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Jérémie 46:27

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27 Et toi Jacob mon serviteur, ne crains point, et ne t'épouvante point, toi Israël; car voici, je m'en vais te délivrer du pays éloigné; et ta postérité, du pays de leur captivité; et Jacob retournera, et sera en repos et à son aise, et il n'y aura personne qui lui fasse peur.

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Arcanes Célestes #9391

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9391. Et ils offrirent des holocaustes, et ils sacrifièrent en sacrifices pacifiques à Jéhovah des taureaux, signifie le représentatif du culte du Seigneur d'après le bien, et d'après le vrai qui procède du bien : on le voit par la représentation des holocaustes et des sacrifices, en ce qu'ils sont le culte du Seigneur en général, numéros 922, 6905, 8936, et en ce qu'en particulier les holocaustes sont le culte du Seigneur d'après le bien de l'amour, et les sacrifices le culte du Seigneur d'après le vrai de la foi qui procède du bien, numéro 8680 ; et par la signification des taureaux, en ce qu'ils sont le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, ainsi qu'il va être montré ; les bêtes qui étaient sacrifiées signifiaient la qualité du bien et du vrai d'après lesquels existait, le culte, numéros 922, 1823, 2180, 3519 ; que les bêtes douces et utiles signifient les célestes qui appartiennent au bien de l'amour, et les spirituels qui appartiennent au vrai de la foi, et que ce soit pour cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéro 9280. Si le taureau signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, c'est parce que les bêtes de gros bétail signifiaient les affections du bien et du vrai dans l'homme externe ou naturel, et les bêtes de menu bétail les affections du bien et du vrai dans l'homme interne ou spirituel, numéros 2566, 5913, 6048, 8937, 9135 ; les bêtes de menu bétail étaient les agneaux, les chèvres, les brebis, les béliers, les boucs, et celles de gros bétail étaient les bœufs, les taureaux, les veaux ; les agneaux et les brebis signifiaient le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne ou spirituel ; par suite les veaux et les taureaux, parce qu'ils étaient d'un âge plus tendre que celui des bœufs, signifiaient la même chose dans l'homme externe ou naturel. Que les taureaux et les veaux signifiassent ce bien, on le voit par les passages de la Parole où ils sont nommés, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les pieds des quatre Animaux, pied droit, et la plante de leurs pieds, comme la plante du pied d'un veau, et ils étincelaient comme l'aspect de l'airain poli. “ - Ézéchiel 1:7 ;

Là, il s'agit des Chérubins, qui sont décrits par quatre Animaux ; que les Chérubins soient la garde ou la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien, on le voit, numéro 9277 (fin). ; le bien externe ou naturel était représenté par

« pied droit, et par la plante des pieds en ce qu'elle était

« comme la plante du pied d'un veau : en effet, les pieds signifient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, le pied droit celles qui appartiennent au bien, et la plante des pieds celles qui sont les dernières, dans l'homme naturel ; il a déjà été montré que les pieds ont cette signification, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328 ; et que les talons, les plantes, les paumes et les ongles, sont les dernières choses dans l'homme naturel, numéros 4938, 7729 ; que les plantes des pieds étincelassent comme l'aspect de l'airain poli, c'était parce que l'airain signifie le bien naturel, numéros 425, 1551, et l'airain étincelant comme l'airain poli, le bien resplendissant par la lumière du ciel, qui est le Vrai Divin procédant du Seigneur : d'après cela, il est évident que le Veau signifie le bien de l'homme externe ou naturel. Pareillement dans Jean :

« Autour du trône étaient quatre Animaux, pleins d'yeux devant et derrière ; et le Premier Animal semblable à un lion ; et le Second Animal semblable à un veau ; et le Troisième Animal ayant la face comme un homme ; et le Quatrième Animal semblable à un Aigle qui vole. » - Apocalypse 4:6-7 ;

Ici aussi les quatre Animaux, qui sont des Chérubins, signifient la Garde et la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien de l'amour ; la garde elle-même est faite par le vrai et le bien de ce vrai, et par le bien et le vrai de ce bien ; le vrai et le bien de ce vrai, dans la forme externe, sont signifiés par le lion et par le veau ; et le bien et le vrai de ce bien, dans la forme interne, sont signifiés par la face d'homme et par l'aigle qui vole ; que le lion soit le vrai d'après le bien dans sa puissance, on le voit, numéro 6367 ; de là, le veau est le bien même de ce vrai.

