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Ézéchiel 12:18

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18 Fils de l'homme, tu mangeras ton pain avec tremblement, Tu boiras ton eau avec inquiétude et angoisse.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9323

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9323. Et il bénira ton pain et tes eaux, signifie l'accroissement du bien de l'amour et du vrai de la foi : on le voit par la signification d'être béni de Jéhovah en ce que c'est être fructifié dans les biens et être multiplié dans les vrais, numéros 2846, 3406, 4981, 6091, 6099, 8939, ainsi l'accroissement dans ces choses qui appartiennent à l'amour et à la foi ; par la signification du pain, en ce que c'est le bien de l'amour, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3478, 3735, 3813, 4211, 4217, 4735, 4976, 6118, 8410 ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai de la foi, numéros 680, , 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8568. Comme le pain signifiait tout bien de l'amour, et l'eau tout vrai de la foi, dans le complexe, et que être béni de Jéhovah signifie tout accroissement dans ce bien et dans ce vrai, c'est pour cela que dans les Églises Anciennes le vœu solennel était, que Jéhovah bénisse le Pain et les Eaux, et que c'était une formule commune de dire le Pain et l'Eau, pour exprimer tout aliment naturel et toute boisson naturelle, et pour désigner tout bien spirituel et tout vrai spirituel, car c'est ce bien et ce vrai qui nourrissent la vie spirituelle, comme le pain et l'eau nourrissent la vie naturelle, numéro 4976 : c'est là ce qui est signifié par le Pain et par l'Eau dans les passages suivants ;

Dans Ésaïe :

« Voici, Jéhovah Zébaoth éloigne de Jérusalem et de Jehudah tout bâton du pain et tout bâton de l'eau. » - Ésaïe 3:1.

Le bâton du pain, c'est la puissance et la vie d'après le bien, et le bâton de l'eau, la puissance et la vie d'après le vrai.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi je romps le bâton du pain dans Jérusalem, afin qu'ils mangent le pain au poids et avec inquiétude, et que l'eau par mesure et avec stupeur ils boivent : afin qu'ils manquent de pain et d'eau, et que soient désolés l'homme et son frère, et qu'ils soient languissants à cause de leur iniquité. " - Ézéchiel 4:16-17.

Que manquer de pain et d'eau, ce soit être privé du bien de l'amour et du vrai de la foi, cela est bien évident, car il est dit

« Afin que soient désolés l'homme et son frère, et qu'ils soient languissants à cause de leur iniquité : » pareillement dans le Même :

« Leur pain avec inquiétude ils mangeront, et leurs eaux avec stupeur ils boiront, afin que soit dévastée la terre de sa plénitude, à cause de la violence de tous ceux qui habitent en elle. » - Ézéchiel 12:19.

Dans Amos :

« Voici, les jours viendront que j'en verrai une famine en la terre, non pas famine pour le pain, et non pas soif pour les eaux, mais pour entendre les paroles de Jéhovah. » - Amos 8:11.

Dans le premier Livre des Rois :

« L'Homme de Dieu dit à Jéroboam : Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n'entrerai point avec toi, ni ne mangerai du pain, ni ne boirai de l'eau dans ce lieu : car ainsi a commandé Jéhovah, en disant : Tu ne mangeras point de pain, et tu ne boiras point d'eau, et tu ne reviendras point par le chemin par lequel tu es allé. Mais le prophète de Béthel lui dit qu'il lui avait été dit par Jéhovah qu'il mangerait avec lui du pain et boirait de l'eau, mais il mentait : et il retourna avec lui, et il mangea du pain dans sa maison et il but de l'eau ; c'est pourquoi il fut déchiré par un lion. » - 1 Rois 13:8-9, 16, 17, 18, 19, 24 ;

-il ne devait pas manger de pain ni boire d'eau chez Jéroboam, cela signifiait qu'il devait avoir en horreur le bien qui y était et aussi le vrai, parce qu'ils étaient profanés : en effet, Jéroboam avait profané l'autel et toutes les choses saintes du culte, ainsi qu'il est manifeste par les historiques de la Parole. Le manque de bien et de vrai spirituel était signifié en ce qu'il ne tomba point de pluie pendant trois ans et demi sous le règne d'Achab, au point que le pain et l'eau manquèrent : et ce fut alors qu'Élie s'en alla chez une veuve dans Sarepta, et lui demanda un peu d'eau à boire, et un morceau de pain à manger, - 1 Rois 17:18 ; - en effet, par le pain était signifié tout bien de l'Église, et par l'eau tout vrai de l'Église, ainsi qu'il a été dit ci-dessus. Comme dans ce temps de telles choses étaient représentées, par la raison que le représentatif de l'Église était chez les descendants de Jacob, et parce que la Parole, même la Parole Historique, devait être ainsi écrite par des représentatifs, il en résultait que la dévastation du bien et du vrai était représentée par le manque de pain et d'eau : comme le Pain signifiait tout bien de l'amour dans le complexe, c'était aussi pour cela que les Sacrifices étaient appelés le Pain, numéro 2165 ; et que le Seigneur se nomme aussi le Pain qui est descendu du ciel, - Jean 6:48, 50-51, - car le Seigneur est le Bien Même de Jean l'Amour.

