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Jérémie 51:26

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26 Et on ne pourra prendre de toi aucune pierre pour la placer à l'angle de l'édifice, ni aucune pierre pour servir de fondement, car tu seras des désolations perpétuelles, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes #9494

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9494. Et tu les mettras sur les quatre angles, signifie la fermeté : on le voit par la signification des angles, en ce qu'ils sont la force et la fermeté ; si les angles ont cette signification c'est parce que là est la plus grande résistance, et aussi la connexion du tout L'Angle étant la force et la fermeté, telles que sont celles du Divin Vrai d'après le Divin Bien, c'est pour cela que le Seigneur est appelé la Pierre de l'Angle, dans David :

« La Pierre, qu'on rejetée les Architectes, a été faite en Tête d'Angle. “ - Psaumes 118:22. Matthieu 21:42 :

Et dans Zacharie :

« De Jehudah viendra l'Angle, de lui le clou, et de lui l'arc de guerre. » - Zacharie 10:4 : -puis dans Ésaïe :

« Le Seigneur Jéhovah fondera en Sion une Pierre éprouvée, un Angle de prix de fondation fondée. " - Ésaïe 28:16 ;

L'Angle signifie pareillement la fermeté de la doctrine d'après le vrai qui provient du bien, dans Jérémie :

« On ne prendra point de toi la pierre pour l'angle, ni la pierre des fondements. “ - Jérémie 51:26. -Comme les angles signifient la fermeté, c'est pour cela que des cornes furent placées aux quatre angles de l'autel, il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Tu feras les cornes de l'autel sur ses quatre angles, de lui seront ses cornes. " - Exode 27:2 ;

Que les cornes soient la puissance du vrai d'après le bien, par conséquent la force et la fermeté, on le voit, numéros 2832, 9081. Les angles aussi signifient la force et la puissance dans Jérémie :

« Un feu est sorti de Chesbon, il a dévoré l'angle de Moab. “ - Jérémie 48:45 :

Et dans Moïse :

« Il sortira une étoile de Jacob, et il s'élèvera un sceptre d'Israël ; et il brisera les angles de Moab. " - Nombres 24:17 ;

-Moab, dont la puissance devait être détruite, représente ceux qui adultèrent les biens de l'Église, numéro 2468 ; leurs angles, c'est la puissance du faux d'après les biens adultérés. Comme les angles sont la puissance et la force, voilà pourquoi ceux qui ne sont pas dans la puissance du vrai d'après le bien, sont appelés les retranchés de l'angle, - .

Quant à ce que signifient les angles, lorsque par eux sont entendus les plages ou les vents, voir ci-après, numéro 9642.

  
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Arcanes Célestes #2261

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2261. Si je trouve en Sodome cinquante justes, signifie si les vrais sont pleins de biens : cela est évident par la signification de cinquante, en ce que c'est le plein ; et par la signification du milieu de la ville, en ce que c'est intérieurement dans le vrai, ou dans le vrai ; Voir ci-dessus numéro 2252, car ce sont les mêmes paroles. On peut croire qu'il est impossible que l'homme ne soit pas sauvé si les vrais sont pleins de biens ; mais il faut qu'on sache que chez l'homme les vrais sont en très petit nombre, et que, lorsqu'il y en a, ils n'ont aucune vie, à moins que les biens ne soient en eux ; et que si les biens sont en eux, l'homme est sauvé, mais par la Miséricorde ; car les vrais, ainsi qu'il a été dit, sont en très petit nombre chez l'homme, et les biens qui sont en eux ont leur qualité selon les vrais et selon la vie de l'homme. Les vrais considérés en eux-mêmes ne donnent pas la vie, ce sont les biens qui la donnent. Les vrais sont seulement des récipients de la vie, c'est-à-dire du bien ; c'est pourquoi nul homme ne peut jamais dire que par les vrais, ou, selon le langage ordinaire, par la foi seule il puisse être sauvé, si le bien n'est pas dans les vrais qui appartiennent à la foi. Le bien qui doit être dans ces vrais, c'est le bien de la charité. Par conséquent la foi elle-même, dans le sens interne, n'est autre chose que la charité, comme il a été montré ci-dessus, numéro 2231. Quant à ce qu'on dit que la reconnaissance du vrai est la foi qui sauve, il faut savoir que chez ceux qui vivent dans les choses contraires à la charité, il ne peut jamais y avoir reconnaissance, mais il y a une sorte de persuasion à laquelle est adjointe la vie de l'amour de soi ou du monde. Ainsi, dans cette reconnaissance, il n'y a pas la vie de la foi qui est celle de la charité ; les hommes les plus méchants, poussés par l'amour de soi et du monde, ou par le désir de briller au-dessus des autres en intelligence et en sagesse, comme on dit, et d'acquérir ainsi honneurs, réputation et richesses, peuvent s'emparer des vrais de la foi et les confirmer par bien des moyens, mais toujours est-il que chez eux ces vrais sont morts. La vie du vrai, par conséquent la vie de la foi vient uniquement du Seigneur, qui est la vie elle-même ; la vie du Seigneur est la Miséricorde qui appartient à l'amour envers le genre humain. Ils ne peuvent rien avoir de la vie du Seigneur ceux qui, bien qu'ils professent les vrais de la foi, méprisent les autres en les comparant à eux-mêmes, et qui, lorsqu'on touche à leur vie d'amour de soi et du monde, haïssent le prochain et perçoivent du plaisir quand il perd ses richesses, son honneur, sa réputation et sa vie ; mais voici ce qui se passe au sujet des vrais de la foi, c'est que par eux l'homme est régénéré, car ils sont les vases mêmes récipients du bien. L'état de béatitude et de félicité après la mort est donc tel que sont les vrais, tel que sont les biens dans les vrais, tel qu'est la conjonction, et par suite tel qu'est la faculté qu'ont les vrais d'être perfectionnés dans l'autre vie.

  
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