Dans Osée :

« Retournez à Jéhovah, dites-Lui : Ote toute iniquité, et prends le bien, et nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres. " - Osée 14:3 ;

-personne ne peut savoir ce que c'est que rendre en échange les taureaux des lèvres, à moins qu'il ne sache ce que signifient les taureaux et ce que signifient les lèvres ; que ce soit la confession et l'action de grâces provenant d'un cœur bon, cela est évident, car il est dit :

« Retournez à Jéhovah, et dites-Lui : Prends le bien, et alors nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres ; ce qui est confesser Jéhovah d'après les biens de la doctrine, et Lui rendre grâces ; car les lèvres sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéros 1286, 1288.

Dans Amos :

« Vous qui attirez l'habitation de violence ! Ils couchent sur des lits d'ivoire, et ils mangent des agneaux du troupeau, et des veaux du milieu de l'engrais. » - Amos 6:3-4 ;

Là sont décrits ceux qui sont dans l'abondance des connaissances du bien et du vrai, et néanmoins vivent mal ; manger des agneaux du troupeau, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme interne ou spirituel ; manger des veaux du milieu de l'engrais, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme externe ou naturel ; que manger, ce soit s'approprier, on le voit, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 3832, 4745 ; et les Agneaux, le bien de l'innocence, numéros 3994, 3519, 7840 ; comme les agneaux sont les biens intérieurs de l'innocence, il s'en suit que les veaux du milieu de l'engrais sont les biens extérieurs de l'innocence ; car dans la Parole, surtout dans la Parole Prophétique, il est ordinaire de traiter du vrai lorsqu'il est traité du bien, à cause du mariage céleste, numéros 9263, 9314, et aussi de parler des externes lorsqu'il est parlé des internes ; en outre, le lieu où l'on engraisse et le gras signifient le bien de l'amour intérieur, numéro 5943 : pareillement dans Malachie :

« Sur vous, qui craignez mon Nom, s'élèvera le soleil de justice, et la santé (sera) dans ses ailes, afin que vous sortiez et que vous croissiez comme des veaux à l'engrais. " - .

Dans Luc :

« Au sujet du fils prodigue qui revint après s'être repenti de cœur, le Père dit : Apportez la robe principale et l'en revêtez, et donnez un anneau pour sa main, et des souliers pour ses pieds ; de plus amenez le veau gras, et le tuez, afin que mangeant nous nous réjouissions. " - Luc 15:22-23.

Celui qui ne saisit que le sens de la lettre croira que ce passage ne renferme pas des choses plus élevées, lorsque cependant chacune des expressions enveloppe des célestes, par exemple, le revêtir de la robe principale, donner un anneau pour sa main et des souliers pour ses pieds, amener le veau gras et le tuer, afin de se réjouir en mangeant ; par le fils prodigue sont entendus ceux qui ont prodigué les richesses célestes, qui sont les connaissances du bien et du vrai ; par son retour chez son père, et par sa confession qu'il n'était pas digne d'être appelé son fils, sont signifiés le repentir du cœur et l'humiliation ; par la robe principale dont il fut revêtu sont signifiés les vrais communs, numéros 4545, 5248, 5319, 5954, 6914, 6917, 9093, 9212, 9216 ; et par le veau gras les biens communs correspondants à ces vrais. Semblable chose est signifiée par les veaux et par les taureaux dans d'autres passages, comme dans Psaumes 69:32 ; puis dans les holocaustes et dans les sacrifices, - Exode 29:11-12, et suivants. Lévitique 4:3, et suivants. 13, et suivants. Lévitique 8:15, et suivants. . Nombres 8:8, et suivants. Nombres 15:24, et suivants. Nombres 28:19-20. .. , 33. -Si les fils d'Israël se sont fait un veau d'or, et l'ont adoré au lieu de Jéhovah, - , -c'est parce que dans leur cœur était restée l'idolâtrie Égyptienne, quoique de bouche ils eussent confessé Jéhovah.

