Bibla

 

Daniel 8:26

Studimi

       

26 Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable. Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés.

Nga veprat e Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10132

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10132. Des agneaux fils d'un an, deux par jour, signifie le bien de l'innocence dans tout état : on le voit par la signification des agneaux, en ce qu'ils sont le bien de l'innocence, ainsi qu'il va être montré ; par la signification de fils d'un an, en ce que c'est la qualité de l'enfance, dans laquelle cependant les vrais ont été implantés, ainsi qu'il sera aussi montré ; et par la signification de par jour, en ce que c'est dans tout état, car le jour signifie l'état ; et par le matin et le soir du jour, temps où se faisaient les holocaustes d'agneaux, il est signifié tout état ; que le jour soit l'état, on le voit, numéros 893, 2788, 3462, 3785, 4850, 7680 ; et qu'il en soit des alternatives des états comme de celles du jour quant au matin, au midi, au soir, à la nuit, et de nouveau au matin, on le voit, numéros 5672, 5962, 6110, 8426. Que les agneaux soient le bien de l'innocence, cela est évident dans la Parole par les passages où les agneaux sont nommés, comme dans Ésaïe :

« Le loup demeurera avec l'agneau, et le léopard avec le chevreau couchera, et le veau et le jeune lion et le bétail gras ensemble ; et un petit garçon les conduira ; l'enfant qui tette jouera sur le trou de la vipère, et sur la caverne du basilic l'enfant sevré sa main mettra. Ils ne se corrompront point dans toute la montagne de ma sainteté. Et il arrivera en ce jour-là que la racine de Jischaï, dressée pour enseigne des peuples, les nations (la) chercheront ; et sera son repos gloire. » - Ésaïe 40:6, 8, 9, 10.

Là, est décrit l'état de paix et d'innocence dans les Cieux et dans l'Église, après que le Seigneur fut venu dans le monde ; et parce que l'état de paix et d'innocence est décrit, il est parlé de l'agneau, du chevreau et du veau, puis du petit garçon, de l'enfant qui tette, et de l'enfant sevré, et par eux tous il est signifié le bien de l'innocence ; le bien intime de l'innocence par l'agneau, le bien intérieur de l'innocence par le chevreau, et le bien extérieur de l'innocence par le veau ; pareillement par le petit garçon, l'enfant qui tette et l'enfant sevré ; la montagne de la sainteté est le Ciel et l'Église où est le bien de l'innocence ; les nations sont ceux qui sont dans ce bien ; la racine de Jischaï est le Seigneur de qui procède ce bien ; le bien de l'amour d'après le Seigneur envers le Seigneur, qu'on nomme aussi bien céleste, est le bien de l'innocence : que l'Agneau soit le bien de l'innocence en général, et spécialement le bien intime de l'innocence, cela est évident en ce qu'il est nommé en premier lieu, et aussi en ce que le Seigneur Lui-Même est appelé Agneau, comme on le verra dans ce qui suit. Que le chevreau soit le bien intérieur de l'innocence, on le voit, numéros 3519, 4871 ; on voit aussi que le veau ou le taureau est le bien extérieur de l'innocence, numéros 430, 9398 ; que le petit garçon est l'innocence, numéro 5236 ; pareillement celui qui tette, celui qui est sevré, ou le petit enfant, numéros 430, 2280, 3183, 3494, 5608 ; que la montagne de la sainteté, c'est où il y a le bien de l'amour envers 15 Seigneur, numéros 6435, 8758 ; que les nations sont ceux qui sont dans ce bien, numéros 1416, 6005 : que le bien de l'amour envers le Seigneur, qu'on appelle bien céleste, soit le bien de l'innocence, on le voit d'après ceux qui sont dans le ciel intime, lesquels, parce qu'ils sont dans ce bien, apparaissent nus et comme de petits enfants, par la raison que la nudité est l'innocence, et que l'enfance l'est pareillement, voir les articles cités, numéro 9277, les numéros 3887, 9680. Il est dit que le loup demeurera avec l'agneau, parce que le loup signifie ceux qui sont contre l'innocence, comme aussi dans le Même Prophète :

