The Bible

 

Lévitique 7:28

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28 L'Eternel parla aussi à Moïse, en disant :

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Arcanes Célestes #9393

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9393. Et prit Moïse une moitié du sang, signifie le Divin Vrai qui est devenu chose de la vie et du culte : on le voit par la signification du sang, eu ce qu'il est le Divin Vrai procédant du Seigneur, numéros 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127 ; que ce soit le Divin Vrai devenu chose de la vie et du culte, c'est parce que c'était ce sang que Moïse répandit sur le peuple, Vers. 8, sang par lequel est signifié le Divin Vrai reçu par l'homme, ainsi devenu chose de la vie et du culte, car ce vrai est dit reçu par l'homme, quand il devient chose de la vie et ainsi du culte, et il devient chose de la vie et du culte quand l'homme en est affecté ou l'aime ; ou, ce qui est la même chose, quand il le veut, et que d'après le vouloir, ainsi d'après l'amour et l'affection, il le fait ; il est vrai qu'auparavant il est chez l'homme dans sa mémoire, et qu'il en est évoqué parfois vers la vue interne ou l'entendement, d'où il retombe de nouveau dans la mémoire ; mais tant que le Vrai Divin n'est pas entré plus avant, il est, à la vérité, chez l'homme, mais néanmoins il n'a pas été implanté dans la vie, ni dans la volonté, car la vie de l'homme est sa volonté ; c'est pourquoi, quand le vrai est évoqué de la mémoire dans l'entendement, et quand de l'entendement il entre dans la volonté, et que de la volonté il sort en acte, alors le vrai devient une chose de la vie de l'homme et est appelé bien : d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par le Divin Vrai devenu chose de la vie : il en est de même du vrai qui devient chose du culte ; le culte d'après le vrai qui est seulement fixé dans la mémoire, et par suite se montre dans l'entendement, n'est pas un culte ; mais le culte d'après le vrai qui sort de la volonté, ainsi de l'affection et de l'amour, est un culte ; ce culte dans la Parole est appelé culte du cœur, et l'autre est appelé culte de la bouche seule. A la vérité, il a été montré dans les endroits cités plus haut, que le Sang est le Divin Vrai procédant du Seigneur ; mais comme, par le sang, dans la Sainte-Cène, la plupart de ceux de l'Église aujourd'hui ne comprennent pas autre chose que le sang du Seigneur, répandu sur la croix, et dans un sens plus général la passion même de la croix, je vais par cette raison montrer encore en peu de mots que ce n'est point le sang qui est entendu dans la Sainte-Cène, mais que c'est le Divin Vrai procédant du Seigneur : si cela est ignoré au dedans de l'Église, c'est parce qu'on ne sait aujourd'hui absolument rien des correspondances, ni par conséquent rien du sens interne de la Parole, qui est le sens dans lequel sont les Anges quand la Parole est lue par l'homme : que le Sang, soit non pas le sang, mais le Vrai Divin, on peut le voir d'après plusieurs passages de la Parole, et bien clairement par celui-ci dans Ézéchiel :

« Dis à l'oiseau de toute aile, et à tout animal du champ : Assemblez-vous et venez, rassemblez-vous de toute part sur mon sacrifice, que Moi je sacrifie pour vous, afin que vous mangiez de la chair, et que vous buviez du sang ; la chair des forts vous mangerez, et le sang des princes de la terre vous boirez ; vous mangerez de la graisse à satiété, et vous boirez du sang jusqu'à l'ivresse dans mon sacrifice, que je sacrifierai pour vous : vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char, et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. » - Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20, 21 ;

-qu'ici par le sang il ne soit pas entendu le sang, cela est bien évident, car il est dit qu'ils boiraient le sang des princes de la terre, et le sang du sacrifice jusqu'à l'ivresse, lorsque cependant boire du sang, et surtout du sang des princes, est une chose abominable, et le sang avait été défendu aux fils d'Israël sous peine de mort, - à , 16.Lévitique 15:23.

