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Jérémie 46:11

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11 Monte en Galaad, et prends du baume, vierge fille d'Egypte. En vain emploies-tu remède sur remède; car il n'y a point de guérison pour toi.

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Arcanes Célestes #9011

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9011. Et je t'établirai un lieu où il s'enfuira, signifie l'état de celui qui est non-coupable et ainsi exempt de la peine : on le voit par la signification du lieu, en ce qu'il est l'état, numéros 2625, 2837, 3356, 3387, 3404, 4321, 4882, 5605, 7381 ; et par la signification de l'asile ou du lieu où devait s'enfuir celui qui avait tué quelqu'un dans un cas imprévu ou fortuit, en ce que c'est l'état de celui qui est non-coupable et ainsi exempt de la peine ; car ceux qui avaient frappé quelqu'un par cas fortuit, c'est-à-dise, sans dessein prémédité, ainsi sans pensée conçue d'avance et sans affection mauvaise appartenant à la volonté, n'étaient par eux-mêmes dans aucune faute ; c'est pourquoi quand ces sortes de meurtriers venaient dans un lieu d'asile, ils étaient exemptés de la peine. Par eux ont été représentés ceux qui sans dessein prémédité blessent quelqu'un quant aux vrais et aux biens de la foi, et qui par suite éteignent sa vie spirituelle, car ils sont dans un état non-coupable et exempt de la peine ; ainsi sont ceux qui ont foi en toute manière dans leur religiosité, laquelle même est dans le faux, et qui d'après elle raisonnent contre le vrai et le bien de la foi, et ainsi persuadent ; comme ont souvent coutume de faire les hérétiques qui sont consciencieux et par suite pleins de zèle. Que ceux-là aient été représentés par ceux qui devaient s'enfuir dans les asiles, on le voit dans Moïse :

« Choisissez-vous convenables des villes qui vous soient villes de refuge, afin que là s'enfuie l'homicide qui a frappé une âme par erreur ; comme si par cas fortuit, sans inimitié, il le pousse, ou jette sur lui un instrument quelconque sans dessein, ou une pierre dont il puisse mourir, tandis qu'il ne voit pas, au point qu'il la fasse tomber sur lui, et qu'il meure, lorsque cependant il n'était pas son ennemi, et ne cherchait point son mal. » - Nombres 35:11-12, 22-23 :

Et dans le Même :

« Voici la Parole concernant l'homicide qui s'enfuira là afin de vivre, quand il aura frappé son compagnon sans le savoir, et qu'il ne l'aura pas haï ni d'hier ni d'avant-hier ; quand il sera venu avec son compagnon dans la forêt pour couper du bois, et qu'ayant lancé sa main avec la cognée pour couper du bois, le fer se sera échappé du bois, et aura rencontré son compagnon en sorte qu'il meure : celui-là s'enfuira dans une de ces villes, afin de vivre. » - Deutéronome 19:4-5.

