The Bible

 

Genèse 31:43

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43 Et Laban répondit à Jacob, et dit : Ces filles sont mes filles, et ces enfants sont mes enfants, et ces troupeaux sont mes troupeaux, et tout ce que tu vois est à moi; et que ferais-je aujourd'hui à ces miennes filles, ou à leurs enfants qu'elles ont enfantés?

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Arcanes Célestes #4211

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4211. Et il appela ses frères pour manger le pain, signifie l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur : on le voit par la signification des frères, en ce que ce sont ceux qui avaient alors été conjoints par l'alliance, c'est-à-dire, par l'amitié, et dans le sens interne ceux qui sont dans le bien et dans le vrai ; car ceux-ci sont appelées frères, voir numéro 367, 2360, 3303, 3459, 3803, 3815, 4121, 4191 ; par la signification de manger, en ce que c'est l'appropriation, numéro 3168, 3513 (fin). 3832 ; car les repas et les festins chez les Anciens signifiaient l'appropriation et la conjonction par l'amour et par la charité, numéro 3596 ; et par la signification du pain, en ce qu'il est le bien de l'amour, numéro 276, 680, 1798, 3478, 3735, et dans le sens suprême le Seigneur, numéro 2165, 2177, 3478, 3813 : comme le Pain dans le sens suprême signifie le Seigneur, il signifie par conséquent tout saint qui procède du Seigneur, c'est-à-dire, tout bien et tout vrai ; et comme il n'y a point d'autre bien qui soit bien, que celui qui appartient à l'amour et à la charité, le Pain signifie par conséquent l'amour et la charité ; les sacrifices autrefois ne signifiaient pas non plus autre chose, c'est pourquoi d'un seul mot ils étaient appelés le pain, voir numéro 2165 ; et l'on mangeait aussi de la chair des sacrifices pour représenter le repas céleste, c'est-à-dire, la conjonction par le bien qui appartient à l'amour et à la charité : c'est cela même qui est aujourd'hui signifié par la Sainte-Cène, car elle a remplacé les sacrifices et les repas faits avec les choses sanctifiées ; et celle-ci, savoir, la Sainte-Cène est l'externe de l'Église, ayant en soi l'interne, et par l'interne conjoignant l'homme, qui est dans l'amour et la charité, avec le ciel, et par le ciel avec le Seigneur ; en effet, dans la Sainte-Cène, manger signifie aussi l'appropriation, le pain signifie l'amour céleste, et le vin l'amour spirituel, et cela à un tel point, que quand l'homme est dans le saint lorsqu'il fait ce repas, il n'est pas perçu autre chose dans le ciel. S'il est dit l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, c'est parce qu'il s'agit du bien des Nations, car le bien des nations est ce que représente maintenant Laban, numéro 4189 ; la conjonction de l'homme avec le Seigneur n'est point avec son Divin Suprême Même, mais elle est avec son Divin Humain, car l'homme ne peut avoir absolument aucune idée du Divin Suprême du Seigneur, l'idée de ce Divin est tellement au-dessus de son idée, qu'elle périt entièrement et devient nulle, mais il peut avoir une idée du Divin Humain du Seigneur ; en effet, chacun est conjoint par la pensée et par l'affection sur ce dont il a quelque idée, et non sur ce dont il ne peut avoir aucune idée ; quand on pense à l'Humain du Seigneur, alors s'il y a de la sainteté dans l'idée, on pense aussi au saint qui procédant du Seigneur remplit le ciel, et par conséquent aussi au ciel, car le ciel dans son ensemble représente un seul homme, et cela par le Seigneur, numéro 684, 1276, 2996, 2998, ; c'est de là que la conjonction ne peut avoir lieu avec le Divin Suprême du Seigneur, mais peut exister avec son Divin Humain, et par le Divin Humain avec son Divin Suprême ; de là vient qu'il est dit dans Jean