Il est dit aussi qu'ils seraient rassasiés de cheval, de char et de tout homme de guerre ; celui donc qui ne sait pas que le sang signifie le Divin Vrai ; les princes, les principaux vrais ; le sacrifice, les choses qui appartiennent au culte ; le cheval, l'intellectuel du vrai ; le char, la doctrine ; et l'homme de guerre, le vrai qui combat contre le faux, celui-là sera frappé d'étonnement à chaque mot de ce passage ; il en sera de même pour ces paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'Homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous : qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle ; et Moi je le ressusciterai au dernier jour : ma chair est véritablement un aliment, et mon sang est véritablement un breuvage ; qui mange ma chair, et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui. » - Jean 6:53, 54, 55-56.

mais sur ce sujet on peut voir ce qui a été expliqué précédemment, numéros 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127 : que la Chair corresponde au Bien, et pareillement le Pain, et que le Sang corresponde au Vrai, et pareillement le Vin, c'est ce qui m'a été dit du ciel un très-grand nombre de fois ; il m'a pareillement été dit que les Anges ne perçoivent la Parole que selon les Correspondances, et qu'ainsi par la Parole il y a conjonction de l'homme avec le Ciel, et par le ciel avec le Seigneur ; il m'a pareillement été dit que la Sainte-Cène a été instituée par le Seigneur, afin que par elle il y eût conjonction de toutes les choses du ciel, c'est-à-dire, de toutes les choses du Seigneur, avec l'homme de l'Église, puisque dans la Sainte-Cène la Chair et le Pain, c'est le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur à l'égard de tout le Genre Humain, et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur ; et que le Sang et le Vin, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Divin Amour, du Seigneur, et ce vrai réciproquement reçu par l'homme ; enfin manger et boire l'un et l'autre, c'est dans le ciel approprier et conjoindre ; mais sur ce sujet on peut voir ce qui a déjà été montré, numéros 2165, 2177, 3464, 4211, 4217, 4581, 4735, 5915, 6789, 7850, 9323.

  
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Arcanes Célestes #4211

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4211. Et il appela ses frères pour manger le pain, signifie l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur : on le voit par la signification des frères, en ce que ce sont ceux qui avaient alors été conjoints par l'alliance, c'est-à-dire, par l'amitié, et dans le sens interne ceux qui sont dans le bien et dans le vrai ; car ceux-ci sont appelées frères, voir numéro 367, 2360, 3303, 3459, 3803, 3815, 4121, 4191 ; par la signification de manger, en ce que c'est l'appropriation, numéro 3168, 3513 (fin). 3832 ; car les repas et les festins chez les Anciens signifiaient l'appropriation et la conjonction par l'amour et par la charité, numéro 3596 ; et par la signification du pain, en ce qu'il est le bien de l'amour, numéro 276, 680, 1798, 3478, 3735, et dans le sens suprême le Seigneur, numéro 2165, 2177, 3478, 3813 : comme le Pain dans le sens suprême signifie le Seigneur, il signifie par conséquent tout saint qui procède du Seigneur, c'est-à-dire, tout bien et tout vrai ; et comme il n'y a point d'autre bien qui soit bien, que celui qui appartient à l'amour et à la charité, le Pain signifie par conséquent l'amour et la charité ; les sacrifices autrefois ne signifiaient pas non plus autre chose, c'est pourquoi d'un seul mot ils étaient appelés le pain, voir numéro 2165 ; et l'on mangeait aussi de la chair des sacrifices pour représenter le repas céleste, c'est-à-dire, la conjonction par le bien qui appartient à l'amour et à la charité : c'est cela même qui est aujourd'hui signifié par la Sainte-Cène, car elle a remplacé les sacrifices et les repas faits avec les choses sanctifiées ; et celle-ci, savoir, la Sainte-Cène est l'externe de l'Église, ayant en soi l'interne, et par l'interne conjoignant l'homme, qui est dans l'amour et la charité, avec le ciel, et par le ciel avec le Seigneur ; en effet, dans la Sainte-Cène, manger signifie aussi l'appropriation, le pain signifie l'amour céleste, et le vin l'amour spirituel, et cela à un tel point, que quand l'homme est dans le saint lorsqu'il fait ce repas, il n'est pas perçu autre chose dans le ciel. S'il est dit l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, c'est parce qu'il s'agit du bien des Nations, car le bien des nations est ce que représente maintenant Laban, numéro 4189 ; la conjonction de l'homme avec le Seigneur n'est point avec son Divin Suprême Même, mais elle est avec son Divin Humain, car l'homme ne peut avoir absolument aucune idée du Divin Suprême du Seigneur, l'idée de ce Divin est tellement au-dessus de son idée, qu'elle périt entièrement et devient nulle, mais il peut avoir une idée du Divin Humain du Seigneur ; en effet, chacun est conjoint par la pensée et par l'affection sur ce dont il a quelque idée, et non sur ce dont il ne peut avoir aucune idée ; quand on pense à l'Humain du Seigneur, alors s'il y a de la sainteté dans l'idée, on pense aussi au saint qui procédant du Seigneur remplit le ciel, et par conséquent aussi au ciel, car le ciel dans son ensemble représente un seul homme, et cela par le Seigneur, numéro 684, 1276, 2996, 2998, ; c'est de là que la conjonction ne peut avoir lieu avec le Divin Suprême du Seigneur, mais peut exister avec son Divin Humain, et par le Divin Humain avec son Divin Suprême ; de là vient qu'il est dit dans Jean

