The Bible

 

Genèse 19:11

Study

       

11 Et ils frappèrent d'éblouissement les hommes qui étaient à la porte de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand; de sorte qu'ils se lassèrent à chercher la porte.

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #6000

Study this Passage

  
/ 10837  
  

6000. Et dit Dieu à Israël en visions de nuit, signifie une révélation obscure : on le voit par la signification de Dieu dit en visions, en ce que c'est une révélation ; en effet, les révélations se faisaient ou par des songes, ou par des visions de nuit, ou par des visions de jour, ou par un langage en dedans de l'homme, ou par un langage au dehors de l'homme venant d'Anges qu'il voyait, et aussi par un langage au dehors venant d'Anges qu'il ne voyait pas ; par ces choses dans la Parole sont signifiées les différentes espèces de révélations, et par les visions de nuit une révélation obscure ; car la nuit signifie l'obscur, numéro 1712, 2514 ; et l'obscur, dans le sens spirituel, c'est que le vrai n'apparaît point ; la nuit aussi dans la Parole signifie le faux d'après le mal, car ceux qui d'après le mal sont dans le faux, sont dans l'obscur de la nuit, de là sont dits être dans la nuit tous ceux qui sont dans l'enfer ; ils y sont, à la vérité, dans une lueur, car ils se voient mutuellement, mais cette lueur est comme la lueur d'un feu sec de charbon, et elle est changée en ténèbres et en obscurité dès que la lumière céleste influe ; c'est de là que ceux qui sont dans l'enfer sont dits être dans la nuit, et sont appelés anges de la nuit et anges de ténèbres, et que vice versa ceux qui sont dans le ciel sont appelés anges du jour et anges de lumière. Que la Nuit soit l'obscur, et aussi le faux, on peut encore le voir par ces passages dans la Parole ; dans Jean :

« Jésus dit : N'y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche dans le jour, il ne se heurte point ; mais si quelqu'un marche dans la Nuit, il se heurte, parce que la lumière n'est point en lui. » - Jean 11:9-10 ;

Les douze heures sont tous les états du vrai ; marcher dans le jour, c'est vivre dans le vrai, et marcher dans la nuit, c'est vivre dans le faux.

Dans le Même :

« Il me faut opérer les œuvres de celui qui M'a envoyé, tandis qu'il est jour ; la Nuit vient, quand personne ne pourra opérer. » - Jean 9:4.

Le jour est le vrai d'après le bien, et la nuit le faux d'après le mal ; c'est le premier temps de l'Église, qui est entendu par le jour, car alors le vrai est reçu parce qu'on est dans le bien ; et c'est le dernier temps qui est entendu par la nuit, car alors rien du vrai n'est reçu parce qu'on n'est pas dans le bien ; en effet, quand l'homme n'est pas dans le bien, c'est-à-dire, dans la charité à l'égard du prochain, lors même qu'on lui dit les choses les plus vraies, il ne les reçoit point ; car on ne peut alors en aucune manière percevoir ce que c'est que le vrai, parce que la lumière du vrai tombe dans des choses qui appartiennent au corps et au monde, auxquelles on s'attache uniquement, qu'on aime uniquement, et qu'on prend pour une réalité, et non dans les choses qui appartiennent au ciel, parce que celles-ci sont de peu de prix et comme rien respectivement à celles-là ; de là, la lumière du vrai est absorbée et éteinte dans l'obscurité comme la lumière du soleil dans le noir ; cela est signifié par

« la nuit vient quand personne ne pourra opérer ; » tel est aussi aujourd'hui le temps

Dans Matthieu :

« Le fiancé tardant, elles s'assoupirent toutes, et elles s'endormirent ; mais au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici, le fiancé vient. » - Matthieu 25:5-6, 7. ; - le milieu de la nuit, c'est encore le dernier temps de la vieille Église, quand il n'y a plus de foi parce qu'il n'y a plus de charité, et c'est aussi le premier temps de la nouvelle Église.

Dans Luc :

« Je vous dis : En cette nuit-là, ils seront deux sur un même lit, l'un sera pris, et l'autre sera laissé. “ - Luc 17:34.

