148 ; et douze signifie tous les vrais et tous les biens de l'Église dans le complexe, numéro 2129 (fin), 2130 (fin), 3272, 3858, 3913, 7973, par suite aussi dans le sens opposé tous les faux et tous les maux dans le complexe ; la triplication du nombre six enveloppe aussi la fin ; et la fin, c'est quand le vrai est entièrement profané : d'après cela, il est bien évident que les nombres dans la Parole enveloppent des choses et des états, et signifient la qualité selon les nombres déterminés, comme on le voit aussi par ces paroles dans Jean :

« L'ange mesura la muraille de la sainte Jérusalem, cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange. » - Apocalypse 21:17.

Par le nombre déterminé là, il est aussi signifié tous les vrais et tous les biens dans le complexe, car cent quarante-quatre signifie la même chose que douze, numéro 7973, puisqu'il vient de douze multiplié par douze ; c'est même pour cela qu'il y est dit que sa mesure est mesure d'homme, comme ci-dessus il a été dit que le nombre six cent soixante-six était nombre d'homme ; mais comme les vrais d'après le bien sont signifiés ici, il est ajouté que cette mesure aussi est mesure d'ange, car l'Ange dans la Parole signifie les vrais d'après le bien, puisqu'il est un récipient du Divin Vrai procédant du Seigneur, numéro 8192.

  
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Arcanes Célestes #8148

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8148. Et il prit six cents char d'élite , signifie en général et en particulier tous les doctrinaux du faux, qui appartiennent à la foi séparée, dans leur ordre : on le voit par la signification du nombre six cents, en ce que ce sont toutes les choses en général et en particulier, du vrai et du bien de la foi dans un seul complexe, ainsi dans le sens opposé toute les choses, en général et en particulier, du faux et du mal de la foi séparée d'avec la charité ; que ce soit là ce qui est signifié par six cents, on peut le voir d'après ce qui a été montré sur le nombre six cent mille, numéro 7973 ; et par la signification des chars, en ce qu'ils sont les doctrinaux de la foi, ici de la foi séparée, numéro ; par les chars d'élite sont signifiés les doctrinaux principaux de cette foi, desquels dépendent tous les autres ; ceux qui en dépendent, ou qui sont à leur service, sont signifiés par les chars d'Egypte, dont il est ensuite parlé. Il faut qu'on sache que ces faux, qui sont signifiés ici par Pharaon, son armée et son peuple, puis par ses chars, ses chevaux et ses cavaliers, sont principalement les faux de ceux qui sont dans la foi persuasive, c'est-à-dire, qui se persuadent que les doctrinaux de l'Église, dans laquelle ils se trouvent, sont des vrais, et qui néanmoins vivent de la vie du mal ; la foi persuasive existe avec la vie du mal, mais non la foi salvifique ; Car la foi persuasive est la persuasion que toutes les choses qui appartiennent à la doctrine de l'Église sont des vrais, et cela, non pas pour le vrai, ni pour la vie, ni même pour le salut, car ils y croient à peine, mais pour des profits, c'est-à-dire pour acquérir honneurs et richesses, et pour la réputation ; c'est pour obtenir ces avantages, qu'ils s'instruisent des doctrinaux, ainsi ce n'est point pour être utiles à l'@?glise et au salut des âmes, mais c'est pour leur propre avantage et pour celui des leurs ; c'est pourquoi peu leur importe que ces doctrinaux soient des Vrais ou des faux, ils ne s'en inquiètent point, ils s'en enquièrent encore moins, car ils ne sont dans aucune affection du vrai pour le vrai ; mais ils les confirment, quels qu'ils soient, et quand ils les ont confirmés, ils se persuadent que ce sont des vrais, sans penser que les faux peuvent être confirmés aussi bien que les vrais, numéro 4741, 5033, 6865, 7012, 7680, 7950 ; de là la foi persuasive ; comme cette foi a pour fin et regarde, non pas le prochain et le bien du prochain, ni par conséquent le Seigneur, mais soi-même et le monde, c'est-à-dire, les honneurs et le gain, elle est conjointe avec le mal de la vie, et non avec le bien de la vie, car la foi conjointe avec ce bien est salvifique ; cette foi est donnée par le Seigneur, mais l'autre vient de l'homme lui-même ; celle-là reste pour l'éternité, celle-ci est dissipée dans l'autre vie ; elle est même dissipée dans le monde, si par elle ils ne font aucun profit ; mais tant qu'ils en tirent du profit, ils combattent pour elle, comme pour le ciel même, lorsque cependant c'est pour eux qu'ils combattent et non pour elle ; car les choses qui appartiennent à la foi, c'est-à-dire, les doctrinaux, leur servent de moyens pour leur fin, c'est-à-dire, pour la prééminence et pour l'opulence : ceux qui dans le monde sont dans cette foi peuvent difficilement être distingués de ceux qui sont dans la foi salvifique, car ils parlent et prêchent avec une ardeur comme de Zèle pour le doctrinal, mais cette ardeur est produite par le feu de l'amour de soi et du monde. Ce sont ceux-ci qui sont principalement signifiés par Pharaon et par les Égyptiens, et qui dans l'autre vie sont dévastés quant à cette foi : et cette foi étant dévastée, ils sont dans les faux sans mélange d'après le mal, car alors les faux s'élancent du mal : en effet, tout mal a avec lui son faux, car ils sont conjoints ; et ces faux apparaissent quand ils sont abandonnés au mal de leur vie ; alors le mal est comme un feu, et les faux sont comme la lueur qui provient de ce feu. Ce genre de mal et de faux provenant de ce mal diffère absolument des genres des autres maux et des faux de ces maux ; il est plus abominable que tous les autres, parce qu'il est contre les biens et les vrais de la foi, et par suite dans ce mal il y a la profanation ; la profanation est la reconnaissance du vrai et du bien, et néanmoins la vie contre ce vrai et ce bien, numéro 593, 1008, 1010, 1059, 2051, 3398, 3898, 4289, 4601, 6959, 6963, 6971.

  
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