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Genèse 20:12

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12 Et aussi, à la vérité, elle est ma sœur, fille de mon père; mais elle n'est pas fille de ma mère; et elle m'a été donnée pour femme.

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Arcanes Célestes #2516

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2516. Voici, tu mourras à cause de la femme, signifie que la doctrine de la foi serait nulle, si, quant aux choses qui y sont, le rationnel était consulté : on le voit par la signification d'Abimélech, qui est ici tu, en ce qu'il est la doctrine de la foi ; par la signification de mourir, en ce que c'est devenir nul ; et par la signification de la sœur, qui est ici appelée femme, en ce qu'elle est le rationnel, numéro 2508 ; de là maintenant résulte qu'Abimélech qui devait mourir à cause de la femme, signifie que la doctrine de la foi deviendrait nulle, si le rationnel était consulté. Si la doctrine de la foi devient nulle par le rationnel, c'est parce que le rationnel est dans les apparences du bien et du vrai, apparences qui en elles-mêmes ne sont pas des vrais, ainsi qu'il a été montré ci-dessus, numéros 2053, 2196, 2203, 2209 ; en outre, le rationnel a au-dessous de lui des illusions provenant des sensuels externes confirmés par les scientifiques, qui couvrent d'une ombre ces apparences du vrai. Le rationnel, quant à la plus grande partie, est humain, comme on peut aussi le voir d'après sa naissance ; de là résulte donc qu'aucun doctrinal de la foi ne peut être sous son auspice, ni à plus forte raison être fondé sur lui ; mais tout doctrinal doit procéder du Di-vin Même et du Divin Humain du Seigneur ; de là vient son origine et même à un tel point, que le Seigneur est la Doctrine elle-même, aussi dans la Parole est-il nommé la Parole, la Vérité, la Lumière, le Chemin, la Porte, et, ce qui est un arcane, tout Doctrinal procède du Divin Bien et du Divin Vrai, et a en soi le Mariage céleste ; le doctrinal qui n'a pas en soi ce mariage, n'est pas un doctrinal réel de la foi ; c'est pour cela que dans chaque passage de la Parole, d'où est tirée la doctrine, il y a comme un mariage, Voir numéros 683, 793, 801. A la vérité, la Doctrine de la foi, dans le sens littéral ou externe de la Parole, parait avoir beaucoup de choses tirées du rationnel, même du naturel, mais cela vient de ce que la Parole est pour l'homme auquel elle a été ainsi appropriée, mais toujours est-il qu'en elle-même elle est spirituelle par une origine céleste, c'est-à-dire par le Divin Vrai conjoint au Divin Bien. Que la doctrine deviendrait nulle, si, quant aux choses qu'elle contient, le rationnel était consulté, c'est ce qui sera illustré clans la suite par des exemples.

  
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Arcanes Célestes #2209

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2209. Et moi je suis vieille, signifie après qu'il ne serait plus tel, savoir, non le Divin mais l'humain, et que cet humain serait dépouillé : cela est évident d'après la signification de vieillir en ce c'est dépouiller l'humain, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéros 21, 2203. Quant à ce qui concerne le Rationnel en général, lorsqu'il pense aux choses Divines, surtout lorsque c'est par le vrai qui est en lui, il ne peut jamais croire qu'elles soient telles, non-seulement parce qu'il ne les saisit pas, mais encore parce que des apparents qui sont nées des illusions des sens, s'attachent à lui, et que c'est par elles et d'après elles qu'il pense, comme le prouvent les exemples rapportés ci-dessus, numéro 2196, auxquels peuvent aussi pour illustration être ajoutés les suivants : Le Rationnel, si on le consulte, peut-il croire qu'il existe un sens interne de la Parole, que ce sens soit, ainsi qu'il a été montré, si éloigné du sens de la lettre ; et par conséquent que ce soit la Parole qui conjoigne le Ciel avec la terre, c'est-à-dire, le Royaume du Seigneur dans les Cieux avec le Royaume du Seigneur sur les terres ? Le Rationnel peut-il croire que les Ames après la mort conversent entre elles très distinctement et cependant sans le langage des mots, et que néanmoins leur langage est si complet, qu'elles expriment en une minute plus de choses que l'homme en une heure par son langage ; qu'il en est de même pour les Anges, mais par un langage plus parfait encore et non-perceptible pour les esprits ; enfin, que toutes les Ames, sitôt qu'elles viennent dans l'autre vie, savent parler ainsi, quoiqu'elles n'aient jamais été instruites dans ce langage ? Le Rationnel peut-il croire que dans une seule affection de l'homme, et même dans un seul de ses soupirs, les Anges perçoivent des choses qui y sont en un si grand nombre qu'elles ne pourraient jamais être décrites ; et que chaque affection de l'homme, et même chaque idée de sa pensée, est son image, et est telle, qu'elle renferme d'une manière merveilleuse tout ce qui appartient à sa vie ? On pourrait ajouter mille autres exemples. Quand le Rationnel, qui tire sa sagesse des sensuels et qui a été imbu des illusions des sens, pense à ces choses, il ne croit pas qu'elles puissent-être ainsi, parce qu'il ne peut se former aucune idée, si ce n'est d'après ce qu'il perçoit par quelque sens externe et interne ; que ne doit-ce pas être quand il pense aux choses Divines, célestes et spirituelles, qui sont bien supérieures ? En effet, il doit toujours y avoir quelques apparences provenant des sensuels, sur lesquelles doit s'appuyer la pensée, et quand ces apparences sont enlevées, l'idée périt ; c'est même ce que j'ai pu constater par les esprits novices qui placent surtout leurs plaisirs dans les apparences qu'ils ont emportées du monde avec eux ; ils me disaient que si elles leur étaient enlevée, ils ne savaient pas s'ils pourraient penser : tel est le Rationnel considéré en lui-même.

  
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