« Le Loup et l'Agneau paîtront ensemble ; ils ne feront point de mal et ne ravageront point dans toute la montagne de ma sainteté. » - Ésaïe 65:25 :

Et dans Luc :

« Jésus dit aux disciples qu'il envoyait : Voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups " - Luc 10:3. -Comme le Seigneur, pendant qu'il a été dans le monde, était quant à son Humain l'Innocence Même, et comme par suite te tout de l'Innocence procède de Lui, c'est pour cela qu'il est appelé Agneau, et Agneau de Dieu ; par exemple, dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du Dominateur de la terre du rocher vers le désert à la montagne de la fille de Sion. » - Ésaïe 16:1.

Dans le Même :

« L'exaction il a supporté, et il a été affligé, il n'a pas cependant ouvert sa bouche, comme un Agneau à la tuerie il est mené. » - Ésaïe 53:7.

Dans Jean :

« Jean-Baptiste vit Jésus qui venait, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » - Jean 1:29, 36.

Dans Apocalypse :

« L'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra, et les conduira aux vives fontaines des eaux. " - Apocalypse 7:17 : -et ailleurs :

« Ce sont ceux qui avec les femmes ne se sont point souillés ; ce sont ceux qui suivent l'Agneau où il va ; eux ont été achetés d'entre les hommes, pour prémices à Dieu et à » l'Agneau. » - ; , Apocalypse , , Apocalypse 6:1, ,Apocalypse 21:9, 14, 22-23, Apocalypse 22:1, 3.

Comme les Agneaux sont ceux qui sont dans l'innocence, c'est pour cela que le Seigneur a dit à Pierre, d'abord :

« Pais mes agneaux ; et ensuite :

« Pais mes brebis ; et encore :

« Pais mes brebis. » - Jean 21:15-16, 17.

Là, les agneaux sont ceux qui sont dans le bien de l'amour envers le Seigneur, car ceux-là sont plus que tous les autres dans le bien de l'innocence ; les brebis sont ceux qui sont dans le bien de la charité à l'égard du prochain, et ceux qui sont dans le bien de la foi. Les Agneaux signifient la même chose dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jëhovih en fort vient, et son bras domine pour Lui ; comme berger il paîtra son troupeau, sur son bras il recueillera les Agneaux, dans son sein il (les) portera ; ceux qui tettent il conduira doucement. » - Ésaïe 40:10-11.

Que ces paroles aient été dites du Seigneur, cela est évident ; puisque par les agneaux sont entendus ceux qui sont dans l'amour envers Lui, ainsi dans le bien de l'innocence, c'est pour cela qu'il est dit qu'il les recueillera sur son bras et les portera dans son sein ; en effet, ils sont conjoints au Seigneur par l'amour, et l'amour est la conjonction spirituelle ; et c'est aussi pour cela qu'il est ajouté qu'il conduira doucement ceux qui tettent, car ceux qui tettent et les petits enfants sont ceux qui sont dans le bien de l'innocence, numéros 430, 2280, 3183, 3494. Maintenant, on peut voir ce que signifient les holocaustes et les sacrifices d'agneaux, et pourquoi il en était fait chaque jour, chaque sabbath, chaque nouvelle lune, et chaque fête, dans la fête de Pâques chaque jour ; et pourquoi à la fête de Pâques on mangeait un agneau, qui était appelé l'Agneau Pascal ; il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Ce mois-ci (sera) pour vous la tête des mois ; » le premier, lui, pour vous des mois de l'année, vous prendrez une bête, un mâle d'entre les agneato ou d'entre les chevreaux ; et ils prendront de son sang, et ils en mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau, et sur les maisons dans lesquelles ils la mangeront ; ils n'en mangeront rien de cru, ou de cuit dans l'eau, » mais rôti au feu. » - Exode 12:2-3, 5, 7, 9.

