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Jérémie 51:58

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58 Ainsi a dit l'Eternel des armées : Il n'y aura aucune muraille de Babylone, quelque large qu'elle soit, qui ne soit entièrement rasée; et ses portes, qui sont si hautes, seront brûlées au feu; ainsi les peuples auront travaillé inutilement, et les nations pour le feu, et elles s'y seront lassées.

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Arcanes Célestes #9494

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9494. Et tu les mettras sur les quatre angles, signifie la fermeté : on le voit par la signification des angles, en ce qu'ils sont la force et la fermeté ; si les angles ont cette signification c'est parce que là est la plus grande résistance, et aussi la connexion du tout L'Angle étant la force et la fermeté, telles que sont celles du Divin Vrai d'après le Divin Bien, c'est pour cela que le Seigneur est appelé la Pierre de l'Angle, dans David :

« La Pierre, qu'on rejetée les Architectes, a été faite en Tête d'Angle. “ - Psaumes 118:22. Matthieu 21:42 :

Et dans Zacharie :

« De Jehudah viendra l'Angle, de lui le clou, et de lui l'arc de guerre. » - Zacharie 10:4 : -puis dans Ésaïe :

« Le Seigneur Jéhovah fondera en Sion une Pierre éprouvée, un Angle de prix de fondation fondée. " - Ésaïe 28:16 ;

L'Angle signifie pareillement la fermeté de la doctrine d'après le vrai qui provient du bien, dans Jérémie :

« On ne prendra point de toi la pierre pour l'angle, ni la pierre des fondements. “ - Jérémie 51:26. -Comme les angles signifient la fermeté, c'est pour cela que des cornes furent placées aux quatre angles de l'autel, il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Tu feras les cornes de l'autel sur ses quatre angles, de lui seront ses cornes. " - Exode 27:2 ;

Que les cornes soient la puissance du vrai d'après le bien, par conséquent la force et la fermeté, on le voit, numéros 2832, 9081. Les angles aussi signifient la force et la puissance dans Jérémie :

« Un feu est sorti de Chesbon, il a dévoré l'angle de Moab. “ - Jérémie 48:45 :

Et dans Moïse :

« Il sortira une étoile de Jacob, et il s'élèvera un sceptre d'Israël ; et il brisera les angles de Moab. " - Nombres 24:17 ;

-Moab, dont la puissance devait être détruite, représente ceux qui adultèrent les biens de l'Église, numéro 2468 ; leurs angles, c'est la puissance du faux d'après les biens adultérés. Comme les angles sont la puissance et la force, voilà pourquoi ceux qui ne sont pas dans la puissance du vrai d'après le bien, sont appelés les retranchés de l'angle, - .

Quant à ce que signifient les angles, lorsque par eux sont entendus les plages ou les vents, voir ci-après, numéro 9642.

  
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From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #1673

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, [Il manque du texte ici], ; et là j'ai suffisamment montré qu'ils signifient les persuasions du faux, ou ceux qui, par la persuasion de leur élévation et de leur prééminence, regardaient comme rien toutes les choses saintes et tous les vrais, et répandaient les faussetés dans les cupidités ; voir numéros 581, les passages qui y sont cités, - Nombres 13:33 :Deutéronome 2:10 ; , Psaumes 88:11.

