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Genèse 28:22

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22 Et cette pierre que j'ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu; et de tout ce que tu m'auras donné, je t'en donnerai entièrement la dîme.

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Arcanes Célestes #4290

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4290. Dans le sens interne historique, par ces mots, il dit, je ne te laisserai pas que tu ne m'aies béni, il est signifié qu'ils insisteraient pour être représentatifs ; en effet, insister est signifié par je ne te laisserai pas, et le représentatif de l'Église, par être béni. Quant à ce qui concerne cette chose, savoir, que les descendants de Jacob ont insisté pour être représentatifs de l'Église, et qu'ils n'ont point été choisis de préférence aux autres nations, on ne peut pas, il est vrai, la voir ainsi d'après les historiques de la Parole dans le sens de la lettre ; et cela, parce que les historiques de la Parole dans le sens de la lettre enveloppent les arcanes du ciel, et se suivent en conséquence en série ; et parce que les noms mêmes signifient les choses, et que de plus dans le sens suprême plusieurs noms signifient le Seigneur Lui-même, comme Abraham, Isaac et Jacob ; il a été souvent montré dans ce qui précède que ces personnages signifient, dans le sens suprême, le Seigneur, voir aussi numéro 1965, 1989, 2011, 3245, 3305 (fin). 3439. Que les descendants de Jacob n'aient point été choisis, mais qu'ils aient insisté pour que l'Église fût, chez eux, on peut le voir dans plusieurs passages de la Parole d'après son sens interne historique, et ouvertement par ceux-ci, dans Moïse :

« Jéhovah parla à Moïse : Monte d'ici, toi et le peuple que tu as fait monter de la terre d'Egypte, vers la terre de laquelle j'ai juré à Abraham, Isaac et Jacob, en disant : A ta semence je la donnerai ; je ne monterai point au milieu de toi, car peuple dur de nuque, toi, de peur que je ne te consume dans le Chemin. Quand entendit le peuple cette parole mauvaise, ils s'affligèrent, et ils déposèrent, chacun leur ornement, de dessus eux. Et Moïse prit la tente, et il se la tendit en dehors du camp, en s'éloignant du camp ; Moïse dit à Jéhovah : Vois, Toi, Tu me dis : Fais monter ce peuple, et Toi tu ne m'as pas fait connaître celui que tu enverras avec moi : maintenant donc, je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi, je te prie, connaître ton chemin, afin que je sache de Toi que j'ai trouvé grâce à tes yeux ; vois aussi que c'est ton peuple, cette nation. Il dit donc : Mes faces iront, jusqu'à ce que je t'aie donné le repos. Exode 33: il est dit ici que Moïse a fait monter le peuple de la terre d'Egypte ; qu'ensuite ils déposèrent leur ornement et s'affligèrent, et que Moïse tendit sa tente en dehors du camp, et qu'ainsi Jéhovah a consenti ; il est donc manifeste qu'eux-mêmes ont insisté.

Dans le Même ;

« Jéhovah dit à Moïse : Jusqu'à quand M'irriteront-ils, ce peuple, et jusqu'à quand ne croiront-ils point en Moi, après tous les signes que j'ai faits au milieu de lui ? je le frapperai de peste, et je l'éteindrai ; et je te ferai en nation grande et forte plus que lui. Mais Moïse supplia, et Jéhovah ayant été fléchi, lui dit : Propice je serai selon ta parole ; toutefois, vivant Moi, (je suis), et sera remplie de la gloire de Jéhovah toute la terre ; car, quant à tous les hommes qui ont vu ma gloire, et mes signes, que j'ai faits en Egypte et dans le désert, qui M'ont tenté cependant dix fois, et n'ont point obéi à ma voix, si jamais ils voient la terre de laquelle j'ai juré à leurs pères ! Tous ceux qui M'ont irrité ne la verront point ; dans ce désert tomberont vos corps ; mais vos petits enfants j'introduirai. » Nombres 14 ; d'après ces passages, il est encore évident que Jéhovah a voulu les éteindre, par conséquent ne pas instaurer chez eux l'Église, mais qu'ils ont insisté, et que c'est pour cela qu'elle y a été instaurée : et en outre plusieurs fois ailleurs, où Jéhovah voulait détruire entièrement cette Nation tant de fois rebelle, mais chaque fois il s'est laissé fléchir par des supplications, la même chose est aussi enveloppée en cela qu'il n'a pas été permis à Balaam de maudire ce peuple, Nombres 22:23, 24 ; et encore ailleurs, où il est dit que Jéhovah s'est repenti d'avoir introduit ce peuple ; que Jéhovah a été fléchi, et enfin en ce que Jéhovah a si souvent traité avec lui une nouvelle alliance : de telles choses sont signifiées dans le sens interne historique par ces paroles ;

« Je ne te laisserai pas que tu ne m'aies béni ; » pareillement aussi par cela que Jacob a enlevé par fraude à Esaü le droit d'aînesse et la bénédiction, Genèse 25 et 27.

  
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Arcanes Célestes #3439

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3439. Je suis, Moi, le Dieu d'Abraham ton père, ne crains point, car avec toi je suis Moi, signifie que le Divin aussi était là, savoir, dans le sens littéral de la Parole : on le voit par la représentation d'Abraham, en ce qu'il est le Divin du Seigneur, numéros 2833, 2836, 3251, 3305 (fin). ; de là Jéhovah Dieu d'Abraham signifie le Divin du Seigneur qu'Abraham représente ; et comme il s'agit de la Parole, qui est aussi le Seigneur, puisque toute la Parole procède de Lui et que le tout de la Parole traite de Lui, voilà pourquoi par ces mots : Je suis, Moi, le Dieu d'Abraham : ne crains point, parce qu'avec toi je suis Moi, il est signifié que le Divin aussi était là. Voici ce qu'il en est du Divin dans la Parole : le Divin Même est dans le sens suprême de la Parole, parce que là est le Seigneur ; le Divin est de même dans le sens interne, parce que là est le Royaume du Seigneur dans les cieux, de là ce sens est appelé sens céleste et spirituel ; le Divin est aussi dans le sens littéral delà parole, parce que là est le Royaume du Seigneur sur les terres, de là ce sens est appelé sens externe ainsi que sens naturel, car il y a là des apparences grossières, plus éloignées du Divin, cependant toujours est-il que tout en général et en particulier y est Divin. Il en est de ces trois sens comme il en a été du Tabernacle ; l'Intime du Tabernacle, ou ce qui était en dedans du Voile où était l'Arche qui renfermait le Témoignage, était le très-saint ou le saint des saints ; l'Interne, ou ce qui était immédiatement en dehors du voile où se trouvaient la table d'or et le chandelier, était le saint ; mais l'Externe où se trouvait le parvis était aussi le saint, le peuple s'y assemblait, et de là il était nommé la tente de la convention.

  
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