La fête de Pâques signifiait la délivrance de ceux qui reçoivent le Seigneur par l'amour et par la foi, délivrance de la damnation, numéros 9286, 9287 à ^£92, ainsi la délivrance de ceux qui sont dans le bien de l'innocence, car le bien de l'innocence est l'intime de l'amour et de la foi, et en est l'âme ; voilà pourquoi il est dit qu'ils mettront de son sang sur les deux poteaux, sur le linteau et sur les maisons, car où est le bien de l'innocence, là l'enfer ne peut pas entrer ; s'ils la mangeaient rôtie au feu, c'est parce que par là était signifié le bien de l'amour céleste, qui est le bien de l'amour envers le Seigneur d'après le Seigneur. Comme l'agneau signifiait l'innocence, c'est pour cela que, quand les jours après l'enfantement étaient remplis, on offrait

« un Agneau fils d'un an en holocauste, et un fils de colombe ou une tourterelle en sacrifice. >* - Lévitique 12:6 ;

L'innocence était signifiée par le fils de la colombe et par la tourterelle, de même que par l'agneau ; par l'enfantement, dans le sens spirituel, il est signifié l'enfantement de l'Église, qui est celui du bien de l'amour, car dans le ciel il n'est pas entendu d'autre enfantement ; et par l'holocauste et le sacrifice de ces bêtes il est signifié la purification des maux par le bien de l'innocence, car c'est dans ce bien que le Divin influe, et c'est par lui qu'il purifie. S'il est dit que :

« celui qui aura péché par erreur, offrira un agneau ou une chevrette de chèvres, ou deux tourterelles, ou deux fils de colombes, pour le délit, » - ,

C'est parce que le péché par erreur est le péché par suite d'ignorance, et que si dans l'ignorance il y a l'inndCence, la purification se fait.

Il est aussi dit du Naziréen que :

« quand il aurait rempli son Naziréat, il offrirail un Agneau fils d'un an en holocauste, et une agnelle fille d'un an en sacrifice du péché, et un bélier en sacrifice eueharistitique ; puis une corbeille d'azymes, des gâteaux pétris à l'huile, et des beignets d'azymes oints d'huile. " - Nombres 6:13-14, 15 ;

Toutes ces offrandes, savoir, l'agneau, l'agnelle, le bélier, les pains azymes, les gâteaux, les beignets et l'huile, signifient des célestes, c'est-à-dire, des choses qui appartiennent à l'amour envers le Seigneur d'après le Seigneur ; si le Naziréen les sacrifiait après l'accomplissement des jours du Naziréat, c'est parce que le Naziréen représentait l'homme céleste, ou le Seigneur quant au Divin céleste ; le Divin céleste est le Divin du Seigneur dans le ciel intime ; et ce Divin est l'innocence. D'après cela, on peut voir que l'agneau signifie le bien de l'innocence, car toutes les bêtes, qui étaient sacrifiées, signifiaient quelque chose de l'Église ; on peut le voir surtout en ce que le Seigneur Lui-Même est appelé l'Agneau, comme le montrent clairement les passages ci-dessus cités ; et aussi en ce que sont appelés Agneaux ceux qui aiment le Seigneur, comme dans Esaïe , ; et dans Jean 21:15 ; et même en-ce que les hommes probes sont appelés brebis, comme dans Matthieu 25:31 à al. Matthieu 26:31. , Jean 21:16-17, et ailleurs ; et les hommes méchants, boucs, Matthieu 25:31-32, 25 :

Que toutes les bêtes utiles et douces signifient les affections et les inclinations bonnes, et les bêtes inutiles et non-douces les affections et les inclinations mauvaises, on le voit dans les articles cités, numéro 9280. Le bien de l'innocence est signifié non-seulement par l'agneau, mais aussi par le bélier et par le taureau, néanmoins avec cette différence que par l'agneau est signifié le bien intime de l'innocence, par le bélier le bien intérieur ou moyen de l'innocence, et par le taureau le bien externe de l'innocence ; il faut qu'en toute chose il y ait le bien externe, interne et intime de l'innocence, pour que l'homme ait été régénéré, car le bien de l'innocence est l'essence même de tout bien : comme ces trois degrés de l'innocence sont signifiés par le taureau, le bélier et l'agneau, voilà pourquoi ces trois animaux étaient offerts en sacrifice et en holocauste, quand était représentée la purification par ce bien, ce qui se pratiquait à chaque nouvelle Lune, dans les Fêtes, le Jour des prémices, quand l'Autel était inauguré, comme on le voit clairement dans les Nombres 7:15, 21, 27, 39, et suivants. 28 et XXIX :

