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Genèse 2:17

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17 Mais quant à l'arbre de la science du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car dès le jour que tu en mangeras, tu mourras de mort.

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Arcanes Célestes #3623

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3623. Pourquoi à moi des vies, signifie qu'ainsi il n'y aurait pas conjonction : on le voit par la signification des vies, en ce que c'est la conjonction par les vrais et par les biens ; en effet, comme il ne pourrait être adjoint au Vrai naturel aucun vrai provenant d'une souche commune ou d'une source convenable, alors il ne devait pas y avoir non plus d'adjonction du Naturel au Vrai du Rationnel, ainsi il devait sembler au Rationnel que sa vie était comme nulle, numéros 3493, 3620 ; c'est de là qu'ici ces mots, pourquoi à moi des vies, signifient qu'ainsi il n'y aurait pas conjonction. Si ici et ailleurs il est dit au pluriel les vies, c'est parce qu'il y a dans l'homme deux facultés de la vie, l'une qui est appelée l'entendement et qui appartient au vrai, l'autre qui est appelée volonté et qui appartient au bien ; ces deux vies ou ces deux facultés de la vie n'en l'ont qu'une, quand l'entendement appartient à la volonté, ou, ce qui est la même chose, quand le vrai appartient au bien : de là vient que dans la Langue Hébraïque, il est dit çà et là la vie, et çà et là les vies ; qu'il soit dit les vies, on le voit par ces passages :

« Jéhovah-Dieu forma l'homme, poussière de l'humus ; et il souffla dans ses Narines une respiration de vies, et l'homme fut fait en âme vivante. » - Genèse 2:7.

« Jéhovah-Dieu fit germer de l'humus tout arbre désirable à la vue, et bon pour la nourriture, et l'arbre des vies dans le milieu du jardin. » - Genèse 2:9.

« Me voici répandant le déluge des eaux sur la terre, pour détruire toute chair dans laquelle (est) un esprit de vies. » - Genèse 6:17.

« Ils entrèrent vers Noach dans l'arche par deux, par deux, de toute chair, dans laquelle (il y avait) esprit de vies. » - , numéro 780.

« Tout ce qui avait un souffle d'esprit de vies dans ses narines expira. » - .

Dans David :

« Je crois voir le bien de Jéhovah dans la terre de vies. » - Psaumes 27:13.

Dans le Même :

« Qui (est) l'homme désirant des vies, aimant les jours pour voir le bien. » - Psaumes 34:13.

Dans le Même :

« Avec Toi, Jéhovah, (il y a) source de Vies ; dans ta lumière nous voyons la lumière. » - Psaumes 36:10.

Dans Malachie :

« Mon alliance avec Lévi a été de vies et de paix. » - Malachie 2:5.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : Voici, Moi je mets devant vous le Chemin des vies et le chemin de la mort. » - Jérémie 21:8.

Dans Moïse :

« Pour aimer Jéhovah ton Dieu, pour obéir à sa voix, et Lui être attaché, parce qu'il est, Lui, tes vies, et la longueur de tes jours, pour habiter sur la terre. » - Deutéronome 30:20.

Dans le Même :

« Ce n'est point une parole vaine pour vous, parce qu'elle (est) vos vies, et par cette parole vous prolongerez (vos) jours sur la terre. » - Deutéronome 32:47.

Et ailleurs ; il est dit les vies au pluriel, parce qu'elles sont deux, ainsi qu'il a été dit, et cependant une ; comme aussi dans la Langue Hébraïque les deux, qui sont en grand nombre, et cependant un ; pareillement les eaux, qui sont supérieures et inférieures, - Genèse 1:7-8, 9, - lesquelles sont les spirituels appartenant au Rationnel et au Naturel, qui aussi doivent être un par conjonction. Quant à ce qui concerne les vrais, elles signifient au pluriel tant ce qui appartient à la volonté que ce qui appartient à l'entendement, par conséquent ce qui appartient au bien et ce qui appartient au vrai ; car la vie de l'homme n'est autre chose que le bien et le vrai dans lesquels il y a la vie par le Seigneur ; en effet l'homme, sans le bien et le vrai et sans la vie en eux, est un homme nul ; car sans eux l'homme ne pourrait rien vouloir ni rien penser ; tout son vouloir provient du bien ou du non-bien, et tout son penser provient du vrai ou du non-vrai ; c'est de là qu'il y a dans l'homme des vies qui sont une seule vie, lorsque le penser est d'après le vouloir, c'est-à-dire lorsque le vrai qui appartient à la foi est d'après le bien qui appartient à l'amour.

De LA CORRESPONDANCE DE TOUS LES ORGANES ET DE TOUS LES MEMBRES TANT INTERIEURS QU'EXTERIEURS DE L'HOMME AVEC LE TRES-GRAND HOMME QUI EST LE CIEL.

  
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