The Bible

 

Genèse 19:3

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3 Mais il les pressa tant, qu'ils se retirèrent chez lui; et quand ils furent entrés dans sa maison, il leur fit un festin, et fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent.

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Arcanes Célestes #2454

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2454. Son épouse regarda derrière lui, signifie que le vrai se détourna du bien et se tourna vers les doctrinaux : on le voit par la signification de regarder derrière lui, et par la signification de l'épouse ; que regarder derrière lui, ce soit se tourner vers les doctrinaux, qui appartiennent au vrai, et non vers la vie selon les doctrinaux, laquelle appartient au bien, c'est ce qui a déjà été dit numéro 2417, [Il manque du texte ici], .

Ces paroles du Seigneur ne sont nullement intelligibles, sans le sens interne, par conséquent, si l'on ne sait pas ce qui est signifié par être sur la maison, par les meubles qui sont dans la maison, par descendre pour les emporter, par le champ, et enfin par retourner derrière lui ; selon le sens interne, être sur la maison, c'est être dans le bien, que la maison soit le bien, on le voit numéros 710, 2233, 2234 : les meubles dans la maison sont les vrais qui appartiennent au bien ; que les vrais soient les vases (les meubles) qui contiennent le bien, on le voit numéros 1496, 1832, 1900, 2063, 2269 : descendre pour les emporter, c'est se détourner du bien pour aller au vrai, ce qui est évident, car le bien étant antérieur est aussi supérieur, et le vrai étant postérieur est aussi inférieur : que le champ soit l'Église, nommée ainsi d'après la semence qu'elle reçoit, et que par conséquent ceux qui sont dans le bien de la doctrine soient des champs, c'est ce qui est évident par plusieurs passages de la Parole ; de là on voit clairement ce que signifie retourner vers derrière lui, c'est-à-dire que c'est se détourner du bien et se tourner vers les doctrinaux ; c'est pourquoi, comme c'est là ce que signifie l'épouse de Loth, il est ajouté : Sou-venez-vous de l'épouse de Loth. Il n'est pas dit qu'elle regarda derrière soi, mais il est dit qu'elle regarda derrière lui, parce que Loth signifie le bien, Voir numéros 2324, 2351, 2371, 2399 ; de là vient qu'en parlant à Loth, Vers. 17, les deux Hommes lui dirent ne regarde pas derrière toi : si dans Luc il est dit : qu'il ne retourne pas vers derrière lui, et non pas vers les choses qui sont derrière lui, c'est parce que les anges célestes ne veulent pas même nommer quelque chose qui appartienne au doctrinal, Voir numéros 202, 237 ; c'est par raison que rien n'a été nommé, mais qu'il a été dit vers derrière lui. Ces mêmes choses sont ainsi décrites dans Matthieu :

« Quand vous verrez l'abomination de la désolation, prédite par le Prophète Daniel, alors que ceux qui sont dans la Judée s'enfuient dans les montagnes ; que celui qui est sur la maison ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui est dans le champ ne retourne point en arrière pour prendre ses vêtements. » - Matthieu 24:15-16, 17.

