The Bible

 

Michée 2:3

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3 C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel: Voici, je médite contre cette race un malheur; Vous n'en préserverez pas vos cous, Et vous ne marcherez pas la tête levée, Car ces temps seront mauvais.

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Arcanes Célestes #2851

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2851. Ta semence héritera la porte de tes ennemis, signifie que la charité et la foi prendront la place qu'occupaient auparavant le mal et le faux : on le voit par la signification d'hériter, en ce que c'est recevoir la vie du Seigneur, numéro 2658, ici prendre la place, parce que quand la charité et la foi sont où étaient précédemment le mal et le faux, alors la vie du Seigneur prend la place du mal et du faux ; par la signification de la semence, en ce qu'elle est la charité et la foi, numéros 1025, 1447, 1610, 1941 ; par la signification de la porte, dont il va être parlé ; et par la signification des ennemis, en ce qu'ils sont les maux et les faux, ou, ce qui est de même, ceux qui sont dans le mal et le faux ; ceux-ci sont signifiés dans le sens interne de la Parole par les ennemis et les adversaires. Quant à ce qui concerne la signification de la Porte, il y a en général deux portes chez chaque homme ; l'une, qui est ouverte aux maux et aux faux qui en proviennent, a son issue vers l'enfer, dans cette porte sont les génies et les esprits infernaux ; l'autre porte, qui est ouverte aux biens et aux vrais qui en procèdent, a son issue vers le ciel, dans cette porte sont les Anges ; ainsi il y a une porte qui conduit à l'enfer, et une porte qui conduit au ciel : la porte de l'enfer est ouverte à ceux qui sont dans le mal et dans le faux, et c'est seulement par des fentes çà et là que pénètre par en haut quelque lumière du ciel, par laquelle ils puissent penser et raisonner ; mais la porte du ciel est ouverte à ceux qui sont dans le bien vrai du bien : il y a, en effet, deux chemins qui conduisent au mental rationnel de l'homme ; un chemin supérieur ou interne par lequel entrent le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur, et un chemin inférieur ou externe par lequel entrent le mal et le faux qui sortent de l'enfer ; le mental rationnel, vers lequel se dirigent les chemins, est lui-même dans le milieu ; ce mental, d'après les biens et les vrais, qui y sont, est comparé dans la Parole à une ville et appelé ville, il lui est assigné des portes, et il est décrit çà et là, en ce que des ennemis, c'est-à-dire, les mauvais génies et les mauvais esprits, assiègent cette ville et l'attaquent, et qu'elle est défendue par les Anges du Seigneur, c'est-à-dire, par le Seigneur ; les génies et les esprits infernaux, avec les maux et les faux, ne peuvent pas venir au-delà de la porte inférieure ou externe, ni pénétrer jamais dans la ville : s'ils pouvaient pénétrer dans la ville ou dans le mental rationnel, l'homme serait entièrement perdu ; mais quand ils parviennent jusqu'au point qu'il leur semble avoir pris d'assaut cette ville, alors elle est fermée, de sorte qu'il n'y influe plus du ciel ni bien ni vrai ; il en influe seulement, comme il a été dit, quelque peu par des fentes çà et là ; il en résulte que de tels hommes n'ont plus rien de la charité ni rien de la foi, et qu'ils placent le bien dans le mal et le vrai dans le faux ; il en résulte aussi qu'ils ne sont plus véritablement rationnels, quoiqu'il leur semble qu'ils le sont, Nos 1914, 1944 ; et de là vient que ces hommes sont appelés morts, quoiqu'ils croient avoir plus de vie que les autres, numéros 81, 290 f ; et tout cela, parce que la porte du ciel leur a été fermée ; dans l'autre vie, on découvre et on aperçoit clairement qu'elle leur a été fermée ; et aussi vice versa, que la porte du ciel a été ouverte à ceux qui sont dans le bien et dans le vrai. Quant à, ce qui concerne spécialement la Porte des ennemis, de laquelle il s'agit dans ce Verset, elle est chez l'homme dans son mental naturel ; lorsque l'homme est entièrement naturel ou non-régénéré, les maux et les faux occupent cette porte, ou, ce qui est la même chose, les mauvais génies et les mauvais esprits influent en elle avec les cupidités du mal et les persuasions du faux, Voir numéros 687, 697, 1692 ; mais lorsque l'homme devient spirituel ou est régénéré, les maux et les faux, ou, ce qui est de même, les mauvais génies et les mauvais esprits, sont chassés de cette porte, ou de ce mental, et quand ils ont été chassés, ils sont remplacés par les biens et les vrais, ou par la charité et la foi ; c'est ce qui est signifié par ces mots : ta semence héritera la porte de tes ennemis ; cela se fait dans le particulier chez tout homme quand il est régénéré, et également dans l'autre vie pour ceux qui viennent dans le Royaume du Seigneur, et cela se fait aussi dans le commun, ou dans l'Eglise qui est composée de plusieurs : c'est ce qui a été représenté en ce que les fils d'Israël ont chassé les nations de la terre de Canaan ; dans le sens littéral cela est entendu par ta semence héritera la porte des ennemis, mais dans le sens interne c'est ce qui vient d'être dit qui est signifié ; de là vient que dans les temps anciens c'était un usage solennel de s'exprimer ainsi, lorsqu'on bénissait ceux qui se mariaient, comme on le voit aussi par la bénédiction que Laban donna à Rebecca sa sœur, lorsqu'après avoir été fiancée elle se rendait près de Isaac :

« Notre sœur ! Que tu sois en milliers de myriades, et que ta semence hérite la porte de ceux qui te haïssent ! » - Genèse 24:60 :

Que de telles choses soient signifiées dans la Parole par la porte des ennemis ou de ceux qui haïssent, on peut le voir par les passages suivants.