Là, pareillement la Nuit est le dernier temps de la vieille Église, et le premier de la nouvelle.

Dans Matthieu :

« Jésus dit aux disciples : Vous tous, vous aurez en Moi une occasion de chute dans cette Nuit. Et il dit à Pierre : En cette Nuit, avant que le coq ait chanté, trois fois tu me renieras. » - Matthieu 26:31, 34 ;

-s'il a plu au Seigneur d'être pris pendant la nuit, ce fut pour signifier que le Divin vrai était pour eux dans l'obscur de la nuit, et que le faux d'après le mal le remplaçait ; et si Pierre pendant cette nuit a trois fois renié le Seigneur, c'était pour représenter aussi le dernier temps de l'Église, quand le vrai de la foi, à la vérité, est enseigné, mais n'est point cru ; ce temps est la nuit, parce que le Seigneur est alors complètement renié dans les cœurs des hommes ; en effet, les douze Apôtres, de même que les douze tribus d'Israël, ont représenté toutes les choses de la foi, numéro 577, 2089, 2129 (fin), 2130 (fin), 3272, 3354, 3488, 3858, 3913, 3939, 3926, 4060 ; et Pierre a représenté la foi de l'Église, voir Préface du Chapitre 18 de la Genèse ; puis, Préface du Chapitre 22 ; et aussi, numéro 3750, 4738 ; c'est pour cela que le Seigneur a dit à Pierre, que dans cette nuit il le renierait trois fois ; et aux disciples, vous tous, vous aurez en Moi une occasion de chute dans cette nuit.

Dans Ésaïe :

« A moi l'on crie de Séir : Sentinelle, qu'y a-t-il à l'égard de la Nuit ? Sentinelle, qu'y a-t-il à l'égard de la Nuit ? La sentinelle a dit : Le matin est venu, et aussi la nuit. » - Ésaïe 21:11-12.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, qui est le matin ; cet avènement a eu lieu, quand il n'y avait plus sur la terre aucun vrai spirituel, ce qui est la nuit.

Dans Zacharie :

« Il y aura un jour, lequel est connu de Jéhovah, ce ne sera ni un jour ni une nuit, parce que vers le temps du soir il y aura de la lumière : il arrivera qu'en ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem ; et sera Jéhovah en Roi sur toute la terre ; en ce jour-là sera Jéhovah un, et son Nom un. » - Zacharie 14:7-8, 9.

Ici de même il s'agit du Seigneur, et aussi de l'Église nouvelle ; Jéhovah qui sera en Roi, et Jéhovah qui sera un, et dont le Nom sera un, c'est le Seigneur quant au Divin Humain, qui sera un avec le Divin Même appelé le Père ; avant l'avènement du Seigneur le Divin Humain était Jéhovah dans les Cieux, car par un passage à travers les deux il se présentait comme Divin Homme devant plusieurs sur la terre, et alors le Divin Humain n'était pas un avec le Divin Même, qui est appelé le Père, comme après que le Seigneur l'eut fait en Soi entièrement un : qu'avant cela le Divin Humain et le Divin Même aient été pour ainsi dire distincts, on le voit clairement par le Chapitre 19 de la Genèse, où il est dit

« que Jéhovah fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu de par Jéhovah, du ciel, “ - Vers. 24 ; numéro 2447 ;

Le jour, quand ce ne sera ni un jour ni une nuit, c'est quand naquit le Seigneur, car alors c'était le soir, c'est-à-dire, la fin des représentatifs de l'Église ; la lumière vers le temps du soir, c'est le Divin Vrai qui alors devait apparaître.

Dans Ésaïe :

« Certes de nuit a été dévastée Ar, Moab a été retranché ; certes de nuit a été dévastée Kir de Moab. » Ésaïe 15:1.

Moab est le bien naturel, et dans le sens opposé le bien adultéré, numéro 2468 ; ici, il s'agit de sa vastation, les vastations sont dites être faites de nuit, parce qu'alors le vrai est obscurci et le faux entre.