Ici est décrit l'état de celui qui est non-coupable et exempt de la peine, lequel avait blessé quelqu'un par les faux de la foi qu'il avait crus être des vrais, ou par les scientifiques provenant des illusions des sens, et avait ainsi causé du dommage à sa vie interne ou spirituelle : pour que cela soit signifié, cette erreur ou ce cas fortuit est décrit par un instrument quelconque, et par une pierre qu'il a fait tomber sur son compagnon, tellement que celui-ci en meure ; et aussi par la cognée ou le fer s'échappant de son bois, quand ils coupaient tous deux du bois dans la forêt : la raison pour laquelle cela est ainsi décrit, c'est que l'instrument signifie le scientifique, la pierre le vrai de la foi et dans le sens opposé le faux, pareillement le fer de la cognée, et que couper du bois signifie la dispute sur le bien d'après la religiosité : chacun peut voir que l'homicide commis par erreur n'a pas été, sans une raison secrète, décrit par le fer d'une cognée s'échappant de son bois dans une forêt, parce qu'un tel accident est très-rare et arrive à peine une fois en plusieurs années ; mais si cet accident a été décrit ainsi, c'est à cause du sens interne dans lequel est décrit le dommage qu'un autre fait à l'âme par les faux de la foi que d'après sa religiosité il avait crus être des vrais, car celui qui cause du dommage par des faux qu'il croit être des vrais, fait ce dommage non de propos délibéré, mais d'après une conscience meilleure, parce que c'est d'après la foi de sa religiosité, et ainsi par Zèle : pour que, dans le sens interne, ces choses fussent signifiées par ceux qui tuent leurs compagnons par mégarde, elles ont été décrites, ainsi qu'il a été dit, par une pierre, par couper du bois dans la forêt, et par le fer de la cognée s'échappant du bois sur le compagnon ; car la Pierre est le vrai de la foi dans l'homme naturel, et dans le sens opposé le faux, voir numéros 643, 1298, 3720, 6426, 8609, 8941 ; pareillement le fer, numéros 425, 426 ; le fer de la cognée s'échappant de son bois est le vrai séparé d'avec le bien, car le bois est le bien, numéros 643, 2812, 3720, 8354 ; couper du bois, c'est mettre du mérite dans les œuvres, numéros 1110, 4943, 8740 ; et couper du bois dans la forêt, c'est agiter ces choses et autres semblables, et aussi les mettre en question, car la forêt est la religiosité. C'est là ce qui est signifié par couper du bois dans la forêt avec des haches, dans Jérémie :

« Les mercenaires de l'Egypte iront en force, et avec des haches ils viendront sur elle, comme des fendeurs de bois, ils couperont sa forêt, parole de Jéhovah. » - Jérémie 46:22-23.

Ici couper du bois dans la forêt, c'est agir d'après une religiosité fausse, et détruire les choses qui appartiennent à l'Église ; en eifet, l'Église est nommée forêt, jardin et paradis, forêt d'après la science, jardin d'après l'intelligence, et paradis d'après la sagesse, numéro 3220, car les arbres sont les perceptions du bien et du vrai, puis les connaissances du bien et du vrai, numéros 103, 2163, 2722, 2972, 4552, 7690, 7692 ; et comme la forêt est l'Église quant à la science, ainsi quant aux externes, elle est aussi la religiosité. L'Église quant à la science, ou quant aux externes, est signifiée par la forêt dans David :

« Le champ bondira, et tout ce qui est en lui, alors chanteront tous les arbres de la forêt. » - Psaumes 96:12.

Dans le Même :

« Voici, nous avons entendu (parler) de Lui en Ephrata ; nous L'avons trouvé dans les champs de la forêt. " - Psaumes 132:6.

Ce passage concerne le Seigneur. Dans Ésai'e :

« La lumière d'Israël sera en feu, et son Saint en flamme ; il embrasera la gloire de sa forêt, et son Carmel, depuis l'âme jusqu'à la chair il consumera ; de là le reste des arbres de la forêt un tel nombre seront, qu'un enfant les décrirait. Il coupera les fourrés de la forêt avec le fer, et le Liban par îe Magnifique tombera. » - Psaumes 10:17, 18, , .

La forêt, c'est l'Église quant aux connaissances du vrai, le Garnie] est l'Église quant aux connaissances du bien ; il en est de même du Liban et de Chermon ; les arbres de la forêt sont les connaissances, comme ci-dessus ; être un tel nombre, qu'un enfant les décrirait, c'est un très-petit nom-bre ; les fourrés de la forêt sont les scientifiques, numéro 2831.

Dans le Même :

« Tu as dit : Par la multitude de mes chars, moi, je monterai la hauteur des montagnes, les côtés du Liban, où je couperai la grandeur de ses cèdres, l'élite de ses sapins, ensuite je viendrai sur la hauteur de sa fin, la forêt de son Carmel. » - Psaumes 37:24.

Dans Jôrémie :

« Je ferai la visite sur vous selon le fruit de vos œuvres, et l'allumerai un feu dans sa forêt. » - .