« que personne ne vit jamais Dieu sinon le Fils Unique, » Jean 1:18, et qu'il n'y a accès vers le Père que par Lui, et enfin que c'est Lui qui est le Médiateur ; on peut le savoir d'une manière manifeste en ce que tous ceux qui, au dedans de l'Église, disent qu'ils croient à un Être Suprême, et qui méprisent le Seigneur, sont ceux qui ne croient absolument rien, pas même qu'il y ait un Ciel et qu'il y ait un Enfer, et qui adorent la nature ; et si l'on veut être instruit aussi par l'expérience, on se convaincra que les méchants et même les plus méchants tiennent le même langage. Mais l'homme pense diversement sur l'Humain du Seigneur, un homme autrement qu'un autre, et l'un plus saintement que l'autre ; ceux qui sont au dedans de l'Église peuvent penser que l'Humain du Seigneur est Divin, et aussi qu'il est un avec le Père, comme Lui-Même dit que le Père est en Lui et qu'il est dans le Père ; mais ceux qui sont hors de l'Église ne le peuvent, non seulement parce qu'ils ne savent rien sur le Seigneur, mais encore parce qu'ils n'ont d'autre idée du Divin, que celles qu'ils tirent des images qu'ils voient de leurs yeux et des idoles qu'ils peuvent toucher ; mais néanmoins le Seigneur se conjoint avec eux par le bien de leur charité et de leur obéissance dans leur idée grossière ; de là vient qu'il est dit ici, qu'ils ont l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur ; en effet, la conjonction du Seigneur avec l'homme s'opère selon l'état de la pensée de l'homme et de l'affection qui en provient ; ceux qui sont dans une très sainte idée touchant le Seigneur, et en même temps dans les pensées et les affections du bien et du vrai, ainsi que peuvent être ceux qui sont dans l'Église, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Rationnel ; mais ceux qui ne sont pas dans une telle sainteté, ni dans une telle idée intérieure, ni dans une telle affection, et qui sont cependant dans le bien de la charité, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Naturel ; ceux qui ont une sainteté plus grossière encore, sont conjoints au Seigneur quant à Son Divin Sensuel ; c'est cette conjonction qui est représentée par le serpent d'airain, en ce que ceux qui le regardèrent furent guéris de la morsure des serpents, Nombres 21:9 ; dans cette conjonction sont ceux qui, parmi les nations, adorent des idoles, et néanmoins vivent dans la charité selon leur religiosité. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant ce qui est entendu par l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, appropriation qui est signifiée par cela que Jacob appela ses frères pour manger le pain.

  
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