Dans Jérémie :

« La ville grande en pleurant pleurera pendant la Nuit, et sa larme (sera) sur sa joue. » - Lamentations 1:2.

Là, il s'agit de la désolation du vrai ; la nuit, c'est le faux.

Dans David :

« Tu ne craindras point pour toi devant la terreur de nuit, devant la flèche qui vole de jour, ni devant la mort qui dévaste à midi. » - Psaumes 91:5-6.

La terreur de nuit, ce sont les faux du mal qui proviennent de l'enfer ; la flèche qui vole de jour, c'est le faux qui est enseigné ouvertement, par lequel le bien est détruit ; la mort qui dévaste à midi, c'est le mal dans lequel on vit ouvertement, par lequel le vrai est détruit.

Dans Jean :

« Les portes de la sainte Jérusalem ne seront point fermées journellement, car de Nuit il n'y aura point là. " - Apocalypse 21:25 :

« De nuit il n'y aura point là, et besoin ils n'ont pas de lampe, ni de lumière de soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclaire. » - Apocalypse 22:5.

De nuit il n'y aura point là, c'est-à-dire, point de faux.

Dans Daniel :

« Daniel dit : Voyant je fus dans ma vision pendant que Nuit il était. Après cela encore voyant je fus en visions de nuit. » - Daniel 7:7.

Les visions de nuit sont aussi une révélation obscure ; car là il s'agit de quatre bêtes et de leurs cornes, et de plusieurs autres choses qui appartiennent à une révélation obscure : il en est de même des chevaux de diverses couleurs que Zacharie vit de nuit, - Zacharie 1:8,