« que personne ne vit jamais Dieu sinon le Fils Unique, » Jean 1:18, et qu'il n'y a accès vers le Père que par Lui, et enfin que c'est Lui qui est le Médiateur ; on peut le savoir d'une manière manifeste en ce que tous ceux qui, au dedans de l'Église, disent qu'ils croient à un Être Suprême, et qui méprisent le Seigneur, sont ceux qui ne croient absolument rien, pas même qu'il y ait un Ciel et qu'il y ait un Enfer, et qui adorent la nature ; et si l'on veut être instruit aussi par l'expérience, on se convaincra que les méchants et même les plus méchants tiennent le même langage. Mais l'homme pense diversement sur l'Humain du Seigneur, un homme autrement qu'un autre, et l'un plus saintement que l'autre ; ceux qui sont au dedans de l'Église peuvent penser que l'Humain du Seigneur est Divin, et aussi qu'il est un avec le Père, comme Lui-Même dit que le Père est en Lui et qu'il est dans le Père ; mais ceux qui sont hors de l'Église ne le peuvent, non seulement parce qu'ils ne savent rien sur le Seigneur, mais encore parce qu'ils n'ont d'autre idée du Divin, que celles qu'ils tirent des images qu'ils voient de leurs yeux et des idoles qu'ils peuvent toucher ; mais néanmoins le Seigneur se conjoint avec eux par le bien de leur charité et de leur obéissance dans leur idée grossière ; de là vient qu'il est dit ici, qu'ils ont l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur ; en effet, la conjonction du Seigneur avec l'homme s'opère selon l'état de la pensée de l'homme et de l'affection qui en provient ; ceux qui sont dans une très sainte idée touchant le Seigneur, et en même temps dans les pensées et les affections du bien et du vrai, ainsi que peuvent être ceux qui sont dans l'Église, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Rationnel ; mais ceux qui ne sont pas dans une telle sainteté, ni dans une telle idée intérieure, ni dans une telle affection, et qui sont cependant dans le bien de la charité, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Naturel ; ceux qui ont une sainteté plus grossière encore, sont conjoints au Seigneur quant à Son Divin Sensuel ; c'est cette conjonction qui est représentée par le serpent d'airain, en ce que ceux qui le regardèrent furent guéris de la morsure des serpents, Nombres 21:9 ; dans cette conjonction sont ceux qui, parmi les nations, adorent des idoles, et néanmoins vivent dans la charité selon leur religiosité. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant ce qui est entendu par l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, appropriation qui est signifiée par cela que Jacob appela ses frères pour manger le pain.

  
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Arcanes Célestes #4189

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4189. Maintenant, viens, traitons une alliance moi et toi, et qu'elle soit pour témoin entre moi et toi, signifie la conjonction du Divin Naturel avec les biens des œuvres, dans lesquels sont ceux qui sont sur le côté, ou les nations : on le voit par la signification de l'alliance, en ce qu'elle est la conjonction, numéro 665, 666, 1023, 1038, 1864, 1996, 2003, 2021 ; par la représentation de Laban ici, qui est moi, en ce qu'il signifie les biens des œuvres, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la représentation de Jacob, qui ici est toi, en ce qu'il est le Divin Naturel. Si Laban signifie ici les biens des œuvres, dans lesquels sont ceux qui sont sur le côté, ou les nations, c'est parce que maintenant Laban séparé d'avec Jacob, ou le bien moyen séparé d'avec le bien Divin Naturel, ne peut plus représenter le bien moyen ; mais comme il a servi de moyen, c'est pour cela qu'il représente quelque bien, et même le bien qui vient de côté, ou le bien collatéral ; que Laban, avant qu'il eût été conjoint à Jacob, ait représenté le bien collatéral, on le voit numéro 3612, 3665, 3778, par conséquent le bien qui vient de côté ; mais quel est ce bien, c'est ce qui sera dit dans la suite. Il en est de Laban comme il en a été de Loth et de Ismaël : tant que Loth a été avec Abraham, il a représenté le Seigneur quant à l'homme sensuel externe, numéro 1428, 1434, 1547, 1597, 1598, 1698 ; mais lors qu'il eût été séparé d'avec Abraham, il a représenté ceux qui sont dans un culte externe, mais néanmoins dans la charité, numéro 2317, 2324, 2371, 2399, puis plusieurs états de l'Église successivement, numéro 2422, 2459. Ismaël pareillement ; tant qu'il a été avec Abraham, il a représenté le premier Rationnel du Seigneur, numéro 1893, 1949, 1950, 1951 ; mais ensuite lorsqu'il en eut été séparé, il a représenté les spirituels, numéro 2078, 2691, 2699, 3263, 3268 ; il en est aussi de même de Laban, cela vient de ce que, quoique la séparation ait été faite, néanmoins il reste une conjonction, mais non celle qui existait auparavant ; c'est pour cela que Laban ici, et dans ce qui va suivre, représente les biens des œuvres, tels qu'ils sont chez ceux qui sont sur le côté, c'est-à-dire, chez les nations ; les nations sont dites être sur le côté ou dans le bien collatéral, parce qu'elles sont hors de l'Église ; ceux qui au dedans de l'Église sont dans le bien et le vrai, sont non pas dans la ligne collatérale, mais dans la ligne directe, car ils ont la Parole, et par la Parole communication directe avec le Ciel, et par le Ciel avec le Seigneur ; mais il n'en est pas de même des nations, car elles n'ont pas la Parole et ne connaissent pas le Seigneur ; de là vient qu'elles sont dites être sur le côté ; mais il s'agit des nations qui sont dans les biens des œuvres, c'est-à-dire, qui sont dans des externes, au dedans desquels il y a le bien de la charité ; c'est là ce qui est appelé les biens des œuvres et non les bonnes œuvres, car les bonnes œuvres peuvent exister sans qu'au dedans il y ait les biens, mais il n'en est pas de même des biens des œuvres.

  
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