Dans l'Egypte, parmi les idoles, les principales étaient des Génisses et des Veaux d'or, et cela, parce que la génisse signifiait le Vrai scientifique, qui est le Vrai de l'homme naturel, et parce que le veau signifiait le bien de ce vrai, qui est le bien de l'homme naturel, et aussi parce que l'or signifiait le bien ; ce bien et ce vrai y étaient présentés en effigie par des Veaux et des Génisses d'or ; mais quand les représentatifs des célestes y eurent été changés en choses idolâtriques et enfin en choses magiques, alors là, comme ailleurs, les effigies qui représentaient devinrent elles-mêmes des idoles, et commencèrent à être adorées ; de là les idolâtries de l'antiquité et les magies égyptiennes : en effet l'Ancienne Église, qui succéda à la Très-Ancienne, était une Église représentative, dont tout le culte consistait en des rites, des statuts, des jugements et des préceptes, qui représentaient les Divins et les célestes, lesquels sont les intérieurs de l'Église : cette Église après le déluge s'étendit sur une grande partie du monde Asiatique, et fut aussi en Egypte ; mais dans l'Egypte étaient cultivés les scientifiques de cette Église ; par conséquent les Égyptiens se livraient à la science des correspondances et des représentations plus que les autres peuples, comme on peut le voir d'après les hiéroglyphes, et d'après les magies et les idoles de ce pays, et aussi d'après les diverses choses qui sont rapportées dans la Parole sur l'Egypte ; c'est de là que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique en général tant quant au vrai que quant au bien, et aussi le Naturel, car le Scientifique appartient à l'homme naturel ; c'est aussi ce que signifiaient la Génisse et le Veau. Que l'Église Ancienne, qui était représentative, se soit étendue sur un grand nombre de royaumes, et qu'elle ait aussi existé dans l'Egypte, on le voit, numéros 1238, 2385, 7097 : que les scientifiques de l'Église aient été cultivés principalement en Egypte, et que ce soit pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique dans l'un et l'autre sens, on le voit, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, , 4964, 4906, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6693, 6750, 7779, 7926 : et, comme le Vrai scientifique et le bien de ce vrai sont le vrai et le bien de l'homme naturel, que ce soit aussi pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Naturel, on le voit, numéros 4967, 5079, 5080, 5095, 5160, 5276, 5278, 5280, 5288, 5301, 6004, 6615, 6147, 6252 : maintenant, d'après cela, il est évident que les génisses et les veaux ont été au nombre des principales idoles de l'Egypte, par la raison que les génisses et les veaux signifiaient le Vrai scientifique et le bien de ce vrai, qui appartiennent à l'homme naturel, la même chose que l'Égypte elle-même, de sorte que l'Egypte et le veau avaient la même signification ; c'est pourquoi il est parlé ainsi de l'Egypte dans Jérémie :

« Génisse très-belle, l'Egypte ! La destruction du septentrion vient ; et ses mercenaires au milieu d'elle sont comme des veaux à l'engrais. » - Jérémie 46:20-21.

La génisse est le Vrai scientifique qui appartient à l'homme Naturel ; les mercenaires, qui sont les veaux, sont ceux qui font le bien à cause du gain, numéro 8002 ; ainsi les veaux sont un tel bien, qui est en lui-même non pas le bien, mais le plaisir de l'homme naturel séparé de l'homme spirituel ; c'est dans ce plaisir, qui en soi est idolâtrique, qu'ont été les fils de Jacob ; c'est pourquoi il leur fut permis de rendre cela notoire et d'en donner la preuve par l'adoration du veau, - :- cela est aussi décrit ainsi dans David :

« Ils ont fait un Veau en Horeb, et ils se sont prosternés devant une image de fonte, et ils ont changé leur gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe. » - Psaumes 106:19-20 ;

-faire un veau en Horeb et se prosterner devant une image de fonte, signifie le culte idolâtre, qui consiste en rites, en statuts, en jugements et en préceptes, seulement dans la forme externe, et non en même temps dans la forme interne ; que cette Nation ait été dans les externes sans l'interne, on le voit, numéros 9320 (fin), 9373, 9377, 9380, 9381, et qu'ainsi elle ait été idolâtre dans son cœur, on le voit, numéro 3732, (fin), 4208, 4281, 4825, 5998, 7401, 8301, 8871, 8882 ; changer la gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe, signifie s'éloigner des internes de la Parole et de l'Eglise, et adorer l'externe, qui n'est qu'un scientifique sans vie ; en effet, la Gloire est l'interne de la Parole et de l'Église, voir la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, numéros 5922, 8267, 8427 ; l'effigie du bœuf est le simulacre du bien dans la forme externe, car l'effigie est le simulacre, par conséquent ce qui est sans vie, et le bœuf est le bien dans le naturel, ainsi dans la forme externe, numéros 2566, 2781, 9135 ; manger l'herbe, c'est s'approprier ce bien seulement d'une manière scientifique ; car manger, c'est s'approprier, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; et l'herbe est le scientifique, numéro 7571. Comme le veau d'or, qui était adoré par les fils d'Israël au lieu de Jéhovah, avait ces significations, c'est pour cela que Moïse procéda de la manière suivante à l'égard de ce veau :

