The Bible

 

Jérémie 51:15

Study

       

15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #6367

Study this Passage

  
/ 10837  
  

6367. Un petit de lion, Jehudah, signifie l'innocence avec tes forces innées : on le voit par la signification du lion, en ce qu'il est le bien de l'amour et le vrai qui en provient dans leur puis-sance, comme il va être expliqué ; ainsi un petit de lion est l'innocence avec les forces ; que ce soit avec les forces innées, c'est parce que Jehudah ici est le céleste de l'amour, et que le céleste de l'amour est dans la partie volontaire, numéros 895, 927, 4493, 5113, et a ainsi les forces innées, car l'homme naît dans les choses qui appartiennent à la partie volontaire ; de là, ceux de l'Église Très-Ancienne, qui était céleste, naissaient dans le bien de l'amour en tant qu'il y avait de bien dans leur volontaire ; de là vient donc que les forces sont dites innées. Si le Petit de lion est l'innocence, c'est parce que le Lion est le bien de l'amour céleste, et que son Petit est comme son enfant, ainsi l'innocence. Que le Lion soit le bien de l'amour céleste et le vrai qui en provient dans leur puissance, puis aussi dans le sens opposé le mal de l'amour de soi dans sa puissance, on le voit par les passages de la Parole où le Lion est nommé ; qu'il soit le bien de l'amour céleste, on le voit dans Jean :

« Voici, il a vaincu, le Lion qui est de la Tribu de Jehudah, la racine de David, pour ouvrir le livre, et en rompre les sept sceaux. apoc. Jean 5:5.

Là, le Seigneur est appelé Lion, d'après la Toute-Puissance qui est à son Divin Amour, et par suite au Divin Vrai : ailleurs aussi dans la Parole Jéhovah ou le Seigneur est comparé au Lion, comme dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront ; comme un Lion il rugira, parce que, Lui-Même rugira, et avec honneur s'approcheront les fils par la mer. » - Osée 11:10 : -puis dans Ésaïe :

« Ainsi m'a dit Jéhovah : Comme Rugit le Lion, et le Lionceau sur sa proie, quand accourt sur lui la plénitude des pasteurs, de la voix desquels il ne s'effraie point, et dont le tumulte ne l'abat point ; ainsi descendra Jéhovah Sébaoth pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline. “ - Ésaïe 31:4.

Là, la toute-puissance du Divin Bien est comparée au Lion et la toute-puissance du Divin Vrai qui en provient est comptée au Lionceau, car il est dit que Jéhovah Sébaoth descendra pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline ; en effet, la montagne de Sion signifie le Bien du Divin amour, et sa colline le Divin Vrai qui en provient, numéros 795, 796, 1430, 4240. C'est même pour cela que, dans Ézéchiel et dans Jean les quatre Animaux, par lesquels sont entendus les Chérubins, avaient des faces d'Homme, de Lion, de Bœuf et d'Aigle ; dans Ézéchiel :

« La ressemblance des faces des quatre Animaux (était) une face d'homme et une face de Lion à droite à eux quatre, et une face de bœuf à eux quatre à gauche, et une face d'aigle à eux quatre. » - ;

Et dans Jean :

« Devant le Trône quatre Animaux pleins d'yeux devant et derrière ; et le premier Animal semblable à un Lion, le second Animal semblable à un veau, le troisième Animal ayant la face comme un homme, le quatrième Animal semblable à un aigle qui vole. » - Apocalypse 4:6-7.

Que ces quatre Animaux aient été des Chérubins, cela est dit dans Ézéchiel X ; et on le voit encore clairement par leur description dans Jean à savoir, en ce qu'ils avaient des yeux devant et derrière, car les Chérubins signifient la Prévoyance et la Providence du Seigneur, numéros 308 ; s'ils avaient une face de Lion, c'était d'après la toute-puissance du Divin Vrai procédant du Divin Bien, laquelle appartient à la Providence : il en est de même des Chérubins autour du Nouveau Temple dans Ézéchiel 41:19. Que les Célestes, qui sont dans la puissance d'après le bien et par suite d'après le vrai qui procèdent du Seigneur, soient entendus par les Lions, on le voit clairement dans David :

« Point de disette pour ceux qui craignent Jéhovah ; les jeunes Lions auront disette et auront faim, mais ceux qui cherchent Jéhovah ne manqueront d'aucun bien. » - Psaumes 34:10-11.

Dans le Même :

« Les Lions rugissent après la proie, et pour demander à Dieu leur nourriture. Le soleil se lève-t-il ? ils se rassemblent, et dans leurs tanières ils se couchent. » - Psaumes 104:21-22.

Dans le Pro-phétique de Biléam :

« En ce temps il sera dit à Jacob et à Israël ce qu'a fait Dieu ; voici, un peuple comme un vieux Lion se lèvera, et comme un jeune Lion il s'emportera ; il ne se reposera point qu'il n'ait mangé la proie. " - Nombres 23:23-24 :- et ensuite :

« Quand Biléam vit Israël habitant selon ses Tribus, il dit : il se courbe, il se couche comme le Lion, et comme un vieux Lion ; qui le fera lever ? " - Chapitre Nombres 24:2, 9 ;

C'est le Céleste qui est ici décrit, parce que c'est l'Ordre Céleste, que représentaient les Tribus par leurs campements, et que Biléam voyait en esprit, quand il vit Israël habitant selon les Tribus, numéro 6335 ; cet ordre vient du Seigneur d'après le Divin Bien par le Divin Vrai ; dans cet ordre est toute la puissance, laquelle ici est le Lion qui se courbe et se couche.

