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Genèse 35:8

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8 Alors mourut Débora, la nourrice de Rébecca, et elle fut ensevelie au-dessous de Béthel sous un chêne, qui fut appelé Allon-bacuth.

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Arcanes Célestes #9327

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9327. Ma terreur j'enverrai devant toi, signifie la terreur qu'éprouvent ceux qui sont dans les maux du faux à cause des vrais du bien : on le voit par la signification de la terreur, en ce que c'est la terreur qu'ont ceux qui sont dans les maux du faux ; et par la signification des fils d'Israël, devant qui sera envoyée la terreur, en ce qu'ils sont ceux qui sont dans le bien spirituel ou dans le vrai du bien, numéros 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5820, 5833, 7957, 8234, 8803 ; que les nations de la terre de Canaan, qui éprouvèrent de la terreur à cause des fils d'Israël, signifient les maux du faux et les faux du mal, on le voit, numéros 1413, 1437, 1607, 1573, 1574, 1868, 4517, 6306, 8054, 8317 ; c'est de la que par « ma terreur j'enverrai devant toi, » il est signifié la terreur qu'éprouvent ceux qui sont dans les maux du faux à cause des vrais du bien. Voici à cet égard ce qui a lieu : Toute puissance dans le monde spirituel vient des vrais qui procèdent du bien, ainsi des vrais qui procèdent du Seigneur ; cela peut être vu manifestement en ce que le Seigneur dispose toutes choses dans le ciel, et toutes choses dans l'enfer, et enfin toutes choses dans le monde, par les vrais qui procèdent de Lui ; car le Divin Vrai procédant du Seigneur est cela même par quoi toutes choses ont existé, et par quoi toutes choses subsistent ; que cela soit ainsi, c'est ce que ne comprennent pas ceux qui pensent seulement d'après le matériel, comme pensent ceux qui attribuent à la nature l'origine et la conservation de toutes choses ; ceux-ci ne peuvent avoir d'autre idée des vrais que comme n'ayant aucune puissance, parce qu'ils appartiennent à la pensée seule, dont ils ne perçoivent rien d'essentiel, ni à plus forte raison rien de substantiel, quoiqu'ils sachent que la pensée gouverne tout le corps, et met en mouvement chacune des parties du corps, absolument selon sa qualité ; que tout dans l'univers se rapporte au vrai qui provient du bien, et que ce soit dans le vrai qu'il y a toute puissance et l'essentiel même, on le voit, numéro 8200 ; d'après cela, il est évident que les Anges tiennent leur puissance du Vrai Divin qui procède du Seigneur, et que c'est de là qu'ils sont appelés puissances : quelle puissance ont les vrais d'après le bien, c'est-à-dire, les vrais procédant du Seigneur, on le voit par l'expérience rapportée, numéros , sur le Bras, qui correspond à un tel vrai. Comme le vrai a toute puissance, il s'ensuit que le faux d'après le mal n'a absolument aucune puissance, car ce faux est privatif du vrai d'après le bien, ainsi privatif de la puissance ; c'est même pour cela que ceux qui sont dans l'enfer, y étant tous dans les faux d'après le mal, n'ont absolument aucune puissance ; c'est pourquoi mille d'entre eux peuvent être chassés, précipités et dispersés par un seul Ange du ciel, à peu près comme un flocon dans l'air par le souffle de la bouche. D'après cela, on peut voir pourquoi ceux qui sont dans les maux du faux éprouvent de la terreur à cause des vrais du bien : cette terreur est appelée terreur de Dieu, - Genèse 35:5, Job 13:21 ;

Et dans Ézéchiel :

« Je répandrai ma terreur dans la terre des vivants, jusqu'à ce qu'on ait fait coucher au milieu des incirconcis, avec les transpercés par l'épée, Pharaon et toute sa multitude. » - Ézéchiel 32:32 : -et dans Moïse :

« Si mes statuts vous réprouvez, et si mes jugements dédaigne votre âme, en sorte que vous ne fassiez pas tous mes préceptes ; (quant au reste d'entre vous), je jetterai la consternation dans leur cœur, tellement que les poursuive le bruit d'une feuille agitée, et qu'ils fuient de la fuite de l'épée, et tombent sans que personne les poursuive. » - Lévitique 26:15, 36.

Ici est décrite la terreur de ceux qui sont dans les maux du faux et dans les faux du mal ; il est dit que le bruit d'une feuille les poursuivra, et qu'ils fuiront de la fuite de l'épée ; s'il est dit ainsi, c'est parce que la feuille signifie le vrai, numéro 885, et l'épée le vrai qui combat contre le faux du mal, numéros 2799, 6353, 8294 ; qu'ils n'aient absolument aucune puissance contre le vrai, c'est ce qui est signifié en ce qu'ils tomberont sans que personne les poursuive.

