The Bible

 

Genèse 24:19

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19 Et après qu'elle eut achevé de lui donner à boire, elle dit : J'en puiserai aussi pour tes chameaux, jusqu'à ce qu'ils aient achevé de boire.

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Arcanes Célestes #3131

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3131. Et Laban courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, signifie son penchant, savoir, de l'affection du bien, pour le vrai qui doit être initié au Vrai Divin : on le voit par la signification de courir, en ce que c'est avoir de la propension ou du penchant, comme ci-dessus, numéro 3127 ; par la représentation de Laban, en ce qu'il est l'affection du bien, ainsi qu'il vient d'être dit numéros 3129, 3130 ; par la signification de l'homme, en ce qu'il est le vrai, numéros 265, 749, 1007 ; et par la signification de la fontaine, en ce qu'elle est aussi le vrai, ici le vrai Divin, numéros 2702, 3096, et plus bas numéro 3137. D'après ces choses et autres, dont il a été question, on peut voir quel est le sens interne et quels arcanes il renferme ; qui peut savoir, sinon par un examen intérieur de la Parole et en même temps par une révélation, que ces mots, Laban courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, signifient le penchant de l'affection du bien pour le Vrai qui doit être initié au Vrai Divin ? Cependant toujours est-il que c'est là ce que perçoivent les Anges, quand ces paroles sont lues par l'homme : il y a, en effet, entre les idées de l'homme et les idées de l'ange, de telles correspondances, que, tandis que l'homme saisit ces paroles selon le sens de la lettre, et a de Laban l'idée qu'il courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, l'Ange perçoit le penchant de l'affection du bien pour le vrai qui doit être initié au Vrai Divin ; en effet pour les Anges il n'y a aucune idée de Laban, ni de course, ni de fontaine, mais il y a les idées spirituelles qui correspondent à ces idées naturelles ; que telle soit la correspondance des choses naturelles et spirituelles et des idées qui en proviennent, c'est aussi ce qu'on peut voir d'après ce qui a été dit sur les correspondances, numéros 1563, 1568, 2763, , 3021. Quant à ce qui concerne la chose même, savoir, que le vrai doit être initié au Vrai Divin, voici ce qu'il en est : le premier vrai dans l'homme Naturel n'a pas été un vrai Divin, mais c'était un Vrai qui paraissait comme Divin ; car tout vrai dans sa première enfance n'est pas un Vrai, mais c'est une apparence du vrai ; cependant par progression de temps il dépouille l'apparence et revêt l'essence du vrai : pour que ceci soit compris, on peut l'illustrer par des exemples ; qu'il suffise, pour le moment, de ce seul exemple : c'est un Vrai Divin, que le Seigneur ne se met jamais en colère, ne punit jamais qui que ce soit, ne fait à plus forte raison jamais de mal à personne et que du Seigneur ne vient jamais autre chose que le bien ; ce Vrai dans sa première enfance se présente néanmoins ainsi, savoir, que le Seigneur se met en colère quand quelqu'un pèche, et qu'en conséquence le Seigneur punit, et bien plus, chez quelques-uns, que le mal vient du Seigneur ; mais à mesure que l'homme sort de l'enfance, et qu'il grandit et acquiert un jugement mûr, il dépouille ce qui a été pour lui comme vrai d'après l'apparence que les choses se passaient ainsi, et il revêt peu à peu le vrai même, savoir, que le Seigneur ne se met jamais en colère, ne punit jamais, et ne fait, à plus forte raison, jamais de mal ; ainsi par le vrai apparent l'homme est initié dans le vrai réel ; en effet, ce qui entre d'abord, c'est le commun, qui en soi est obscur, dans lequel on voit à peine quelque chose, avant qu'il ait été illustré par les particuliers et que les particuliers l'aient été par les singuliers ; et alors, quand il a été par les singuliers ; et alors, quand il a été illustré les intérieurs se manifestent : ainsi les illusions et les apparences, qui sont des vrais au temps de l'ignorance, sont dissipées et dispersées.

  
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Arcanes Célestes #3128

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3128. Et elle raconta à la maison de sa mère ces paroles, signifie vers un bien quelconque naturel par lequel l'illustration a pu parvenir : cela est évident par la signification de la maison de la mère, en ce qu'elle est le bien de l'homme externe, c'est-à-dire, le bien naturel ; que la maison soit le bien, on le voit numéros 2233, 2234, 2559 ; et que l'externe de l'homme ou le naturel vienne de la mère, mais que l'interne vienne du père, on le voit, numéro 1815.

Dans la Parole, le bien chez l'homme est comparé à une maison, et c'est pour cela que l'homme qui est dans le bien est appelé la maison de Dieu ; mais le bien interne est nommé la maison du père, et le bien qui est dans le même degré est dit la maison des frères ; mais le bien externe, qui est la même chose que le bien naturel, est appelé la maison de la mère ; et même tout bien et tout vrai naissent ainsi, savoir, par l'influx du bien interne comme du père, dans le bien externe comme de la mère : comme dans ce Verset il s'agit de l'origine du vrai qui doit être conjoint au bien dans le Rationnel, il est dit en conséquence que Rébecca, par laquelle ce Vrai est représenté, courut à la maison de sa mère ; de là, en effet, l'origine du Vrai ; car, ainsi qu'il a été déjà dit et expliqué, tout bien influe par la voie interne, ou par la voie de l'âme dans le rationnel de l'homme, et par le rationnel dans son scientifique, jusque dans le scientifique sensuel, et par l'illustration qu'il y répand il fait que les vrais sont vus ; de là les vrais sont tirés et dépouillés de la forme naturelle, et ils sont conjoints au bien dans la voie moyenne, savoir, dans le rationnel, et en même temps ils font l'homme rationnel, et enfin spirituel : mais comment ces choses s'opèrent-elles, c'est ce que l'homme ignore absolument, puisqu'aujourd'hui l'on sait à peine ce que c'est que le bien, et que le bien est distinct du vrai, encore moins sait-on que l'homme est réformé par l'influx du bien dans le vrai et par la conjonction de l'un et de l'autre ; on ne sait pas non plus que le rationnel est distinct du naturel ; quand ces choses, qui sont les plus communes, sont ignorées, on ne peut nullement savoir comment s'opèrent l'initiation du vrai dans le bien et la conjonction de l'un et de l'autre, dont il s'agit dans le sens interne de ce Chapitre ; mais puisque ces arcanes ont été révélés, et sont clairs pour ceux qui sont dans le bien, c'est-à-dire, qui sont des mentais Angéliques, en conséquence, quel qu’obscurs qu'ils doivent paraître aux autres, toujours est-il que ces arcanes, parce qu'ils sont dans le sens interne, doivent être exposés. Quant à l'illustration venant du bien par le vrai dans l'homme naturel, qui est appelé ici la maison de la mère, voici ce qu'il en est : le Divin Bien chez l'homme influe dans son rationnel, et par le rationnel dans son naturel, et même dans ses scientifiques, ou dans les connaissances et les doctrinaux qui y sont, ainsi qu'il a été dit, et là, par une disposition convenable (inaptation) il forme pour lui des vrais et par suite le naturel ne peut plus être illustré, car l'illustration dans l'homme naturel vient du bien par les vrais ; et quand il n'y a plus aucune illustration, il ne peut y avoir aucune réformation : voilà pourquoi il est aussi, dans le sens interne, si souvent question de l'homme naturel, de sa qualité, par conséquent de l'origine du vrai, savoir, en ce qu'elle vient du bien qui est là.

  
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