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Jérémie 51:30

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30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

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Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes #7601

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7601. Et le lin, signifie le vrai du naturel extérieur : cela est évident par la signification du lin, en ce que c'est le vrai, mais le vrai du naturel extérieur, ainsi qu'il va être exposé ; qu'il y ait un naturel extérieur et un naturel intérieur, on le voit numéro 4570, 5118, 5497, 5649 ; et qu'il y ait en conséquence dans le naturel un vrai et un bien intérieurs et un vrai et un bien extérieurs , on le voit numéros 3293, 3294 ; le vrai et le bien du naturel extérieur sont signifiés par le lin et par l'orge, et le bien et le vrai du naturel intérieur, par le froment et par l'épeautre. Dans ce Verset et dans le suivant, il s'agit des vrais et des biens qui ont été détruits et dévastés, et des biens et des vrais qui n'ont point été détruits ni dévastés ; ainsi des vrais et des biens qui ont été cachés et mis en réserve pour l'usage, et de ceux qui n'ont été ni cachés ni mis en réserve ; car chez les méchants, quand ils sont dévastés, c'est-à-dire, séparés d'avec les vrais et les biens, et abandonnés à leurs maux et à leurs faux , ils sont alors dévastés quant à ces vrais et à ces biens qui sont dans le naturel extérieur et y ont été adjoints aux faux et aux maux ; que ces vrais et ces biens regardent en bas, et ne peuvent par cette raison être mis en réserve, on le verra ci-dessous numéros 7604, 7607 : au contraire les vrais et les biens du naturel intérieur ne sont point dévastés, mais sont portés davantage en dedans et y sont mis en réserve pour l'usage ; et alors la communication entre le naturel intérieur et le naturel extérieur est tellement fermée, que rien du bien et du vrai ne peut influer du naturel intérieur dans le naturel extérieur, si ce n'est seulement une sorte de commun, par lequel les méchants peuvent raisonner et enchaîner des arguments pour confirmer les faux et les maux. Ces biens et ces vrais qui sont mis en réserve, sont signifiés dans la Parole par les restes, voir numéros 468, 530, 560, 561, 576, 661, 798, 1738, 1906, 2284, 5135, 5342, 5344, 5897, 5898, 5899, 6156, 7556. Maintenant, dans ces deux Versets, il s'agit de ces deux sortes de vrais et de biens, et elles sont signifiées par le lin et par l'orge qui furent frappés, parce que l'orge était en épi mûrissant et le lin en tuyau, et par le froment et l'épeautre qui ne furent point frappés, parce qu'ils étaient cachés. Si le lin signifie le Vrai, c'est d'après les représentatifs dans le ciel ; dans le ciel, ceux qui sont dans le Vrai du naturel apparaissent vêtus de blanc, et ce blanc apparaît comme de lin ; le vrai même du naturel y est aussi représenté comme un tissu de fils très-purs de lin ; ces fils à l'instar des fils de soie apparaissent brillants, d'une belle transparence et doux, et le vêtement qui en est composé est semblable, si le vrai qui est ainsi représenté provient du bien ; au contraire, ces fils qui sont comme des fils de lin n'apparaissent ni transparents, ni brillants, ni doux, mais ils sont comme durs et fragiles, et cependant blancs, si le vrai qui est ainsi représenté ne provient pas du bien. D'après cela, on peut voir maintenant ce que signifient les Anges qui apparurent vêtus de lin blanc devant des hommes, par exemple ceux dont il est parlé dans Jean :

« Et il sortit du temple sept Anges, ayant les sept plaies, vêtus d'un lin blanc et éclatant, et la poitrine ceinte de ceintures d'or. » - Apocalypse 15:6 :

Dans Daniel :

« J'élevai mes yeux et je vis, et voici, un homme vêtu de lin, dont les reins (étaient) ceints d'or d'Uphaz. » - Daniel 10:5.

Dans Ézéchiel :

« Voici, six hommes venaient par le chemin de la porte supérieure, et chacun avait son instrument de dispersion dans sa main, mais (il y avait) un homme au milieu d'eux, vêtu de lin, et un encrier d'écrivain sur ses reins. » - Ézéchiel 9:2.

