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Lévitique 6:7

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7 Et le Sacrificateur fera propitiation pour lui devant l'Eternel; et il lui sera pardonné, pour tout ce qu'il aura fait en quoi il se sera rendu coupable.

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Arcanes Célestes #9993

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9993. Et des gâteaux d'azymes mêlés d'huile, signifie la purification du céleste moyen : on le voit par la signification des gâteaux, en ce qu'ils sont le céleste moyen, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de l'huile, en ce que c'est le bien de l'amour, numéros 886, 4582, 4638 ; delà il est évident que les gâteaux mêlés d'huile signifient le céleste qui provient de l'intime, car l'huile est le bien de l'amour, qui est l'intime. Voici à cet égard ce qui a lieu : Les cieux ont été distingués en deux Royaumes, dont l'un est appelé spirituel et l'autre céleste ; au Royaume spirituel dans les cieux correspond l'Intellectuel chez l'homme, et au Royaume céleste correspond le Volontaire, numéro 9835.

Dans l'un et l'autre Royaume il y a un Interne et un Externe, de même que chez l'homme pour l'Intellectuel et pour le Volontaire, car chez l'homme il y a un Intellectuel interne et un Intellectuel externe, et il y a un Volontaire interne et un Volontaire externe ; l'Intellectuel interne fait la vie spirituelle de l'homme Interne, et l'Intellectuel externe fait la vie spirituelle de l'homme externe ; le Volontaire interne fait la vie céleste de l'homme interne, et le Volontaire externe fait la vie céleste de l'homme externe : que chez l'homme il y ait un Interne et un Externe, quiconque réfléchit peut le voir, surtout d'après les hypocrites, les fourbes, les astucieux et les malicieux, en ce que ceux-là intérieurement en eux-mêmes pensent contre les vrais de la foi, et veulent contre les biens de l'amour céleste, mais extérieurement ils pensent et , veulent conformément à ces vrais et à ces biens, par suite aussi ils parlent et agissent, afin qu'ils apparaissent devant le monde : en outre, il faut qu'on sache que l'un et l'autre Royaume, le Spirituel et le Céleste, est dans les cieux divisé en trois parties ; il y a son intime, son moyen et son externe, voir numéro 9873 ; l'intime du Royaume céleste est le bien de l'amour envers le Seigneur, le moyen est le bien de l'amour mutuel, qui est le bien procédant du bien de l'amour envers le Seigneur, et l'externe est le plaisir procédant de ce bien ; les deux premiers sont dans l'homme interne chez ceux qui sont dans le Royaume céleste du Seigneur, mais le troisième est dans l'homme externe chez les mêmes ; ces trois ont été représentés par le pain d'azymes, par les gâteaux d'azymes mêlés d'huile, et par les beignets d'azymes oints d'huile, et leur purification est représentée par l'oblation de ces trois choses sur l'autel avec l'holocauste ou le sacrifice. Que ce soit là ce qui est signifié en ordre, on peut le voir par cela seul que ces trois choses ont été commandées, et que leur préparation est décrite dans les Livres de Moïse, ce qui n'aurait nullement été fait, si elles n'eussent pas enveloppé des arcanes du Ciel et de l'Église, autrement à quoi bon ce commandement et cette description ? Mais je sais qu'il est à peine quelqu'un qui puisse aujourd'hui saisir ces arcanes, parce que le mondain aujourd'hui est le tout dans l'entendement et dans la volonté, et que ceux qui pensent au ciel et le veulent, n'ont point d'autre idée du ciel et n'en veulent pas avoir d'autre qu'une idée naturelle et terrestre, et là où il y a une telle idée et une telle volonté, par conséquent où il y a un tel amour, les arcanes du ciel n'ont point de place : il en serait tout autrement si le mental se plaisait dans les célestes plus que dans les mondains, car les choses auxquels l'homme se plaît, il les comprend ; par exemple, lorsqu'il se plaît aux arcanes de l'état civil dans les Royaumes, et aux arcanes de l'état moral chez l'homme ; par l'état moral est entendu l'état des amours et des affections, et par suite l'état des pensées, dont l'homme astucieux aperçoit facilement les arcanes ; et cela, parce qu'il se plaît à conduire les autres par ce moyen, pour acquérir des honneurs ou des richesses, ou de la réputation en vue des honneurs et des richesses. Quant aux gâteaux, s'ils signifient le céleste moyen dans l'homme interne, c'est parce qu'ils sont au second rang, car au premier rang est le pain d'azymes, au second sont les gâteaux mêlés d'huile, et au troisième les beignets oints d'huile, ces trois choses étaient appelées minchah, et étaient offertes sur l'autel avec les holocaustes et les sacrifices ; il est décrit dans le Lévitique 2, comment elles étaient faites, et dans divers passages comment elles étaient offertes ; par exemple, , comment elles furent offertes par Aharon le jour de son onction. Dans la Parole, par les gâteaux est aussi entendu le bien de l'amour en général ; c'est de là que les pains des faces ou de proposition sont appelés gâteaux, dans Moïse :

« Tu prendras de la fleur de farine, et tu la cuiras en douze gâteaux, de deux dixièmes sera chaque gâteau ; et tu les poseras sur la table devant Jéhovah, et tu mettras sur (chaque) rangée de l'encens pur. » - .