Dans Michée :

« Les restes de Jacob seront chez les Nations, au milieu de plusieurs peuples, comme un Lion parmi les bêtes de la forêt, comme un jeune Lion parmi des troupeaux de brebis, qui, s'il passe, foulera et dispersera, et personne pour délivrer ; élevée sera ta main sur tes ennemis, et tous tes adversaires seront retranchés. " - Michée 5:7-8.

Ici, le Lion et le jeune Lion, c'est le bien céleste et le vrai céleste, qui sont les restes de Jacob. Pareillement aussi dans Ézéchiel 32:2. Zacharie 11:3. Même chose était encore représentée par les Lions sur le Trône d'ivoire que fit Salomon,

« deux près des mains du Trône, et douze sur les six degrés. " - 1 Rois 10:18, 19, 20.

Et

« les Lions sur les châssis des dix soubassements d'airain. " - 1 Rois 7:29, 36.

Que le Lion dans le sens opposé signifie le mal de l'amour de soi dans sa puissance, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

“ Il n'y aura point là de Lion, et la rapacité des bêtes féroces n'y montera point, elle ne s'y trouvera point, mais ils iront libres ; ainsi les rachetés de Jéhovah retourneront, et ils viendront à Sion avec chant. “ - Ésaïe 35:9-10, - Dans Jérémie :

« Pourquoi Israël est-il deyenu une proie ? contre lui rugissent de jeunes Lions, ils poussent leur cri, ils réduisent sa terre en dévastation. " - Jérémie 2:15.

Dans le Même :

« Le Lion est monté de son fourré, et le destructeur des nations est parti ; il est sorti de son lieu pour réduire ta terre en dévastation. » - Jérémie 4:7.

Dans le Même :

« Ils n'ont point connu le chemin de Jéhovah, le jugement de leur Dieu ; c'est pourquoi les a frappés le Lion de la forêt, et le loup des campagnes les dévastera. » - Jérémie 5:4, 6.

Dans Nahum :

« Où (est) le repaire des Lions, et le pâturage pour les jeunes Lions, où s'est avancé le Lion, le Vieux Lion, le Petit de Lion, et personne ne les effrayait ? le Lion ravissant à satiété pour ses petits, et étranglant pour ses vieilles Lionnes, remplissant de proie ses cavernes, et ses repaires de rapine : voici, Moi contre toi, parole de Jéhovah Sébaoth, et j'embraserai de fumée son char, mais tes jeunes Lions seront dévorés par l'épée ; et je retrancherai de la terre ta proie. » - Nahum 2:12-13, .

Là, il s'agit de Ninive.

Dans ces passages le Lion est la puissance qui appartient au mal de l'amour de soi, quand il détruit et dévaste : pareillement dans , Ézéchiel 32:2. Apocalypse 13:2.

  
/ 10837  
  

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #2179

Study this Passage

  
/ 10837  
  

2179. Abraham courut au gros bétail, signifie le bien naturel : on le voit par la signification des bœufs et des jeunes taureaux qui font partie du gros bétail, dont il va être parlé : que les Bêtes qui appartenaient au gros bétail, et celles qui étaient du menu bétail, signifient des choses analogues qui sont chez l'homme, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a été rapporté dans la Première Partie, numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 719, 776, et en outre d'après ce qui a été dit des bêtes offertes en sacrifices, numéro 1823. Chacun peut être surpris que les Animaux nommés dans la Parole, et les Animaux employés dans les sacrifices, aient signifié les biens et les vrais, ou, ce qui est la même chose, les célestes et les spirituels ; mais il m'est permis de dire en peu de mots d'où cela provient.

Dans le Monde des esprits les Représentatifs se présentent avec variété, et là devant les yeux des esprits il apparaît très souvent des animaux, par exemple, des chevaux diversement harnachés, des bœufs, des brebis, des agneaux, et d'autres animaux de différent genre ; il en apparaît quelquefois que l'on n'a jamais vus sur la terre ; mais ce ne sont que des représentatifs ; les Prophètes en ont aussi vu de semblables, dont il est parlé dans la Parole, et qui tiraient aussi de là leur origine ; les animaux qui apparaissent dans le Monde des esprits sont les représentatifs des affections du bien et du vrai, ainsi que du mal et du faux ; les bons Esprits savent très bien ce qu'ils signifient, et ils recueillent même par là ce que les Anges se disent entre eux, car la conversation des Anges, lorsqu'elle tombe dans le monde des esprits, se manifeste parfois de cette manière ; par exemple, apparaît-il des chevaux ? Les esprits savent que c'est sur les intellectuels que roule la conversation des Anges ; apparaît-il des Bœufs et des Veaux ? Ils savent que c'est alors sur les biens naturels ; des Brebis ? Que c'est sur les biens rationnels et sur la probité ; des Agneaux ? Que c'est sur des biens encore plus intérieurs et sur l'innocence ; et ainsi des autres. Comme les hommes de la Très-Ancienne Église communiquaient avec les Esprits et les Anges, et avaient continuellement des Visions et des Songes, tels qu'en eurent les Prophètes, il en résultait que dès qu'ils voyaient quelque bête l'idée de ce qu'elle signifiait se présentait à eux ; de ces Très-Anciens sont d'abord venus les Représentatifs et les Significatifs ; après eux ils durèrent longtemps ; et enfin ils furent révérés par l'Antiquité, au point qu'on écrivait par de purs représentatifs, et que les livres non écrits ainsi n'étaient nullement estimés, et que même ceux composés au-dedans de l'Église n'étaient dans ce cas nullement saints ; de là et aussi par d'autres raisons cachées dont, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé ailleurs, les livres de la Parole ont aussi été écrits dans ce style.

  
/ 10837