« Votre péché (le veau) que vous avez fait, je le pris et le brûlai au feu, et je le broyai en le moulant bien, jusqu'à ce qu'il fût réduit en poudre, et j'en jetai la poudre dans le torrent qui descend de la montagne, » - Deutéronome 9:21 ;

-on ne sait pourquoi Moïse a ainsi agi à l'égard du veau d'or, à moins qu'on ne sache ce que signifie être brûlé au feu, être broyé, être moulu, et être réduit en poudre, et ce que signifie le torrent descendant de la montagne, dans lequel la poudre fut jetée ; ici est décrit l'état de ceux qui adorent les externes sans l'interne, à savoir, en ce qu'ils sont dans les maux des amours de soi et du monde, et dans les faux quant aux choses procédant du Divin, ainsi, quant à la Parole ; en effet, le feu dans lequel il fut brûlé est le mal de l'amour de soi et du monde, numéros 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575 ; la poudre en laquelle il fut broyé est le faux confirmé d'après le sens de la lettre de la Parole ; et le torrent descendant de la montagne de Sinaï est le Vrai Divin, ainsi la Parole dans la lettre, car elle en est descendue ; en effet, ceux qui sont dans les externes sans l'interne expliquent la Parole en faveur de leurs amours, et y voient des terrestres et nullement des célestes, comme les Israélites et les Juifs autrefois et encore aujourd'hui. Des choses semblables ont aussi été représentées par les veaux de Jérobéam dans Béthel et en Dan, - , ;

-il en est parlé ainsi dans Osée :

« Un roi ils ont fait, et non par Moi ; des princes ils ont fait, et je ne l'ai pas su ; de leur argent et de leur or ils se sont fait des idoles, afin qu'il soit retranché : il t'a abandonnée, ton veau, ô Samarie, car d'Israël aussi, lui ; un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui ; car en morceaux il sera mis, le veau de Samarie. » - Osée 8:4, 5, 6.

Là, il s'agit de l'entendement perverti et de la mauvaise explication de la Parole par ceux qui sont dans les externes sans l'interne, car ils restent dans le sens de la lettre de la Parole, qu'ils tournent en faveur de leurs amours et des principes pris d'après ces amours ;

« faire un roi et non par Moi, et

« faire des princes et je ne l'ai pas su, c'est tirer le vrai, et les principaux vrais de la lueur propre et non du Divin, car le roi dans le sens interne est le vrai, Nos1672, 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; et les princes sont les principaux vrais, numéros 1482, 2089, 5044 ;

« de son argent et de son or faire des idoles, c'est pervertir ; en faveur de ses cupidités les scientifiques du vrai et du bien tirés de la Parole, et les adorer comme des choses saintes, quoiqu'ils soient sans vie, puisqu'ils proviennent de la propre intelligence ; car l'argent est le vrai et l'or est le bien qui procèdent du Divin, ainsi qui appartiennent à la Parole, numéros 1551, 2954, 5658, 6914, 6917, 8932 ; et les idoles sont les doctrinaux provenant de la propre intelligence, qui sont adorés comme des choses saintes, et cependant n'ont en eux aucune vie, numéro 8941 ; de là il est évident que par le roi et les princes, et par l'or et l'argent sont signifiés les faux d'après le mal, car les choses qui proviennent du propre proviennent du mal, et par suite sont des faux, quoiqu'extérieurement elles apparaissent comme des vrais parce qu'elles ont été tirées du sens de la lettre de la Parole ; d'après cela on voit clairement ce que signifie le Veau de Samarie, qu'un ouvrier a fait, à savoir, que c'est le bien dans l'homme naturel et non en même temps dans l'homme spirituel, par conséquent le non-bien, parce qu'il a été appliqué au mal ;

« un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui, c'est qu'il provient du propre et non du Divin ; être mis en morceaux, c'est être dissipé. Des choses semblables sont entendues par les veaux dans Osée :

« Ils continuent à pécher, et ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes entièrement ; à elles ils disent : En sacrifiant l'homme, les veaux on baise. “ - Osée 13:2. -Maintenant, d'après ces explications, on voit clairement ce que le Veau et le Taureau signifient dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Et descendront des licornes avec eux, et des taureaux avec des puissants, et enivrée sera leur terre de sang, et leur poussière de graisse sera engraissée. » - Ésaïe 34:7.