Il est parlé de cet Ange plus loin dans ce même Chapitre, Vers. 3, 4, et Chapitre 10 : Vers. 2 à 7 : et dans le Même Prophète, il est dit de l'Ange, qui mesura le nouveau Temple, qu'il avait

« un cordeau de lin, et une canne à mesurer, dans sa main. “ - Ézéchiel 40:3, , Marc 16:5Jean 20:11-12.

Comme le Lin signifiait le vrai du naturel extérieur, et que le naturel extérieur enveloppe les intérieurs, c'est en conséquence ce vrai qui a été représenté par les habits de lin dont les Anges étaient vêtus, et aussi par les vêtements de lin dont était habillé Aharon , quand il faisait le service dans le Saint ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Quand Aharon entrera dans le Saint, il se revêtira d'une tunique de Lin de Sainteté, et il se ceindra d'une ceinture de lin, et il mettra sur lui une tiare de lin, voilà les vêtements de sainteté. " - Lévitique 16:3-4.

Pareillement dans Ézéchiel :

« Les prêtres Lévites, fils de Sadoch, quand ils entreront par les portes du parvis intérieur, se vêtiront d'habits de lin, et sur eux il ne montera point de laine ; quand ils feront le service aux portes du parvis intérieur et au-dedans, des tiares de lin seront sur leur tête, des caleçons de lin seront sur leurs reins. » - Ézéchiel 44:17-18.

Là, il s'agit du nouveau Temple et de la nouvelle Jérusalem, par lesquels le Royaume du Seigneur est entendu. C'est pour cela aussi que les Prêtres portaient des

« Ephods de lin. “ - 1 Samuel 22:18v : -et que Samuel

« faisait le service devant Jéhovah, étant jeune garçon, ceint d'un Éphod de lin. » - 1 Samuel 1 Samuel 2:18 :

Et que David, quand on transportait l'Arche dans sa ville,

« était ceint d'un Éphod de lin. » - 2 Samuel 6:14.

D'après cela, on peut voir aussi pourquoi le Seigneur, quand il lava les pieds des disciples

« se ceignit d'un linge de lin, et essuya leurs pieds avec le linge dont il était ceint. » - Jean 13:4-5.

En effet, l'action de laver les pieds signifiait la purification des péchés, qui se fait par les vrais de la foi, car par eux l'homme apprend comment il doit vivre. Le Lin signifie aussi le Vrai dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Jéhovah dit au Prophète : En t'en allant achète-toi une Ceinture de lin, et mets-la sur tes reins, mais par l'eau ne la passe point. Prends la ceinture, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et cache-la dans le trou d'un rocher. Au bout de plusieurs jours, quand il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée, voici, la ceinture était gâtée, elle n'était plus bonne à rien. » - .

Par la ceinture de lin sur les reins était représenté le vrai d'après le bien, tel qu'il est dans le commencement quand l'Église est instaurée par le Seigneur, et tel qu'il devient ensuite, en ce que vers la fin il a été corrompu et n'est plus bon à rien. Dans Ésaïe :

« Ils rougiront de honte les ouvriers en lin de soie, et les tisserands d'étoffes percées à jour. » - Ésaïe 19:9.

Là, il s'agit de l'Egypte, travailler en lin de soie, c'est forger des vrais.

Dans Moïse :

« Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne ensemble ; tu ne te vêtiras point d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble. » - Deutéronome 22:10-11.

Par le bœuf est signifié le bien du naturel, par l'âne le vrai du naturel, pareillement par la laine et par le lin ; ne pas labourer avec un bœuf et un âne ensemble, et ne pas se vêtir d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble, signifiait qu'on ne devait pas être dans un double état, savoir, dans le bien et de là regarder le vrai, et en même temps dans le vrai et de là regarder le bien ; ceci renferme la même chose que ce qui est renfermé dans les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Que celui qui (sera) sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui (sera) clans le champ ne retourne point en arrière pour prendre son vêtement. » - Matthieu 24:17-18.

voir ce qui a été dit sur ce passage numéro 3652 (fin). : en effet, ceux qui d'après le bien regardent le vrai sont dans le ciel intérieur, et ceux qui d'après le vrai regardent le bien sont dans le ciel extérieur ; ceux-ci d'après le monde regardent le ciel, ceux-là d'après le ciel regardent le monde, ainsi ils sont dans une sorte de rapport opposé, et en conséquence si les deux étaient ensemble, l'un détruirait l'autre.

  
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