Ici, ce sont les genres de persuasions du faux, qui sont signifiés par ces trois peuples, puis par les Chorites en la montagne de Séir ; car il y a plusieurs genres de persuasions du faux, non-seulement selon les faussetés, mais encore selon les cupidités auxquelles elles sont adjointes, ou dans lesquelles elles sont répandues, ou desquelles elles émanent et sont produites. Aucun homme ne peut jamais voir quelles sont les persuasions du faux ; à peine va-t-on au-delà de savoir qu'il existe une persuasion du faux et une cupidité du mal ; mais dans l'autre vie elles sont très-distinctement disposées dans leurs genres et dans leurs espèces. Les plus abominables persuasions du faux ont existé chez ceux qui vivaient avant le déluge, surtout chez ceux qui furent nommés Néphilim. Ceux-ci furent tels, que par leurs persuasions, dans l'autre vie, ils enlèvent aux esprits, vers lesquels ils se glissent, toute faculté de penser, au point que ces esprits croient à peine vivre et encore moins pouvoir penser quelque chose de vrai ; car il y a, comme je l'ai dit, une communication de toutes les pensées dans l'autre vie ; c'est pourquoi lorsqu'un tel persuasif influe, il est impossible qu'il ne tue pas, pour ainsi dire, chez les autres toute la puissance de la pensée. Telles furent les nations abominables contre lesquelles le Seigneur a combattu dans le second âge de son enfance, et qu'il a vaincues ; si le Seigneur ne les eut pas vaincues par son Avènement dans le monde, aucun homme n'existerait aujourd'hui sur cette terre, car tout homme est gouverné par le Seigneur au moyen des esprits. Aujourd'hui ces mêmes Néphilim sont recouverts par une espèce de robe nébuleuse formée par leurs fantaisies ; ils font de continuels efforts pour en sortir, mais c'est en vain, - Voir ce que j'en ai dit numéros , et en plusieurs autres endroits précédemment. Ce sont aussi eux, et d'autres qui leur ressemblent, dont il est question dans Ésaïe :

« Les morts ne vivront point, les Rephaim ne se relèveront point, parce que tu les as visités et anéantis, et que tu as fait périr toute leur mémoire. » - Ésaïe 26:14,

Et dans David :

« Feras-tu un miracle pour les morts ? Les Réphaïm se relèveront-ils ? Te confesseront-ils ? » - Psaumes 88:11.

Là, par les morts on entend non ceux qui sont morts, mais ceux qui sont damnés. Aujourd'hui, surtout dans le monde chrétien, il y a encore des hommes qui ont aussi des persuasions, mais elles ne sont pas si affreuses que le furent celles des antédiluviens. Il y a certaines persuasions du faux qui s'emparent et de la partie volontaire et de la partie intellectuelle de l'homme ; telles furent celles des antédiluviens et de ceux qui sont signifiés par les Rephaim, les Susimes et les Emim ; mais il y a d'autres persuasions du faux qui s'emparent seulement de la partie intellectuelle, et qui ont leur origine dans des principes du faux qu'on a confirmés chez soi ; celles-ci ne sont pas aussi fortes ni aussi meurtrières que celles des autres ; mais toujours est-il que dans l'autre vie, elles portent beaucoup de préjudice aux esprits et leur ôtent en partie la faculté de penser. Les esprits qui ont ces persuasions excitent chez l'homme ce qui est uniquement propre à confirmer le faux, de sorte que l'homme ne peut s'empêcher de voir que le faux est le vrai et que le mal est le bien ; c'est leur sphère qui est telle ; des que les Anges excitent quelque chose de vrai, ces esprits l'étouffent et l'éteignent. L'homme peut apercevoir s'il est gouverné par de tels esprits ; il n'a qu'à examiner s'il pense que les vrais de la Parole sont des faux, et s'il est confirmé dans cette idée au point qu'il ne puisse pas voir autrement ; alors il peut être suffisamment assuré que de tels esprits sont chez lui et qu'ils le dominent. Il en est de même de celui qui se persuade que tout ce qui est un avantage propre est un bien commun, et qui ne regarde absolument comme bien commun que ce qui est aussi un bien propre ; les mauvais esprits lui suggèrent tant de motifs qui le confirment dans cette persuasion, qu'il le voit plus autrement. Comme ceux qui sont tels regardent tout avantage propre comme un bien commun, ou pallient tout avantage qui leur est propre sous le prétexte que c'est un bien commun, ils agissent de même dans l'autre vie quant au bien commun qu'elle renferme. Il m'a été donné de savoir, par une expérience continuelle et frappante, que tel est l'influx des esprits chez l'homme.

  
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