Que le Taureau soit le bien externe de l'innocence, on le voit, numéros 9391, 9990 ; et

Le Bélier le bien interné de l'innocence, numéro 10042. Ce que c'est que l'Innocence, et quelle elle est chez les petits enfants, quelle chez les simples qui sont dans l'ignorance, et quelle chez les sages, on le voit dans les articles cités, numéro 10021 (fin).

Quand il est dit que l'agneau, qui serait offert en holocauste, devait être fils d'un an, cela signifiait que c'était alors un agneau, car lorsqu'il avait plus d'un an, c'était un mouton ; et parce que l'agneau était comme le petit enfant d'une brebis, il signifiait ce bien qui appartient à l'enfance, c'est-à-dire, le bien de l'innocence ; de là venait aussi que des agneaux étaient offerts en holocauste au Premier mois de l'année, quand on célébrait la Pâque, Exode 12:2, Nombres 28:16, 19 ; au jour des prémices, Nombres 28:26-27 ; au jour qu'on agitait la poignée (de blé), Lévitique 23:11-12 ; car le premier mois de l'année, le jour des prémices, et le jour de l'agitation de la poignée, signifiaient aussi l'état de l'enfance, ainsi l'état de l'innocence.

  
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Arcanes Célestes #6435

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6435. Jusqu'au souhait des collines du siècle, signifie jusqu'à l'amour mutuel céleste : on le voit par la signification des collines du siècle, en ce qu'elles sont les choses qui appartiennent à l'amour mutuel, ainsi qu'il va être montré ; jusqu'au souhait des collines du siècle, signifie afin que l'Église spirituelle vienne jusqu'à cet amour. Avant de démontrer, par d'autres passages de la Parole, que les collines du siècle signifient l'amour mutuel, il faut d'abord dire ce qui est entendu par l'amour mutuel, auquel doit s'empresser de parvenir l'homme de l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph ; d'après ce qui a déjà été très-souvent dit et montré, on peut voir qu'il y a deux Royaumes qui constituent le Ciel, à savoir, le Royaume céleste et le Royaume spirituel ; entre ces deux Royaumes, il y a cette différence que le Bien interne du Royaume Céleste est le Bien de l'amour envers le Seigneur, et que le Bien externe est le Bien de l'amour mutuel ; ceux qui sont de ce Royaume sont dans le Bien de l'amour, mais non dans le vrai qui est appelé le vrai de la foi, car ce vrai est dans le Bien de ce Royaume, au point qu'il ne peut être vu séparément du bien ; c'est pourquoi ceux qui sont de ce Royaume ne peuvent pas même nommer la foi, numéros 202, 203, 4448, car chez eux à la place du vrai de la foi il y a le bien de l'amour mutuel : mais quant à ce qui concerne le Royaume spirituel, son interne est le bien de la charité à l'égard du prochain, et son externe est le vrai de la foi : d'après cela, on peut voir quelle est la différence entre ces deux Royaumes ; puis aussi, qu'ils sont liés entre eux, en ce que l'Externe du Royaume Céleste coïncide avec l'Interne du Royaume spirituel par le médium qui est appelé le Céleste du spirituel ; en effet, l'externe du Royaume céleste est, comme il a été dit, le bien de l'amour mutuel, et l'interne du Royaume spirituel est le bien de la charité à l'égard du prochain ; mais le bien de l'amour mutuel est plus intérieur que le bien de la charité à l'égard du prochain, puisque celui-là vient du rationnel, et que celui-ci vient du naturel ; mais quoique le bien de l'amour mutuel, qui est l'externe de l'Église céleste, soit intérieur, et que le bien de la charité à l'égard du prochain soit extérieur, toujours est-il cependant que le Seigneur conjoint ces biens par le médium, comme il vient d'être dit, et ainsi conjoint ces deux Royaumes. Pour distinguer entre le bien externe de l'Église céleste et le bien interne de l'Église spirituelle, il est à propos de nommer dans la suite celui-là bien de l'amour mutuel, et celui-ci bien de la charité à l'égard du prochain, différence qui n'a pas été observée précédemment. Ces choses étant préalablement connues, je puis dire ce qui est signifié par