Dans le Même :

« La ville fortifiée (sera) solitaire, l'habitacle délaissé et abandonné comme le désert, là paîtra le veau, et là il couchera, et il consommera ses rameaux ; sèche sera sa moisson. » - Ésaïe 27:10.

Dans Jérémie :

« Depuis le cri de Chesbon jusqu'à Éléaleh, jusqu'à Jahaz, ils ont poussé leur voix, depuis Zoar jusqu'à Choronaïm, (comme) une génisse de trois ans, parce que même les eaux de Nimrim seront en désolation. » - Jérémie 48:34.

Dans Ésaïe :

« Mon cœur sur Moab crie, ses fugitifs jusqu'à Zoar, (comme) une génisse de trois ans, car en la montée de Luchith on montera dans les pleurs. » - Ésaïe 15:5.

Dans Osée :

« Éphraïm, génisse dressée, aimant à fouler. » - Osée 10:11.

Dans David :

« Réprime la bête sauvage du roseau, l'assemblée des forts ; parmi les veaux des peuples, foulant les fragments de l'argent, il a dispersé les peuples, des guerres ils désirent. » - Psaumes 68:31.

Il s'agit là de l'arrogance de ceux qui veulent d'après les scientifiques entrer dans les mystères de la foi, et ne rien reconnaître que ce qu'ils en tirent eux-mêmes ; comme ceux-ci ne voient rien d'après la lumière du ciel qui procède du Seigneur, et qu'ils voient d'après la lueur de la nature qui provient du propre, ils saisissent les ombres au lieu de la lumière, les illusions au lieu des réalités, en général le faux au lieu du vrai ; comme ils pensent follement, puisqu'ils pensent d'après les infimes, ils sont appelés bête sauvage du roseau, et comme ils raisonnent rigoureusement, ils sont appelés assemblée des forts, et parce qu'ils dissipent les vrais encore restant et épars parmi les biens de ceux qui sont dans les vrais de l'Église, il est dit d'eux qu'ils foulent les fragments de l'argent parmi les veaux des peuples, et ensuite qu'ils dispersent les peuples, c'est-à-dire, l'Église elle-même avec ses vrais ; le désir de les attaquer et de les détruire est entendu par désirer des guerres ; d'après cela, il est de nouveau évident que les veaux sont les biens. Dans Zacharie, Ch. Psaumes 12:4, il est dit :

« Tout Cheval des peuples je frapperai d'aveuglement, et par le cheval des peuples sont signifiés les intellectuels du vrai chez ceux qui sont de l'Église, parce que le cheval est l'intellectuel du vrai, numéro 2761 ; mais ici il est dit

« fouler les fragments de l'argent, et disperser les peuples parmi les veaux des peuples, et par fouler et disperser il est signifié rejeter et dissiper, numéro 258 ; par l'argent le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999, 8932 ; et par les peuples ceux de l'Église qui sont dans les vrais, numéros 2928, 7207, par conséquent aussi les vrais de l'Église, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, ainsi par les veaux des peuples sont signifiés les biens qui appartiennent au volontaire chez ceux de l'Église. De plus, on voit dans Jérémie que les veaux signifient les biens :

« Je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n'ont point maintenu les paroles de l'alliance, qu'ils ont traitée devant Moi, (l'alliance) du veau, qu'ils ont coupé en deux, pour passer entre ses parties, les princes de Jehudah, et les princes de Jérusalem, les ministres royaux et les prêtres, et tout le peuple de la terre, lesquels ont passé entre les parties du veau, et je les livrerai en la main de leurs ennemis, afin que leur cadavre soit en pâture à l'oiseau des cieux et à la bête de la terre. » - Jérémie 34:18, 19, 20.

On ne peut savoir ce que c'est que l'alliance du veau, ni ce que c'est que passer entre les parties du veau, à moins qu'on ne sache ce que signifie l'alliance, ce que signifie le veau, ce que signifie sa division en deux parties, et ce que signifient les princes de Jehudah ou de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre ; il est évident qu'il y a là un arcane céleste ; cet arcane néanmoins peut se manifester devant l'entendement, quand on sait que l'alliance est la conjonction ; le veau, le bien ; le veau coupé en deux parties, le bien procédant du Seigneur d'une part, et le bien reçu par l'homme de l'autre part ; que les princes de Jehudah et de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre, sont les vrais et les biens qui appartiennent à l'Église d'après la Parole ; et que passer entre les parties, c'est conjoindre ; cela étant connu, il devient évident que le sens interne de ces paroles est que, chez cette nation, il n'y avait aucune conjonction du bren procédant du Seigneur avec le bien reçu par l'homme au moyen de la Parole, et par suite au moyen des vrais et des biens de l'Église, mais qu'il y avait disjonction, et cela parce que les descendants de Jacob étaient dans les externes sans l'interne ; l'alliance du veau traitée avec Abram enveloppe la même chose ; il en est parlé ainsi dans le Livre de la Genèse :