  
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Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4217

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4217. Et s'en alla et retourna Laban en son lieu, signifie la fin de la représentation par Laban : on le voit par la signification de retourner en son lieu, en ce que c'est revenir à l'état antérieur, car le lieu est l'état, numéro 2625, 2837, 3356, 3387, 3404 ; c'est de là que ces paroles signifient la fin de la représentation par Laban. D'après ce qui a été exposé, on peut voir que dans la Parole toutes et chacune des choses contiennent des intérieurs, et que ces intérieurs sont des choses adéquates à la perception des Anges qui sont chez l'homme ; par exemple, quand dans la Parole il est parlé du Pain, les Anges ne savent point ce que c'est que le pain matériel, mais ils savent ce que c'est que le pain spirituel, ainsi au lieu du pain ils perçoivent le Seigneur, qui est le Pain de vie ; Lui-Même l'enseigne dans Jean 6:33, 35 ; et comme au lieu du pain ils perçoivent le Seigneur, ils perçoivent aussi les choses qui procèdent du Seigneur, par conséquent son Amour envers tout le Genre humain, et alors ils perçoivent en même temps l'amour réciproque de l'homme pour le Seigneur, car ces choses sont cohérentes dans une seule idée de la pensée et de l'affection ; l'homme qui est dans le saint ne pense pas différemment quand il reçoit le Pain de la Sainte-Cène, car il pense alors non au pain, mais au Seigneur et à sa Miséricorde, et aussi aux choses qui appartiennent à l'amour pour Lui et à la charité envers le prochain, parce qu'il pense à la pénitence et à l'amendement de la vie, mais cela avec variété, selon la sainteté dans laquelle il est non seulement quant à la pensée, mais aussi quant à l'affection ; par là il est évident que le pain, dans la Parole, ne présente pas l'idée de pain chez les anges, mais qu'il offre l'idée de l'amour avec des choses innombrables qui appartiennent à l'amour : de même le vin, quand il en est parlé dans la Parole, et aussi quand il est reçu dans la Sainte-Cène, les Anges alors ne pensent nullement au Vin, mais ils pensent à la charité envers le prochain ; et comme il en est ainsi et que de là vient le lien de l'homme avec, le ciel et par le ciel avec le Seigneur, voilà pourquoi le Pain et le Vin sont devenus des Symboles, et unissent l'homme, qui est dans le saint de la vie, avec le Ciel, et par le ciel avec le Seigneur : il en est de même de toutes les choses qui sont dans la Parole, c'est pourquoi la Parole est le Médium, d'union de l'homme avec le Seigneur ; si ce Médium d'union n'existait pas, le Ciel ne pourrait pas influer chez l'homme, car sans un médium il n'y a aucune union, mais il s'éloignerait de l'homme ; et si le ciel s'éloignait, personne ne pourrait plus être conduit vers le bien, pas même vers le bien corporel et mondain, mais tous les liens, même les liens externes, seraient rompus ; en effet, le Seigneur gouverne l'homme, qui est dans le bien, par les liens internes qui appartiennent à la conscience, mais celui qui est dans le mal, il le gouverne seulement par les liens externes, lesquels étant rompus, chacun tomberait dans une folie semblable à la folie de celui qui n'a aucune crainte de la loi, aucune crainte de sa vie, ni aucune crainte de perdre l'honneur et le profit, et par suite la réputation, car ce sont là les liens externes ; ainsi le genre humain périrait : par là on voit clairement pourquoi il y a une parole, et quelle est la Parole : que l'Église du Seigneur, où est la Parole, soit comme le Cœur et comme les Poumons, et que l'Église du Seigneur, où n'est point la Parole, soit comme les autres Viscères , qui vivent par le Cœur et par les Poumons, on le voit numéro 637, 931, 2054, 2853.

  
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