« jusqu'au souhait des collines du siècle,

« ce qui est au nombre des bénédictions d'Israël sur cette Église spirituelle ; à savoir, que c'est ceci,

« afin que le Royaume spirituel vienne au-dessus du bien de la charité jusqu'au bien de l'amour mutuel qui appartient au Royaume Céleste, et qu'ainsi ces deux Royaumes soient intimement conjoints ; » voilà ce qui est signifié par ces paroles. Dans la Parole prophétique les montagnes et les collines sont nommées dans un grand nombre de passages, et par elles dans le sens interne sont signifiés les biens de l'amour, par les montagnes le bien de l'amour envers le Seigneur, qui est l'interne du Royaume céleste, et par les collines le bien de l'amour mutuel, qui est l'externe de ce même Royaume ; mais lorsqu'il s'agit du Royaume spirituel, les montagnes signifient le bien de la charité à l'égard du prochain, qui est l'interne de ce Royaume, et les collines le vrai de la foi, qui en est l'externe. Il faut savoir que toute Église du Seigneur est Interne et Externe, par conséquent aussi l'un et l'autre Royaume du Seigneur. Que ce soit là ce qui est signifié par les collines, on peut le voir par ces passages, dans Ésaïe :

« Dans la postérité des jours il arrivera que la Montagne de Jéhovah sera en Tête des montagnes, et élevée par dessus les Collines. » - Ésaïe 2:2. Michée 4:1.

La montagne de Jéhovah, qui est Sion, c'est le Royaume Céleste du Seigneur, ainsi le Bien de ce Royaume, Bien qui appartient à l'amour envers le Seigneur ; par conséquent, dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-Même, car tout Amour, et tout Bien dans le Royaume céleste, appartient au Seigneur : ailleurs, dans la Parole, la montagne de Sion a une semblable signification, et sa colline signifie le bien de l'amour mutuel ; comme dans Ésaïe :

« Ainsi descendra Jéhovah Sêbaoth pour combattre sur la montagne de Sion, et sur sa Colline. » - Ésaïe 31:4 ;

Dans ce passage, la colline est le bien de l'amour mutuel ; et comme la colline signifie le bien de l'amour mutuel, et la montagne le bien de l'amour céleste, qui appartient à l'amour envers le Seigneur, il est dit que Jéhovah descend pour combattre sur cette montagne ; Jéhovah ne combat pas sur la montagne de Sion, ni sur sa colline ; mais, où est le bien de l'amour, le Seigneur qui est Jéhovah combat pour ce bien, c'est-à-dire, pour ceux qui sont dans ce bien ; s'il a combattu pour Sion et pour Jérusalem, c'est parce qu'elles représentaient l'Église Céleste ; c'est aussi pour cela que la montagne de Sion est appelée sainte, et que Jérusalem aussi est dite sainte, lorsque cependant elle était en elle-même corrompue, comme on le voit clairement dans les Prophètes, où il s'agit de ses abominations.

Dans David :

« Les montagnes apporteront la paix, et les collines (seront) dans la justice. » - Psaume 72:3.

Dans le Même :

« Louez Jéhovah, montagnes, et toutes les collines. » - Psaumes 148:9.

Dans le Même :

« Les Montagnes sautèrent comme des béliers, les Collines comme des fils du troupeau. » - Psaumes 114:4, 6.

