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Genèse 26:8

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8 Or il arriva après qu'il y eut passé quelques jours qu'Abimélec, Roi des Philistins, regardait par la fenêtre, et voici, il vit Isaac, qui se jouait avec Rébecca sa femme.

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Arcanes Célestes #3404

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3404. Isaac sema dans cette terre, signifie tes vrais intérieurs apparaissant au rationnel, lesquels procèdent du Seigneur : on le voit par la signification de semer, en ce que c'est, dans le sens suprême, le Divin Vrai procédant du Seigneur, qui est le semeur, numéro 3038, dans le sens interne, c'est chez l'homme le bien et le vrai qui procèdent de là, numéro 3373 ; et par la signification de la terre, en ce que ce sont les rationnels qui, illustrés par le Seigneur, sont les apparences du vrai, numéro 3368, ou, ce qui est la même chose, les Vrais intérieurs apparaissant au rationnel, lesquels procèdent du Seigneur ; ces apparences ou ces vrais sont d'un degré supérieur, car jusqu'au Vers. 14, il en est question dans le sens interne ; c'est dans ces apparences du vrai que sont les Anges, et elles sont telles, qu'elles surpassent immensément l'entendement de l'homme, tant qu'il vit dans le monde. Afin qu'on puisse encore voir ce que c'est que les apparences du vrai, soit aussi cet exemple : Il est notoire que le Divin est Infini quant à l'Être, et Éternel quant à l'Exister, et que le fini n'est pas capable de comprendre l'Infini, ni même l'Éternel, car l'Éternel est l'Infini quant à l'Exister ; et puisque le Divin Même est Infini et Eternel, toutes les choses qui procèdent du Divin sont de même infinies et sont aussi éternelles, et comme elles sont infinies, elles ne peuvent jamais être saisies par les Anges, puisque les anges sont finis ; c'est pour cela que ce qui est infini et éternel se présente devant eux dans des Apparences, qui sont finies, mais telles cependant, qu'elles sont bien loin au-dessus de la sphère de compréhension de l'homme ; par exemple : l'homme ne peut jamais avoir quelque idée de l'éternel que d'après le temps, et parce qu'il ne le peut, il lui est impossible de comprendre ce que c'est que de toute éternité (ab œterno) ni par conséquent ce que c'est que le Divin avant le temps, ou avant que le monde fût créé ; et tant qu'il y a dans sa pensée quelque chose de l'idée du temps, il ne peut jamais faire autrement, s'il y pense, que de tomber dans des erreurs, dont il ne lui est pas possible de se tirer ; mais les Anges, qui sont non dans l'idée du temps, mais dans l'idée de l'état, peuvent très-bien le percevoir, car pour eux l'éternel n'est pas l'éternel du temps, mais c'est l'éternel de l'état, sans l'idée du temps par là, on voit clairement dans quelles apparences sont les Anges en comparaison de l'homme, et combien leurs apparences sont au-dessus des apparences qui sont pour l'homme ; l'homme, on effet, ne peut pas même avoir une seule pensée, quelque petite qu'elle soit, sans quelque mobile provenant du temps et de l'espace, tandis que chez les Anges rien ne provient de là, mais tout provient de l'état quant à l'être et quant à l'exister. Par le peu qui vient d'être exposé, on peut voir qu'elles sont les apparences du vrai, dont il s'agit ici, et que ces apparences sont d'un degré supérieur.

Dans ce qui suit, il s'agit, par ordre, des apparences du vrai du degré inférieur, rendues même adéquates au genre humain.

  
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