Là, l'abomination de la désolation est l'état de l'Église, quand il n'y a aucun amour ni aucune foi ; l'un et l'autre étant désolés, c'est le règne des choses abominables ; que la Judée soit l'Église, et même l'Eglise céleste, on le voit partout par la Parole tant historique que prophétique de l'Ancien Testament : que les Montagnes, dans lesquelles ils devaient fuir, soient l'amour dans le Seigneur et par suite la charité envers le prochain, on le voit numéros 795, 1430, 1691 ; qu'être sur la maison, ce soit être dans le bien de l'amour, et que descendre pour emporter quelque chose de sa maison, ce soit se détourner du bien pour aller au vrai, c'est ce qui vient d'être dit ; que celui qui est dans le champ, désigne ceux qui sont dans l'Église spirituelle, c'est ce que prouve la signification du champ dans la Parole ; qu'il ne retourne point en arrière pour emporter ses vêtements, signifie qu'il ne se détourne point du bien pour aller au vrai qui appartient au doctrinal ; que les vêtements signifient les vrais, parce que les vrais couvrent le bien comme des habits couvrent le corps, on le voit numéro 1073 : chacun peut voir que tout ce que le Seigneur dit dans ce passage sur la consom-mation du siècle, signifie absolument autre chose, et renferme des arcanes, comme lorsqu'il dit que ceux qui sont dans la Judée doivent fuir dans les montagnes, que celui qui est sur la maison ne doit pas descendre pour emporter quelque chose de sa maison, et que celui qui est dans le champ ne doit pas retourner en arrière pour prendre ses vêtements ; il en est de même quand il dit que Loth ne devait pas regarder derrière lui. Vers. 17, et ici que son épouse regarda derrière lui. En un mot, cela est prouvé par la signification de l'épouse, en ce qu'elle est le vrai, numéros , 1468 ; et par la signification de Loth, en ce qu'il est le bien, numéros 2324, 2351, 2371, 2399 ; c'est de là qu'il est dit derrière lui. Le Vrai est dit se détourner du bien et se tourner vers les doctrinaux, quand on n'a plus à cœur de devenir homme de l'Église par la qualité de la vie, mais qu'on veut le devenir par la qualité de la doctrine, lorsque cependant c'est la vie selon la doctrine, et non la doctrine séparée de la vie, qui fait l'homme de l'Église ; car lorsque la doctrine est séparée de la vie, le bien qui appartient à la vie ayant été dévasté, le vrai qui appartient à la doctrine est aussi dévasté, c'est-à-dire, devient statue de sel ; c'est ce que peut savoir celui qui considère seulement la doctrine et non la vie, si, quoique la doctrine l'enseigne, il croit à la résurrection, au Ciel, à l'enfer et même au Seigneur, par conséquent à toutes les autres choses qui appartiennent à la doc-trine.

  
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Arcanes Célestes #2371

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2371. Et ils dirent : N'est-il pas venu seul comme voyageur, signifie ceux qui ont une autre doctrine et une autre vie : on le voit par la signification de voyager, en ce que c'est être instruit et vivre, et par conséquent la doctrine et la vie, numéros 1462, 2025. Ici, l'état de l'église est décrit tel qu'il est vers les derniers temps, quand il n'y a plus aucune foi, parce qu'il n'y a plus aucune charité, c'est-à-dire que le bien de la charité, parce qu'il s'est entièrement retiré de la vie, est aussi rejeté de la doctrine. Il ne s'agit point ici de ceux qui falsifient le bien de la charité, en l'expliquant en leur faveur, non seulement pour eux-mêmes afin d'être les plus grands, mais encore pour les biens du monde afin de les posséder tous, et qui s'arrogent les dispensations des récompenses, et corrompent ainsi le bien de la charité par divers artifices et par des moyens illusoires ; mais il s'agit de ceux qui ne veulent rien entendre au sujet des biens de la charité ou des bonnes œuvres, et qui ne s'occupent que de la foi séparée d'avec ces biens, et cela, d'après ce raisonnement qu'il n'y a que le mal chez l'homme, et que le bien qui vint de lui n'est en soi le mal et par conséquent ne renferme rien concernant le salut ; et que personne ne peut mériter le Ciel par quelque bien, ni en conséquent être sauvé par ce bien, mais qu'on ne peut l'être que par la foi d'après laquelle on reconnaît le mérite du Seigneur ; telle est le dernier temps, quand l'Eglise commence à expirer, la doctrine qui est en vigueur, et qui est enseignée avec ardeur, et saisie avec acclamation ; mais conclure de là qu'un homme peut avoir une vie mauvaise et une foi bonne, cela est faux ; il est faux aussi, parce qu'il l'y a que mal dans l'homme, qu'il ne puisse pas y avoir par le Seigneur un bien, dans lequel le Seigneur étant, le Ciel y est ici y est, et le Ciel y étant, la béatitude et la félicité y sont ; et enfin, parce que personne ne peut avoir du mérite par quelque bien, qu'il n'y ait pas par le Seigneur un bien céleste, dans lequel le mérite est regardé comme quelque chose d'énorme ; dans un tel bien tous les anges, dans un tel bien sont tous les régénérés, et dans un tel bien sont ceux qui perçoivent le plaisir et même la béatitude dans le bien lui-même ou dans l'affection du bien ; le Seigneur parle ainsi de ce bien ou de cette charité, dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Moi je vous dis : Faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent, afin que vous soyez les fils de votre Père qui (est) dans les Cieux. Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Et si vous saluez vos frères seulement, que faites-vous de surcroît ? Les publicains mêmes ne font-ils pas ainsi ? » - , 45, 46, 47, 48 :