Dans le Même :

« Montagne de Dieu, la montagne de Baschan ; montagne de colline, la montagne de Baschan ; pourquoi sautez-vous, Montagnes, collines de montagnes, que Dieu désire habiter ? même Jéhovah y habitera à perpétuité. » - Psaumes 68:16-17 ;

Dans ces passages les montagnes sont l'amour céleste, et les collines l'amour spirituel ; que ce ne soit ni des montagnes ni des collines qui sont entendues, ni ceux qui étaient sur tes montagnes et sur les collines, cela est bien évident. Dans Ésaïe :

« Il y aura sur toute Montagne haute, et sur toute Colline élevée, des ruisseaux, des conduits d'eaux. " - Ésaïe 30:25.

Les conduits d'eaux, ce sont les connaissances du bien et du vrai, qui sont dites être sur toute montagne haute et sur toute colline élevée, parce que ces connaissances découlent des biens de l'amour céleste et de l'amour spirituel.

Dans Habacuc :

« Jéhovah s'est arrêté et a mesuré la terre ; il a vu et il a dissipé les nations ; et ont été dispersées les montagnes d'éternité, et abaissées les collines du siècle. » - Habacuc 3:6 ;

Les montagnes d'éternité, c'est le bien de l'amour qui était dans l'Église Très-Ancienne, laquelle était Céleste ; les collines du siècle, c'est le bien de l'amour mutuel, qui était dans cette Église ; le premier bien était Interne, et le second son Externe ; quand cette Église est entendue dans la Parole, comme c'était la Très-Ancienne Église, il est ajouté parfois l'éternité, comme ici, montagnes d'éternité, et ailleurs jours d'éternité, numéro 6239, et parfois il est ajouté le siècle, comme ici collines du siècle, comme aussi dans le Prophétique d'Israël,

« jusqu'au souhait des collines du siècle ; de là on peut voir que les collines du siècle signifient les biens de l'amour mutuel qui sont dans l'Église Céleste, ou dans le Royaume Céleste du Seigneur. Pareillement dans le Prophétique de Moïse sur Joseph :

« Des prémices des Montagnes de l'Orient, et des choses précieuses des Collines d'éternité ; que (cela) vienne sur la Tête de Joseph. » - Deutéronome 33:15-16.

Dans Ésaïe :

« Les Montagnes et les Collines éclateront en chant, et tous les arbres du champ applaudiront de la main. » - Ésaïe 55:12.

Dans Joël :

« En ce jour-là les Montagnes distilleront du moût, et les Collines couleront en lait, et tous les ruisseaux de Jehudah couleront en eaux. » - Amos 9:13.

Dans Ézéchiel :

« Mes brebis sont errantes dans toutes les montagnes, et sur toute colline élevée, et sur toutes les faces de la terre elles ont été dispersées : je leur donnerai, à eux, aux circuits de ma colline, bénédiction ; et je ferai descendre la pluie en son temps » - Ézéchiel 34:6, 26.

Dans Jérémie :

« Sur toutes les collines dans le désert sont venus des dévastateurs, parce que l'épée de Jéhovah dévore. » - Jérémie 12:12 ;