  
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Arcanes Célestes #1673

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, [Il manque du texte ici], ; et là j'ai suffisamment montré qu'ils signifient les persuasions du faux, ou ceux qui, par la persuasion de leur élévation et de leur prééminence, regardaient comme rien toutes les choses saintes et tous les vrais, et répandaient les faussetés dans les cupidités ; voir numéros 581, les passages qui y sont cités, - Nombres 13:33 :Deutéronome 2:10 ; , Psaumes 88:11.

Ici, ce sont les genres de persuasions du faux, qui sont signifiés par ces trois peuples, puis par les Chorites en la montagne de Séir ; car il y a plusieurs genres de persuasions du faux, non-seulement selon les faussetés, mais encore selon les cupidités auxquelles elles sont adjointes, ou dans lesquelles elles sont répandues, ou desquelles elles émanent et sont produites. Aucun homme ne peut jamais voir quelles sont les persuasions du faux ; à peine va-t-on au-delà de savoir qu'il existe une persuasion du faux et une cupidité du mal ; mais dans l'autre vie elles sont très-distinctement disposées dans leurs genres et dans leurs espèces. Les plus abominables persuasions du faux ont existé chez ceux qui vivaient avant le déluge, surtout chez ceux qui furent nommés Néphilim. Ceux-ci furent tels, que par leurs persuasions, dans l'autre vie, ils enlèvent aux esprits, vers lesquels ils se glissent, toute faculté de penser, au point que ces esprits croient à peine vivre et encore moins pouvoir penser quelque chose de vrai ; car il y a, comme je l'ai dit, une communication de toutes les pensées dans l'autre vie ; c'est pourquoi lorsqu'un tel persuasif influe, il est impossible qu'il ne tue pas, pour ainsi dire, chez les autres toute la puissance de la pensée. Telles furent les nations abominables contre lesquelles le Seigneur a combattu dans le second âge de son enfance, et qu'il a vaincues ; si le Seigneur ne les eut pas vaincues par son Avènement dans le monde, aucun homme n'existerait aujourd'hui sur cette terre, car tout homme est gouverné par le Seigneur au moyen des esprits. Aujourd'hui ces mêmes Néphilim sont recouverts par une espèce de robe nébuleuse formée par leurs fantaisies ; ils font de continuels efforts pour en sortir, mais c'est en vain, - Voir ce que j'en ai dit numéros , et en plusieurs autres endroits précédemment. Ce sont aussi eux, et d'autres qui leur ressemblent, dont il est question dans Ésaïe :

« Les morts ne vivront point, les Rephaim ne se relèveront point, parce que tu les as visités et anéantis, et que tu as fait périr toute leur mémoire. » - Ésaïe 26:14,

Et dans David :

« Feras-tu un miracle pour les morts ? Les Réphaïm se relèveront-ils ? Te confesseront-ils ? » - Psaumes 88:11.

Là, par les morts on entend non ceux qui sont morts, mais ceux qui sont damnés. Aujourd'hui, surtout dans le monde chrétien, il y a encore des hommes qui ont aussi des persuasions, mais elles ne sont pas si affreuses que le furent celles des antédiluviens. Il y a certaines persuasions du faux qui s'emparent et de la partie volontaire et de la partie intellectuelle de l'homme ; telles furent celles des antédiluviens et de ceux qui sont signifiés par les Rephaim, les Susimes et les Emim ; mais il y a d'autres persuasions du faux qui s'emparent seulement de la partie intellectuelle, et qui ont leur origine dans des principes du faux qu'on a confirmés chez soi ; celles-ci ne sont pas aussi fortes ni aussi meurtrières que celles des autres ; mais toujours est-il que dans l'autre vie, elles portent beaucoup de préjudice aux esprits et leur ôtent en partie la faculté de penser. Les esprits qui ont ces persuasions excitent chez l'homme ce qui est uniquement propre à confirmer le faux, de sorte que l'homme ne peut s'empêcher de voir que le faux est le vrai et que le mal est le bien ; c'est leur sphère qui est telle ; des que les Anges excitent quelque chose de vrai, ces esprits l'étouffent et l'éteignent. L'homme peut apercevoir s'il est gouverné par de tels esprits ; il n'a qu'à examiner s'il pense que les vrais de la Parole sont des faux, et s'il est confirmé dans cette idée au point qu'il ne puisse pas voir autrement ; alors il peut être suffisamment assuré que de tels esprits sont chez lui et qu'ils le dominent. Il en est de même de celui qui se persuade que tout ce qui est un avantage propre est un bien commun, et qui ne regarde absolument comme bien commun que ce qui est aussi un bien propre ; les mauvais esprits lui suggèrent tant de motifs qui le confirment dans cette persuasion, qu'il le voit plus autrement. Comme ceux qui sont tels regardent tout avantage propre comme un bien commun, ou pallient tout avantage qui leur est propre sous le prétexte que c'est un bien commun, ils agissent de même dans l'autre vie quant au bien commun qu'elle renferme. Il m'a été donné de savoir, par une expérience continuelle et frappante, que tel est l'influx des esprits chez l'homme.

  
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