  
/ 10837  
  

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #3913

Study this Passage

  
/ 10837  
  

3913. Elle dit : Voici ma suivante Bilhah, signifie le moyen affirmant qui est entre le vrai naturel et le vrai intérieur : on le voit par la signification de la suivante et de la servante, en ce que c'est l'affection des connaissances qui appartiennent à l'homme extérieur, numéros 1895, 2567, 3835, 3849, et comme cette affection est le moyen de conjoindre les vrais intérieurs avec les vrais naturels ou externes, c'est pour cela qu'ici la suivante signifie le moyen affirmant entre eux ; et par la représentation de Bilhah, en ce qu'elle est la qualité de ce moyen. Par les servantes données à Jacob pour femmes par Rachel et Léah, afin qu'il en eût des enfants, il n'a été représenté et signifié, dans le sens interne, que ce qui sert ; ici, pour moyen de conjonction, savoir, entre le vrai intérieur et le vrai externe, car Rachel représente le vrai intérieur, et Léah le vrai externe, numéros 3793, 3819 : en effet, par les douze fils de Jacob il s'agit ici des douze choses communes ou cardinales, par lesquelles l'homme est initié dans les spirituels et les célestes, tandis qu'il est régénéré ou qu'il devient Eglise ; car lorsque l'homme est régénéré ou devient Église, c'est-à-dire, lorsque d'homme mort il devient vivant ou que de corporel il devient céleste, il est conduit par le Seigneur dans plusieurs états ; ce sont les états communs qui sont désignés par ces douze fils, et ensuite par les douze tribus ; aussi les douze tribus signifient-elles toutes les choses de la foi et de l'amour, comme on le voit expliqué numéro 3858 ; car les communs enveloppent tous les particuliers et tous les singuliers, et ceux-ci se réfèrent à ceux-là. Quand l'homme est régénéré, l'homme Interne doit être conjoint avec l'homme Externe, par conséquent les biens et les vrais qui appartiennent à l'homme Interne avec les biens et les vrais qui appartiennent à l'homme Externe, car c'est par les vrais et les biens que l'homme est homme, ces vrais et ces biens ne peuvent être conjoints sans les moyens ; les moyens sont ce qui tire quelque chose d'un côté et quelque chose de l'autre côté, et qui fait qu'autant l'homme s'approche d'un côté, autant l'autre côté est subordonné ; ce sont ces moyens qui sont signifiés par les servantes, les moyens du côté de l'homme Interne par les servantes de Rachel, et les moyens du côté de l'homme Externe par les servantes de Léah. Qu'il doive y avoir des moyens de conjonction, on peut le voir en ce que l'homme Naturel par lui-même ne concorde nullement avec l'homme Spirituel, mais est dans une si grande discordance, qu'il lui est absolument opposé ; en effet, l'homme Naturel ne considère et n'aime que lui et le monde, tandis que l'homme Spirituel ne se considère lui-même et ne considère le monde qu'autant que cela contribue à étendre les usages dans le monde spirituel, ainsi il considère son service et il l'aime d'après l'usage et la fin : l'homme Naturel croit voir la vie alors qu'il est élevé aux dignités, par conséquent à la prééminence sur, les autres ; mais l'homme Spirituel croit avoir la vie dans l'humiliation, et en ce qu'il est le plus petit ; il ne méprise pas cependant les dignités, pourvu que par elles comme par des moyens il puisse être utile au prochain, à la société commune et à l'Eglise, et s'il fait attention aux dignités auxquelles il est élevé, ce n'est point à cause de lui, mais c'est à cause de ces usages qui sont pour lui les fins : l'homme Naturel est dans sa béatitude, quand plus que les autres il est opulent et possède les richesses du monde ; mais l'homme Spirituel est dans sa béatitude, quand il est dans les connaissances du vrai et du bien, qui sont pour lui l'opulence, et bien plus encore quand il est dans l'exercice du bien selon les vrais ; cependant il ne méprise point non plus l'opulence, parce que par elle il peut être dans l'exercice (du bien), et dans le monde. D'après le peu qui vient d'être dit, on peut voir que les états de l'homme Naturel et de l'homme Spirituel sont opposés par les fins, mais que néanmoins ils peuvent être conjoints, ce qui arrive, quand les choses qui appartiennent à l'homme Externe ont été subordonnées et servent aux fins de l'homme Interne : afin donc que l'homme devienne spirituel, il est nécessaire que les choses qui appartiennent à l'homme Externe soient réduites à l'obéissance ; ainsi les fins pour lui et pour le monde doivent être dépouillées, et il doit revêtir les fins pour le prochain et pour le Royaume du Seigneur ; celles-là ne peuvent nullement être dépouillées, ni celles-ci être revêtues, ainsi elles ne peuvent être conjointes que par les moyens ; ces moyens sont ce qui est signifié par les servantes, et spécialement par les quatre fils nés des servantes. Le Premier moyen est l'affirmant ou l'affirmatif du vrai interne, savoir, l'affirmatif que la chose est ainsi ; quand l'affirmatif a lieu, l'homme est dans le commencement de la régénération, le bien qui procède de l'interne opère et fait l'affirmation ; ce bien ne peut influer dans le négatif, ni même dans le dubitatif, avant que cela devienne affirmatif ; ce bien se manifeste ensuite par l'affection, savoir, par cela que l'homme est affecté du vrai, ou commence à en faire ses délices, d'abord en ce qu'il le connaît, ensuite en ce qu'il y conforme ses actions ; soit pour exemple que le Seigneur est le salut du genre humain : Si cela ne devient pas affirmatif par l'homme, toutes les choses qu'il a apprises sur le Seigneur d'après la Parole ou dans l'Eglise, et qui sont parmi les scientifiques dans la mémoire, de son homme naturel, ne peuvent être conjointes avec son homme Interne, c'est-à-dire, avec les choses qui y peuvent appartenir à la foi, par conséquent l'affection ne peut pas non plus influer, pas même dans les communs de cette chose, qui contribuent au salut de l'homme ; mais quand cela devient affirmatif, des choses innombrables surviennent alors et se remplissent du bien qui influe ; car le bien influe continuellement du Seigneur, mais où il n'y a pas d'affirmatif il n'est point reçu : l'affirmatif est donc le premier moyen, et comme le premier habitacle du bien qui influe du Seigneur ; il en est de même de toutes les autres choses qui sont dites appartenir à la foi.

  
/ 10837