Dans ces passages les biens de l'amour céleste sont signifiés par les montagnes ; et pareillement par les collines, mais dans un degré inférieur. Comme les montagnes et les collines signifiaient ces biens, le Culte Divin dans l'Ancienne Église se faisait sur les montagnes et sur les collines ; et plus tard la nation des Hébreux plaçait des autels sur les montagnes et sur les collines, et y faisait des sacrifices et des fumigations, et lorsqu'il n'y avait pas de collines ils formaient des hauts lieux ; ce culte étant devenu idolâtrique, parce qu'ils regardaient comme saintes les montagnes et les collines, et ne pensaient absolument rien des choses saintes qu'elles signifiaient, il fut pour cela même défendu au peuple Israélite et juif d'avoir un tel culte, parce que ce peuple plus que tous les autres était enclin au culte idolâtre ; cependant, pour que ce représentatif, qui avait existé dans les anciens temps, fût conservé, la montagne de Sion fut choisie, et par elle dans le sens suprême fut représenté le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur, et dans le sens respectif le Divin céleste et le Divin spirituel dans son Royaume. Parce que de telles choses étaient signifiées, Abraham reçut ordre de sacrifier son fils sur une des montagnes dans la terre de Moriah, puis aussi le Seigneur fut vu par Moïse sur une montagne, et la Loi fut promulguée du haut d'une montagne, car il se montra à Moïse sur la Montagne de Horeb, et la Loi fut promulguée sur la Montagne de Sinaï ; et, en outre, le Temple de Jérusalem fut bâti sur une montagne. Que d'après un ancien rite ou ait fait le saint culte sur les montagnes et sur les collines, et qu'ensuite les nations et aussi les Israélites et les Juifs idolâtres aient fait sur elles leurs sacrifices et leurs fumigations, cela est évident dans Jérémie :

« Tes adultères et tes hennissements, l'infamie de ta scortation, sur les collines dans le champ, j'ai vu tes abominations. » - Jérémie 13:27.

Là, il s'agit de Jérusalem.

Dans Ézéchiel :

« Lorsque seront leurs transpercées au milieu de leurs idoles, autour de leurs autels, sur toute colline élevée, parmi tous les sommets des montagnes, et sous tout arbre verdoyant, et sous tout chêne branchu. » - Ézéchiel 6:13.

Dans Jérémie :

« Sur toute colline élevée, et sous tout arbre verdoyant, toi, dévergondée prostituée. » - ; et en outre, 1 Rois 14:23.

Puisque le culte idolâtre se faisait sur les montagnes et sur les collines, par elles dans le sens opposé sont signifiés les maux qui appartiennent à l'amour de soi, comme dans Jérémie :

« J'ai vu les Montagnes, et voici, elles sont ébranlées ; et toutes les Collines sont renversées ; j'ai vu, et voici, point d'homme, et tous les oiseaux du ciel se sont envolés. » - Jérémie 4:24-25.

Dans Ésaïe :

« Toute vallée sera élevée, et toute Montagne et (toute) Colline seront abaissées. » - Ésaïe 40:4.

Dans le Même :

« Voici, je t'ai disposé comme une herse neuve garnie de pointes, tu broieras les Montagnes, et tu réduiras les Collines comme de la balle. » - Ésaïe 41:15.

Dans le Même :

« Je dévasterai montagnes et collines, et toute leur herbe je dessécherai. » - Ésaïe 42:15.

Dans Michée :

« Ecoute, je te prie, ce que Jéhovah prononce : Lève-toi, plaide avec les Montagnes, et que les Collines entendent ta voix. » - Michée 6:1.

Dans Jérémie :

« Brebis perdues ont été ceux de mon peuple, leurs pasteurs les ont séduits, Montagnes refractaires, de la montagne sur la colline ils sont allés, ils ont oublié leur gîte. » - Jérémie 50:6.

Et en outre ailleurs, par exemple, Nahum 1:5-6.

Si les montagnes et les collines signifiaient les biens de l'amour céleste et de l'amour spirituel, c'était parce qu'elles sont élevées sur la terre, et que les choses hautes et élevées signifiaient ce qui appartenait au ciel, et dans le sens suprême ce qui appartenait au Seigneur ; car la terre de Canaan signifiait le Royaume céleste du Seigneur, numéro 1607, 3038, 3481, 3705, 4240, 4447 ; de là, toutes les choses de cette terre étaient significatives ; les montagnes et les collines, significatives de choses qui sont élevées ; en effet, lorsque les Très-Anciens qui ont été de l'Église Céleste montaient sur une montagne, à leur idée se présentait la hauteur, et d'après la hauteur le saint, parce que Jéhovah ou le Seigneur était dit habiter dans les Lieux Très-Hauts, et que dans le sens spirituel la Hauteur était le bien de l'amour, numéro 650.

  
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