« Jéhovah dit à Abram : Prends une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans, et une tourterelle et un pigeon ; et il prit toutes ces choses, et il les partagea par le milieu, et il mit chaque partie vis-à-vis de l'autre, et la volaille il ne partagea point. Et descendirent des oiseaux sur les corps, et les chassa Abram : et le soleil était à son coucher, et un assoupissement tomba sur Abram ; et voici, une terreur de ténèbres grandes tomba sur lui ; et eu ce jour-là Jéhovah traita avec Abram alliance. » - Genèse 15:9-10, 11, 12, 18.

La terreur de ténèbres grandes tombant sur Abram, signifiait l'état de la nation Juive, en ce que les Juifs étaient dans les ténèbres les plus grandes quant aux vrais et aux biens de l'Église d'après la Parole, parce qu'ils étaient dans les externes sans l'interne, et par suite dans un culte idolâtre ; car celui qui est dans les externes sans l'interne est dans un culte idolâtre, puisque, lorsqu'il est dans le culte, son cœur et son âme sont non pas dans le ciel mais dans le monde, et qu'il adore les choses saintes de la Parole non pas d'après un amour céleste, mais d'après un amour terrestre : c'est cet état de la nation Juive, qui a été décrit dans le prophète par l'alliance du veau qu'ils avaient coupé en deux parties entre lesquelles ils avaient passé.

  
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Arcanes Célestes #2830

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2830. Et voici un bélier, signifie ceux d'entre le genre humain, qui sont spirituels : on le voit par la signification du Bélier, de laquelle il va être parlé : on sait au-dedans de l'Église, que les Holocaustes et les Sacrifices dans l'Eglise représentative Juive et Israélite signifiaient le Divin Humain du Seigneur ; mais autre était la signification dans les holocaustes et les sacrifices d'Agneaux, autre dans ceux de brebis et de chèvres, autre aussi dans ceux de chevreaux, de béliers, de boucs, de bœufs, de taureaux, de veaux, et dans ceux de tourterelles et de petits de colombes ; il en était de même pour les minchas (gâteaux) et pour les libations ; on général ils signifiaient les Divins Célestes, les Divins Spirituels et les Divins Naturels, qui appartiennent au Seigneur ; et par suite ils signifiaient les célestes, les spirituels et les naturels qui sont par Lui dans son Royaume, et par conséquent dans quiconque est le Royaume du Seigneur ; C'est aussi ce qu'on peut voir par la Sainte Cène qui a succédé aux holocaustes et aux sacrifices ; le Pain et le Vin y signifient le Divin Humain du Seigneur, le Pain son Divin céleste, le Vin son Divin spirituel, par conséquent ils y signifient son amour pour tout le genre humain, et réciproquement l'amour du genre humain pour le Seigneur, numéros 2343, 2359 ; de là il est évident que les holocaustes et les sacrifices renfermaient le culte céleste procédant de l'amour pour le Seigneur, et le culte spirituel procédant de la charité envers le prochain et par suite procédant de la foi dans le Seigneur, numéros 922, 923, 1823, 2180 : il a été dit très souvent ce que c'est que le céleste et ce que c'est que le spirituel, ou quels sont ceux qui sont célestes ou spirituels dans le Royaume du Seigneur ou dans son Église, Voir numéros 1155, 1577, 1824, 2048, 2088, 2184, 2227, 2669, 2708, 2715. Que le Bélier signifie ici le Divin Spirituel du Seigneur, et par conséquent le Spirituel chez l'homme, ou ce qui est la même chose, ceux d'entre le genre humain qui sont spirituel, c'est ce qu'on peut voir par les holocaustes et les sacrifices qui se faisaient avec des béliers ; par exemple :

« Quand Aharon et ses fils étaient sanctifiés pour remplir leur ministère, ou quand ils étaient inaugurés, ils offraient pour le péché un jeune Taureau, dont le sang était répandu sur les cornes de l'autel et le reste versé à sa base ; on immolait aussi un Bélier, dont le sang était répandu autour de l'autel, et ensuite le Bélier était brûlé tout entier en holocauste ; et du sang d'un second Bélier qu'on immolait était mis sur le bout de l'oreille et sur le pouce de la main et du pied d'Aharon, et après que ce bélier avait été agité, il était brûlé sur l'holocauste. » - ; ; 9:2, [Il manque du texte ici], Lévitique 16:2-3.