Dans Ézéchiel :

« Prophétise contre la forêt du champ au midi ; et dis à la forêt du midi : Voici : j'allumerai en toi un feu, et il dévorera tout arbre. “ - Ézéchiel 21:2-3. -.

Dans Michée :

« Pais ton peuple avec ta verge, le troupeau de ton héritage, qui habite seul, le foret au milieu du Carmel. " - .

Qui ne voit que dans ces passages il n'est pas entendu une forêt par la forêt, ni le Liban ni Carmel, qui sont des forêts, par le Liban et Carmel, mais qu'il est entendu quelque chose de l'Église ? et ce quelque chose de l'Église a été caché jusqu'ici, parce que le sens interne était caché ; et il est étonnant que dans une partie du globe telle que l'Europe, qui est plus savante que les autres, et qui possède la Parole où il y a dans chaque expression un sens interne, la connaissance elle-même de ce sens soit, nulle ; cependant cette connaissance avait existé chez les Anciens dans la Chaldée, dans l'Assyrie, dans l'Egypte et dans l'Arabie, et de là dans la Grèce, et l'on en rencontre encore des traces dans les livres de ces peuples, dans leurs emblèmes et dans leurs hiéroglyphes ; mais si la connaissance de ce sens a péri, c'est parce qu'on ne croit plus que le spirituel soit quelque chose.

  
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Arcanes Célestes #4552

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4552. Et les cacha. Jacob sous le chêne qui était auprès de Schéchem, signifie un rejet éternel : on le voit par la signification de cacher, en ce que c'est rejeter et ensevelir comme mort ; et par la signification de sous le chêne, en ce que c'est pour l'éternité, car le chêne, étant un arbre qui parvient à un très-grand âge, signifiait à perpétuité, lorsqu'on cachait quelque chose sous lui ; et aussi signifiait ce qui était embrouillé, et de plus ce qui était fallacieux et faux, parce que l'infime du naturel est respectivement embrouillé et fallacieux, en tant qu'il tire son scientifique et son agrément des sensuels qui appartiennent au corps, et qu'ainsi il les tire des illusions ; car le chêne signifie spécialement l'infime du naturel, ainsi, dans le sens bon les vrais et les biens qui y sont, et dans le sens opposé les maux et les faux qui y sont ; quand aussi les faux sont éloignés chez l'homme régénéré, ils sont même rejetés vers l'infime du naturel ; c'est pourquoi par la vue intérieure quand l'homme est devenu d'un jugement mûr et perspicace, et surtout quand il est intelligent et sage, ces faux paraissent repoussés très-loin ; en effet, chez l'homme régénéré les vrais sont dans l'intime de son naturel auprès du bien qui est là comme un très-petit soleil, les vrais qui dépendent de ces vrais en sont distants selon des degrés de quasi-consanguinité et de quasi-affinité avec le bien, les vrais fallacieux sont aux périphéries extérieures, et les faux ont été rejetés aux périphéries extimes ; ces choses demeurent perpétuellement chez l'homme, mais elles sont dans cet ordre quand l'homme se laisse conduire par le Seigneur ; en effet, cet ordre est l'ordre céleste, car le ciel même est dans un tel ordre ; quand, au contraire, l'homme ne se laisse pas conduire par le Seigneur, mais qu'il est Conduit par le mal, elles sont dans l'ordre opposé, alors au milieu est le mal avec les faux, aux périphéries ont été rejetés les vrais, et aux dernières périphéries les vrais Divins mêmes ; cet ordre est infernal, car l'enfer est dans un tel ordre ; les périphéries extimes sont les infimes du naturel. Si les Chênes signifient les faux qui sont les infimes du naturel, c'est parce que dans l'Église Ancienne, quand il existait un culte externe représentatif du Royaume du Seigneur, tous les arbres, de quelque genre qu'ils fussent, signifiaient quelque spirituel ou quelque céleste ; ainsi l'Olivier et par suite l'huile les choses qui appartiennent à l'amour céleste, le Cep et par suite le vin celles qui appartiennent à la charité et à la foi procédant de la charité, et ainsi pour les autres arbres, comme le Cèdre, le Figuier, le Peuplier, le Hêtre et le Chêne ; quant à la signification de ceux-ci, elle a été donnée çà et là dans les explications ; de là vient que dans la Parole il est si souvent parlé d'arbres, et aussi en général de Jardins, de Bocages et de Forêts, et que dans ces lieux on célébrait le culte sous certains arbres ; mais comme ce Culte est devenu idolâtrique, et que les descendants de Jacob, chez lesquels le représentatif de l'Église devait être instauré, étaient enclins à l'idolâtrie et s'en faisaient ainsi autant d'idoles, il leur était en conséquence interdit d'avoir un culte dans les jardins et les bocages, et sous les arbres qui s'y trouvaient, mais néanmoins les Arbres retenaient leur signification ; c'est donc de là que non-seulement les arbres les plus nobles, tels que les oliviers, les ceps, les cèdres, mais aussi le peuplier, le hêtre, le chêne, signifient dans la Parole, lorsqu'ils sont nommés, chacun, ce qu'ils signifiaient dans l'Ancienne Église. Que les Chênes dans le sens bon signifient les vrais et les biens qui sont les infimes du naturel, et dans le sens opposé les faux et les maux, on le voit dans la Parole par les passages où ils sont nommés, quand ces passages sont entendus dans le sens interne ; par exemple, dans Ésaïe :