L'encens pur, qui était mis sur les gâteaux, signifiait le vrai d'après le bien céleste, qui est le dernier ou l'extrême du Royaume céleste : les gâteaux signifient aussi le bien de l'amour en général dans Jérëraie :

« Les fils amassent du bois, et les pères allument lé feu, les femmes pétrissent de la pâte pour faire des gâteaux à ta Reine des deux, et pour faire des libations à d'autres Dieux. “ - .

Faire des gâteaux à la Reine des cieux, c'est adorer le diable d'après le bien de l'amour céleste, et faire des libations à d'autres Dieux, c'est adorer satan d'après les vrais de la foi, car la Reine des cieux signifie ceux qui sont dans l'enfer des génies, et les autres Dieux signifient ceux qui sont dans l'enfer des mauvais esprits, voir numéros 5977, 8593, 8622, 8625 ; pris ensemble, ceux qui sont dans l'enfer des génies sont appelés le diable, et ceux qui sont dans l'enfer des mauvais esprits sont appelés satan. Mais le bien de l'amour spirituel est signifié par les gâteau dans Osée :

« Éphraïm est devenu un gâteau non retourné.11- Osée 7:8.

Mais là le gâteau est exprimé dans la Langue originale par un autre mot, qui signifie le bien de l'amour spirituel ; le gâteau n'a point été retourné, quand l'homme Externe règne sur l'homme Interne ; quand cela arrive chez l'homme, l'ordre est renversé, car alors l'externe commande, et l'Interne sert ; Éphraïm est l'Intellectuel de l'Église, lequel est illustré et affecté, quand les vrais et les biens de la foi sont reçus.

  
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Arcanes Célestes #4580

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4580. Dressa Jacob une statue au lieu où il avait parlé avec lui une statue de pierre, signifie le saint du vrai dans ce Divin état : on le voit par la signification de la statue, en ce qu'elle est le saint du vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification du lieu où il avait parlé avec lui, en ce que c'est dans cet état, numéro 4578. Il faut d'abord parler de l'origine des statues, et dire pourquoi elles étaient dressées, pourquoi l'on faisait sur elles une libation, et pourquoi l'on répandait sur elles de l'huile : Les statues, qui étaient dressées dans les temps anciens, étaient ou pour signe, ou pour témoin, ou pour un culte ; celles qui étaient pour un culte, étaient ointes et alors saintes, et là aussi on faisait le culte, ainsi dans les temples, dans les bocages, dans les forêts sous les arbres, et dans d'autres lieux, ce rit a tiré son représentatif de ce que, dans les temps très-anciens, on dressait des pierres pour bornes entre les familles des nations, afin qu'on ne passât point ces bornes pour leur faire du mal, comme en dressèrent aussi Laban et Jacob, Genèse 31:52, afin qu'on ne les passât point pour faire un mal ; c'était chez eux le droit des gens ; et, comme les pierres y étaient dressées pour bornes, les Très-Anciens qui, dans chacune des choses existant sur la terre, voyaient un correspondant spirituel et céleste, pensaient aux vrais qui sont les derniers de l'ordre, quand ils voyaient ces pierres comme bornes ; mais leurs descendants qui, dans les objets, considéraient moins le spirituel et le céleste, et davantage le mondain, commencèrent à penser saintement de ces objets seulement par vénération pour l'antique ; et enfin les descendants des Très-Anciens, qui vécurent immédiatement avant le déluge, et qui dans les terrestres et les mondains, comme objets, ne voyaient plus aucun spirituel ni aucun céleste, commencèrent à sanctifier ces pierres, en répandant des libations sur elles et en les oignant d'huile, et alors elles étaient appelées statues, et elles étaient employées pour le culte : cela se maintint après le déluge dans l'Église Ancienne, qui fut représentative, mais avec cette différence, que les statues leur servaient de moyens pour parvenir au culte interne ; car les enfants du premier et du second âge étaient instruits par leurs parents de ce qu'elles représentaient, et par là ils étaient conduits à connaître les choses saintes, et à être affectés de celles que ces statues représentaient ; de là vient que, chez les anciens, il y avait dans les temples, les bocages et les forêts, et sur les collines et les montagnes, des statues pour le culte ; mais lorsque l'interne du culte eut entièrement péri avec l'Église Ancienne, et qu'on eut commencé à considérer les externes comme saints et Divins, et ainsi à leur rendre un culte idolâtrique, on érigea des statues pour chacun des Dieux ; et comme les descendants de Jacob étaient très-portés à l'idolâtrie, il leur était défendu de dresser des statues, et d'avoir des bocages, et même d'avoir aucun culte sur les montagnes et sur les coteaux mais ils devaient s'assembler dans le seul lieu ou était l'Arche, et ensuite où fut le Temple, ainsi à Jérusalem, autrement chaque famille aurait eu ses externes et ses idoles qu'elle aurait adorés, et ainsi un représentatif d'Église n'aurait pas pu être établi chez cette nation : voir ce qui a déjà été montré sur les statues, numéro 3727. D'après ces explications, on peut voir d'où les statues tirent leur origine, et ce qu'elles ont signifié, et que, quand elles étaient employées pour le culte, c'était le saint vrai qui était représenté par elles ; c'est aussi pour cela qu'il est dit que la statue était de pierre, car la pierre, signifie le vrai dans le dernier de l'ordre, numéro 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798. En outre, il faut qu'on sache que le Saint se dit principalement du Divin vrai, car le Divin est dans le Seigneur, et le Divin Vrai en procède, numéro 3704, 4577, et est nommé le Saint.

  
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