The Bible

 

Genèse 19:10

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10 Mais ces hommes avançant leurs mains, retirèrent Lot à eux dans la maison, et fermèrent la porte.

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Arcanes Célestes #2454

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2454. Son épouse regarda derrière lui, signifie que le vrai se détourna du bien et se tourna vers les doctrinaux : on le voit par la signification de regarder derrière lui, et par la signification de l'épouse ; que regarder derrière lui, ce soit se tourner vers les doctrinaux, qui appartiennent au vrai, et non vers la vie selon les doctrinaux, laquelle appartient au bien, c'est ce qui a déjà été dit numéro 2417, [Il manque du texte ici], .

Ces paroles du Seigneur ne sont nullement intelligibles, sans le sens interne, par conséquent, si l'on ne sait pas ce qui est signifié par être sur la maison, par les meubles qui sont dans la maison, par descendre pour les emporter, par le champ, et enfin par retourner derrière lui ; selon le sens interne, être sur la maison, c'est être dans le bien, que la maison soit le bien, on le voit numéros 710, 2233, 2234 : les meubles dans la maison sont les vrais qui appartiennent au bien ; que les vrais soient les vases (les meubles) qui contiennent le bien, on le voit numéros 1496, 1832, 1900, 2063, 2269 : descendre pour les emporter, c'est se détourner du bien pour aller au vrai, ce qui est évident, car le bien étant antérieur est aussi supérieur, et le vrai étant postérieur est aussi inférieur : que le champ soit l'Église, nommée ainsi d'après la semence qu'elle reçoit, et que par conséquent ceux qui sont dans le bien de la doctrine soient des champs, c'est ce qui est évident par plusieurs passages de la Parole ; de là on voit clairement ce que signifie retourner vers derrière lui, c'est-à-dire que c'est se détourner du bien et se tourner vers les doctrinaux ; c'est pourquoi, comme c'est là ce que signifie l'épouse de Loth, il est ajouté : Sou-venez-vous de l'épouse de Loth. Il n'est pas dit qu'elle regarda derrière soi, mais il est dit qu'elle regarda derrière lui, parce que Loth signifie le bien, Voir numéros 2324, 2351, 2371, 2399 ; de là vient qu'en parlant à Loth, Vers. 17, les deux Hommes lui dirent ne regarde pas derrière toi : si dans Luc il est dit : qu'il ne retourne pas vers derrière lui, et non pas vers les choses qui sont derrière lui, c'est parce que les anges célestes ne veulent pas même nommer quelque chose qui appartienne au doctrinal, Voir numéros 202, 237 ; c'est par raison que rien n'a été nommé, mais qu'il a été dit vers derrière lui. Ces mêmes choses sont ainsi décrites dans Matthieu :

« Quand vous verrez l'abomination de la désolation, prédite par le Prophète Daniel, alors que ceux qui sont dans la Judée s'enfuient dans les montagnes ; que celui qui est sur la maison ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui est dans le champ ne retourne point en arrière pour prendre ses vêtements. » - Matthieu 24:15-16, 17.

Là, l'abomination de la désolation est l'état de l'Église, quand il n'y a aucun amour ni aucune foi ; l'un et l'autre étant désolés, c'est le règne des choses abominables ; que la Judée soit l'Église, et même l'Eglise céleste, on le voit partout par la Parole tant historique que prophétique de l'Ancien Testament : que les Montagnes, dans lesquelles ils devaient fuir, soient l'amour dans le Seigneur et par suite la charité envers le prochain, on le voit numéros 795, 1430, 1691 ; qu'être sur la maison, ce soit être dans le bien de l'amour, et que descendre pour emporter quelque chose de sa maison, ce soit se détourner du bien pour aller au vrai, c'est ce qui vient d'être dit ; que celui qui est dans le champ, désigne ceux qui sont dans l'Église spirituelle, c'est ce que prouve la signification du champ dans la Parole ; qu'il ne retourne point en arrière pour emporter ses vêtements, signifie qu'il ne se détourne point du bien pour aller au vrai qui appartient au doctrinal ; que les vêtements signifient les vrais, parce que les vrais couvrent le bien comme des habits couvrent le corps, on le voit numéro 1073 : chacun peut voir que tout ce que le Seigneur dit dans ce passage sur la consom-mation du siècle, signifie absolument autre chose, et renferme des arcanes, comme lorsqu'il dit que ceux qui sont dans la Judée doivent fuir dans les montagnes, que celui qui est sur la maison ne doit pas descendre pour emporter quelque chose de sa maison, et que celui qui est dans le champ ne doit pas retourner en arrière pour prendre ses vêtements ; il en est de même quand il dit que Loth ne devait pas regarder derrière lui. Vers. 17, et ici que son épouse regarda derrière lui. En un mot, cela est prouvé par la signification de l'épouse, en ce qu'elle est le vrai, numéros , 1468 ; et par la signification de Loth, en ce qu'il est le bien, numéros 2324, 2351, 2371, 2399 ; c'est de là qu'il est dit derrière lui. Le Vrai est dit se détourner du bien et se tourner vers les doctrinaux, quand on n'a plus à cœur de devenir homme de l'Église par la qualité de la vie, mais qu'on veut le devenir par la qualité de la doctrine, lorsque cependant c'est la vie selon la doctrine, et non la doctrine séparée de la vie, qui fait l'homme de l'Église ; car lorsque la doctrine est séparée de la vie, le bien qui appartient à la vie ayant été dévasté, le vrai qui appartient à la doctrine est aussi dévasté, c'est-à-dire, devient statue de sel ; c'est ce que peut savoir celui qui considère seulement la doctrine et non la vie, si, quoique la doctrine l'enseigne, il croit à la résurrection, au Ciel, à l'enfer et même au Seigneur, par conséquent à toutes les autres choses qui appartiennent à la doc-trine.