Si le Nazaréen, quand les jours de son Naziréat étaient accomplis, offrait un Agneau d'un an sans défaut en holocauste, et une Brebis d'un an sans défaut pour le péché, et un Bélier sans défaut pour les sacrifices de paix, » - Nombres 6:13, , 16-17.

C'était parce que le Nazaréen représentait l'homme Céleste, qui est la ressemblance du Seigneur, numéros 51, 52, 1013 ; l'homme céleste est tel, en ce qu'il est dans l'amour céleste, c'est-à-dire, dans l'amour pour le Seigneur, et par suite dans le céleste vrai, numéros 202, 337, 2069, 2715, 2718 ; il devait donc sacrifier un Agneau et une jeune Brebis, par lesquels était signifié le Céleste, ainsi qu'un Bélier par lequel était signifié le spirituel. Dans les fêtes on sacrifiait déjeunes taureaux, des béliers et des agneaux, par exemple, le premier jour de la fête des azymes, deux jeunes taureaux, un Bélier et sept agneaux, avec leur mincha en holocauste, dans Nombres 28:18, 19, 20.

« Le jour des prémices, encore deux jeunes taureaux, un Bélier et sept agneaux, avec leur mincha, en holocauste » - Nombres 28:26-27, 28.

« Aux Nouvelles Lunes, deux jeunes taureaux, un Bélier et sept agneaux, avec leur mincha, en holocauste » - Nombres 28:11-12

Le septième mois, le premier du mois, un jeune taureau, un Bélier, sept agneaux, avec leur mincha : Le quinzième jour du septième mois, treize jeunes taureaux, deux Béliers, quatorze agneaux, et ainsi du reste, voir Nombres 29:1-2, 12, 13, 14, 17-18, 20, 21, 22, 23, 24, .

Les jeunes Taureaux et les Béliers signifiaient les Spirituels, et les Agneaux les Célestes, car on devait, dans les fêtes, être sanctifié et être introduit par les spirituels. Comme les Béliers signifiaient le Divin Spirituel du Divin Humain du Seigneur, ainsi que les spirituels chez l'homme, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit du Nouveau Temple et de la Nouvelle Jérusalem, c'est-à-dire, du Royaume Spirituel du Seigneur, il est dit dans Ézéchiel :

« Lorsque tu auras achevé de purifier l'Autel, ou offrira un jeune Taureau pour le péché, et un Bélier en holocauste, et pendant sept jours on sacrifiera le Bouc du péché chaque jour, et un jeune Taureau et un Bélier. » - Ézéchiel 43:22, 23, 24.

« Le Prince en ce jour offrira le jeune Taureau du péché, et aux sept jours de la fête sept Jeunes Taureaux, et sept Béliers, avec la mincha, en holocauste, - Ézéchiel 45:22, 23, 24 :

Et le jour du Sabbath, on sacrifiera six Agneaux et un Bélier. » - Ézéchiel 46:4, 6.

Que par le Nouveau Temple et la Nouvelle Jérusalem on entende dans le sens universel le Royaume du Seigneur, on le voit numéros 402, 940, et en parties : la Nouvelle Eglise, numéro 2117 ; chacun peut savoir que là il n'y aura ni holocaustes ni sacrifices, d'où il est évident que par eux sont signifiés les célestes qui appartiennent à l'amour et les spirituels qui appartiennent à la foi, car ce sont là les choses du Royaume du Seigneur ; ici par conséquent les jeunes Taureaux, les Béliers et les Agneaux signifient des choses semblables ; que les jeunes Taureaux et les Béliers signifient les spirituels, on le voit par le sens interne de chaque expression qui se trouve dans cette description, et en général en ce que le Nouveau Temple et la Nouvelle Jérusalem signifient spécialement le Royaume spirituel du Seigneur, et Sion le Royaume céleste. Que le Bélier signifie le Spirituel, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont Spirituels, on en trouve aussi la preuve dans Daniel, en ce qu'il vit un Bélier qui se tenait près du fleuve et qui avait deux cornes ; ensuite un Bouc de chèvres qui le heurta, brisa ses cornes et le foula, » - Ézéchiel 8:3-4, et suivants ; - là, le Bélier ne signifie autre chose que l'Église spirituelle, et le Bouc de chèvres désigne ceux qui sont dans la foi séparée d'avec la charité, ou dans le vrai séparé d'avec le bien, lesquels s'élèvent successivement contre le bien et enfin contre le Seigneur, ce qui est aussi décrit.