« Les déserteurs de Jéhovah seront consumés, parce qu'ils seront confus à cause des Chênes que vous avez désirés : et vous serez comme un Chêne qui jette ses feuilles, et comme un Jardin qui n'a point d'eau. » Ésaïe 1:29, 30.

Dans le Même :

« Un jour (il y aura) à Jéhovah Sébaoth sur tout orgueilleux et sur tout humble, et sur tous les Cèdres du Liban, et

« sur tous les Chênes de Baschan. » Ésaïe 2:12-13, chacun peut savoir que le jour de Jéhovah ne sera point sur les cèdres ni sur les chênes, mais qu'il sera sur ceux qui sont signifiés par ces arbres.

Dans le Même :

« Celui qui forme un Dieu se coupe des cèdres, et il prend le hêtre et le Chêne, et il s'affermit sur les arbres de la forêt. » Ésaïe 44:14.

Dans Ézéchiel :

« Vous reconnaîtrez que Moi (Je suis) Jéhovah, quand leurs transpercés seront au milieu des idoles autour de leurs autels, sur toute colline élevée, parmi tous les sommets des montagnes, et sous tout arbre verdoyant et sous tout chêne touffu, lieu où ils ont donné une odeur de repos à toutes leurs idoles. » Ézéchiel 6:13 ; les Anciens avaient aussi eu un culte sur les collines et sur les montagnes, parce que les collines et les montagnes signifiaient l'amour céleste, mais quand le culte était fait par des idolâtres, comme ici, elles signifient l'amour de soi et du monde, numéro 793, 796, 1430, 2722, 4210 ; et sous les arbres, parce qu'ils signifiaient selon leurs espèces, ainsi qu'il vient d'être dit ; sous le chêne touffu, c'est ici d'après les faux qui sont les infimes du naturel, car ils sont dans l'embrouillement, numéro 2831.

Dans Osée :

« Sur les sommets des montagnes ils sacrifient, sur les collines ils font des parfums, sous le Chêne, le Peuplier et le Rouvre, parce que bonne en est l'ombre ; c'est pourquoi vos filles commettent scortation, et vos brus commettent adultère. » Osée 4:13 ; commettre scortation, c'est falsifier les vrais, et commettre adultère, c'est pervertir les biens, ainsi qu'on le voit, numéro 2466, 2729, 3399.

Dans Zacharie :

« Ouvre, ô Liban, tes portes, et que le feu dévore les Cèdres, parce que les magnifiques ont été dévastés ; mugissez. Chênes de Baschan, parce qu'elle est descendue la foret de Basar. » Zacharie 11:1-2.

  
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