  
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Arcanes Célestes #2063

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2063. Tu ne t'appelleras pas de son nom, Saraï, parce que Sarah sera son nom, signifie qu'il se dépouillera de l'humain et se revêtira du Divin : on en trouve la preuve dans ce qui a été dit ci-dessus sur Abraham, vers. 5, où sont ces paroles : on ne l'appellera plus de ton nom Abram, et ton nom sera Abraham paroles qui signifient pareillement qu'il se dépouillera de l'humain et se revêtira du Divin ; Voir numéro 209 ; car la lettre (H), qui a été ajoutée au nom Sarah, a été tirée du nom de Jéhovah, afin que Sarah représentât, comme Abraham, le Divin du Seigneur, savoir le Divin mariage du Bien avec le Vrai dans le Seigneur, Abraham le Divin Bien, et Sarah le Divin Vrai, dont devait naître le Divin Rationnel qui est Isaac. Le Divin Bien, qui est l'amour, et respectivement à tout le genre humain, la Miséricorde, fut l'Interne du Seigneur, c'est-à-dire Jéhovah, qui est le Bien même ; c'est ce Bien qui est représenté par Abraham ; le Vrai qui devait être conjoint au Divin Bien a été représenté par Sarah, et quand ce Vrai est aussi devenu Divin, il est représenté par Saraï, car le Seigneur, comme il a déjà été dit très-souvent, s'est avancé par une progression successive vers l'union avec Jéhovah ; le Vrai représenté par Saraï n'était pas encore Divin, quand il n'avait pas encore été uni au Bien au point que le vrai procédât du Bien ; mais quand il eut été uni au Bien, tellement qu'il procédait du Bien, il fut Divin, et alors le Vrai lui-même fut aussi le Bien, parce qu'il était le vrai du Bien ; autre est le vrai qui tend au Bien pour être uni au Bien, et autre est le vrai qui a été tellement uni au Bien, qu'il précède tout-à-fait du Bien ; le vrai qui tend au Bien tire encore quelque chose de l'humain, tandis que le vrai qui a été tout-à-fait uni au Bien se dépouille de tout ce qui est humain et se revêt du Divin. Cela peut être illustré, comme ci-dessus, par quelque chose de semblable chez l'homme : quand l'homme est régénéré, c'est-à-dire, quand il doit être conjoint au Seigneur, il s'avance vers la conjonction par le Vrai, c'est-à-dire, par les vrais de la foi, car personne ne peut être régénéré que par les connaissances de la foi, qui sont les vrais par lesquels on s'avance vers la conjonction ; le Seigneur va au-devant de ces vrais par le bien, c'est-à-dire par la charité, et il adapte la charité aux connaissances de la foi, ou ce qui est la même chose, au vrais qui sont chez l'homme ; en effet, tous les vrais sont des vases récipients du bien ; c'est pourquoi plus les vrais sont réels et sont multipliés, plus le bien à la faculté de les recevoir comme vases, de les disposer en ordre, et enfin de se manifester au point que les vrais n'apparaissent pas, si ce n'est qu'autant que le bien est transparent par eux ; ainsi le vrai devient céleste spirituel : comme le Seigneur est seulement présent dans le bien qui appartient à la charité seule, l'homme est ainsi conjoint au Seigneur ; et par le bien, c'est-à-dire, par la charité, il est gratifié d'une conscience, d'après laquelle ensuite il pense le vrai et fait ce qui est droit, mais selon les vrais et les principes de droiture auxquels est adapté le bien ou la charité.

  
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