Dans Samuel :

« Samuel dit à Saül : Jéhovah se complait-il dans les holocaustes et les sacrifices, comme en ce qu'on écoute la voix de Jéhovah ? Voici, écouter vaut mieux que le sacrifice et obéir (vaut mieux) que la graisse des Béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Là, comme il s'agit de l'obéissance, par conséquent du vrai qui est spirituel, et que ces paroles étaient adressées au Roi par lequel est signifié aussi le Vrai, numéros 1672, 2015, 2069, il est dit en conséquence la graisse des béliers, et non pas la graisse des bœufs ou des agneaux.

Dans David :

« Quand Israël sortit d'Egypte, la maison de Jacob d'avec un peuple barbare, Juda est devenu son sanctuaire. Israël ses domaines ; la mer (le) vit et s'enfuit, et le Jourdain se retourna en arrière : les Montagnes sautèrent comme des Béliers ; les collines, comme des fils du troupeau : qu'avais-tu, mer ! Pour t'enfuir ? Jourdain ? Pour te retourner en arrière ? Montagnes pour sauter comme des Béliers ? Collines ! Comme des fils du troupeau ? A la présence du Seigneur, tu enfantes, ô terre ! À la présence du Dieu de Jacob, qui a changé le rocher en un lac d'eaux, le caillou en une source de ses eaux. » - .

Là, dans le sens interne, il s'agit du bien spirituel après la régénération, et il est décrit tel qu'il est, son céleste spirituel par les montagnes en ce qu'elles sautèrent comme des béliers, et son céleste naturel par les collines en ce qu'elles sautèrent comme des fils du troupeau : que les montagnes soient les célestes qui appartiennent à l'amour, on le voit, numéros 795, ; chacun peut savoir que dans ces paroles, ainsi que dans les autres paroles de David, il y a des choses saintes, mais dans le sens interne, et que quelque chose de saint est signifié par les montagnes qui sautent comme des béliers, par les collines qui sautent comme des fils du troupeau, et par la terre qui enfante à la présence du Seigneur, paroles qui, sans le sens interne, n'ont aucune signification. Il en est de môme des paroles suivantes, dans Moïse :

« Il le fera monter à cheval sur les hauts lieux de la terre, et il lui fera manger les produits de la terre, et il lui fera sucer le miel de la roche et l'huile du caillou du rocher, le beurre du gros bétail, et le lait du menu bétail, avec la graisse des Agneaux, et des Béliers fils de Baschan, et des boucs avec la graisse des reins du froment, et tu boiras le sang des raisins, le vin. » - Deutéronome 32:13-14, 15.

Les Béliers fils de Baschan sont les célestes spirituels ; on peut voir numéro 1824, ce que c'est que les célestes spirituels.

Dans David :

« Je T'offrirai des holocaustes de (bêtes) grasses, avec la fumigation des Béliers, je sacrifierai un bœuf avec des boucs. » - Psaumes 66:15.

Les holocaustes de bêtes grasses sont pour les célestes qui appartiennent à l'amour, la fumigation des béliers est pour les spirituels qui appartiennent à la loi.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous les princes de Kédar, ces commerçants de ta main, en Agneaux, en Bélier et en Bouc ? » - Ézéchiel 27:21.

Là il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifié qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; l'Arabie désigne leur science ; les princes de Kédar leur intelligence ; les Agneaux signifient les célestes ; les Béliers, les spirituels, les Boucs, les naturels, choses qui se suivent en ordre.

Dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de Kédar seront rassemblés vers Toi, les Béliers de Nébajoth seront à Ton service, ils monteront à mon bon plaisir sur mon Autel, et je décorerai la maison de ma splendeur. » - .

Là, il s'agit du Divin Humain du Seigneur ; les troupeaux de Kédar sont les Divins célestes, et les Béliers de Nébajoth les Divins spirituels. D'après tout ce qui précède on peut maintenant voir que le Bélier, dans le sens interne, signifie le Divin Spirituel du Seigneur, et par suite le Spirituel chez l'homme, ou, ce qui est la même chose, ceux du genre humain qui sont Spirituels.

  
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