Dans Luc, il est dit la même chose, et il est ajouté : Faitez du bien, et prêtez sans en rien espérer ; alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut. » - :

Là est décrit le bien qui procède du Seigneur et qui est sans aucune fin de rétribution, aussi ceux qui sont dans ce bien sont-ils appelés les fils du Père qui est dans les Cieux et les fils du Très-Haut ; et comme le Seigneur est dans ce bien, la récompense y est aussi, dans Luc :

« Quand tu feras un dîner ou un souper, n'appelle pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni les voisins riches, de peur que peut-être ils ne t'appellent à leur tour, et que (cela) ne te devienne une rétribution. Mais quand tu feras un festin, appelle les pauvres, les manchots, les aveugles ; alors tu seras heureux, parce qu'ils n'ont pas de quoi te rétribuer ; tu recevras la rétribution dans la résurrection des morts. » - Luc 14:12, 13, 14 :

Le dîner, le souper, le festin, c'est le bien de la charité, dans lequel il y a cohabitation du Seigneur avec l'homme, numéro 2311, aussi est-elle décrite par là, et l'on voit clairement que la rétribution est dans le bien même, parce que le Seigneur est dans ce bien, car il est dit que la rétribution sera reçue dans la résurrection des morts. Ceux qui s'appliquent à faire le bien d'après eux-mêmes, parce que le Seigneur l'a ainsi ordonné, sont ceux qui enfin reçoivent ce bien, et qui instruits ensuite reconnaissent par la foi, que tout bien procède du Seigneur, numéros 1712, 1937, 1947, et alors ils ont pour le mérite d'eux-mêmes une telle aversion, que quand seulement ils pensent au mérite, ils s'attristent et perçoivent que la béatitude et la félicité diminuent en proportion chez eux ; il en est autrement de ceux qui ne font pas le bien, mais qui mènent la vie du mal, en enseignant et en professant que le salut est dans la foi séparée ; ceux-là ne savent pas non plus qu'un tel bien peut exister ; et ce qui est étonnant, c'est que ceux-là même dans l'autre vie, ainsi qu'il a m'a été donné de le savoir par une expérience multipliée, veulent, par des bonnes œuvres quelles qu'elles aient été, dont ils se ressouviennent, avoir mérité le Ciel, parce qu'alors ils commencent à apprendre que le salut n'est point dans la foi séparée de la charité ; mais alors ils sont ceux de qui le Seigneur parle dans Matthieu :

« Ils me diront en ce jour là : Seigneur ! Seigneur ! N'avons-nous pas prophétisé par ton Nom ? Et n'avons-nous pas chassé les démons par ton Nom ? Et n'avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ? Mais alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de Moi vous qui faites des œuvres d'iniquité. » - Matthieu 7:22-23.

On voit aussi chez les mêmes qu'ils n'ont fait absolument aucune attention à toutes les instructions que le Seigneur a données tant de fois Lui-Même sur le bien de l'amour et de la charité, mais qu'elles ont été pour eux comme des nuées qui passent au-dessus de la tête, ou comme des choses vues dans la nuit ; par exemples les instructions qu'on lit dans Matthieu : - Matthieu 3:8-9 ; ; ; , ; Matthieu 9:13 ; Matthieu 12:33 ; Matthieu 13:8, 23 ; Matthieu 18:21-22, ; Matthieu 19:19 ; ; Matthieu 24:12-13 ; .

Marc 4:18-19, 20 ; Matthieu 11:13, 14, 20 ; , ; ; 43 à 49 ; ; Matthieu 8:8, 14-15; Matthieu 5:42 ; Matthieu 13:34, 35 ; Matthieu 14:14, 15, 20, 21, 23 ; , ; Matthieu 21:15-16, 17.

Ces choses et d'autres semblables sont celles qui ont été signifiées, lorsque les hommes de Sodome, c'est-à-dire, ceux qui sont dans le mal, numéros 2220, 2216, 2322, ont dit à Loth : N'est-il pas venu seul comme voyageur ? Et il jugera en jugeant ! C'est-à-dire, est-ce que ceux qui ont une autre doctrine et une autre vie nous instruiront ?

  
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