Dans Ésaïe :

« Je détruirai par la famine ta racine, et je tuerai tes restes ; hurle, Porte ; crie, ville ; tu t'es fondue, Philistée, toi, toute entière ; parce que du septentrion la fumée est venue, » - Ésaïe 14:30-31.

Détruire par la famine la racine et tuer les restes, c'est enlever les biens et les vrais qui ont été intérieurement renfermés par le Seigneur ; que les restes (reliquiœ) soient ces biens et ces vrais le voit numéros 468, 530, 560, 561, 562, 661, 798, 1050, 1738, , 2284 ; la porte, c'est l'entrée qui conduit aux intérieurs ou au mental rationnel ; la ville désigne ce mental, ou ce qui est la même chose, et les biens et les vrais qui y sont, numéros 402, 2268, 2450, 2451, 2712 ; la Philistée désigne la science des connaissances de la foi, ou, ce qui est de même, ceux qui sont dans la science de ces connaissances, et non dans les biens de la foi, numéros 1197, 1198 ; la fumée qui vient du septentrion, c'est le faux qui provient de l'enfer ; que la foi soit le faux provenant du mal, on le voit numéro 1861.

Dans le Même :

« La ville de vanité sera renversée, toute maison sera fermée pour que personne n'entre ; il y aura clameur au sujet du vin dans les places, toute allégresse sera désolée, la joie de la terre sera exilée, ce qui restera dans la ville (sera) une désolation, et la porte sera frappée par la dévastation, car il en sera ainsi au milieu de la terre, au milieu des peuples. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13.

La ville de vanité qui sera renversée, c'est le mental humain qui sera privé du vrai ; toute maison, en ce qu'elle sera fermée, signifie qu'il n'y aura point de bien : que la maison soit le bien, on le voit numéros 2233, 2234 ; la clameur au sujet du vin dans les places, c'est l'état du faux ; on peut voir que la clameur se dit des faux numéro 2240 ; le vin est le vrai, au sujet duquel il y a clameur, parce qu'il manque, numéro 1071, 1798 ; que les places sont ce qui conduit aux vrais, numéro 2336 ; l'allégresse qui est désolée se dit du vrai, la joie de la terre qui est exilée se dit du bien : de là on voit ce qui est signifié par ces mots, ce qui restera dans la ville sera une désolation, et par ceux-ci, la porte sera frappée par la dévastation ; il est dit que la porte est dévastée, quand il n'y a que les maux et les faux qui règnent.

Dans Jérémie :

« Les chemins de Sion sont dans le deuil, de ce qu'on ne vient point à la fête fixée ; toutes ses Portes ont été désolées, ses prêtres gémissent, ses vierges sont dans l'anxiété, et elle est dans l'amertume : ses ennemis sont devenus chefs, ses adversaires sont dans la sécurité, parce que Jéhovah l'a accablée d'anxiété, à cause de la multitude de ses prévarications, ses petits-enfants s'en sont allés captifs devant l'ennemi. » - Lamentations 1:4-5.

Les chemins de Sion qui sont dans le deuil, signifient qu'il n'y a plus de vrais qui procèdent du bien ; que les chemins soient les vrais, on le voit numéros 189, 627, 2333 ; toutes les portes désolées, signifient que toutes les entrées ont été occupées par les faux ; les ennemis devenus chefs, signifient que ce sont les maux qui règnent.

Dans le Même :

« Jéhovah a mis dans le deuil l'avant mur et la muraille de la fille de Sion, ils languissent ensemble ; ses portes ont été enfoncés dans la terre, il a détruit et brisé ses barres ; son roi et ses princes (sont) parmi les nations ; il n'y a point de loi, même ses prophètes n'ont point rencontré la vision de Jéhovah ; ils ont ouvert sur toi leur bouche tous tes adversaires ; ils ont sifflé et grincé des dents ; ils ont dit : nous avons englouti ; certainement ce jour est celui que nous avons attendu, nous avons trouvé, nous avons vu. » - Lamentations 2:8-9, 16.

Les portes enfoncées dans la terre, signifient que le mental naturel a été occupé par les maux et par les faux ; son roi et ses princes parmi les nations, signifient que les vrais ont été plongés dans les maux ; on peut voir que le roi est le vrai en général, numéros 1672, 1728, 2015, 2069 ; que les princes sont les vrais principaux, numéros 1482, 2089 ; que les nations sont les maux, numéros 1259, 1260, 1849, 1868, 2588.

Dans Moïse :

« Une nation de loin, de l'extrémité de la terre, te pressera dans toutes tes portes, dans toute ta terre ; ainsi te pressera ton ennemi. » - Deutéronome 28:52-53.

C’est une des malédictions que Moïse a prédites aux peuples, s'ils ne persévéraient pas à observer les préceptes et les statuts ; la nation de loin, de l'extrémité de la terre, signifie, dans le sens interne, les maux et les faux, ou ceux qui sont dans le mal et dans le faux ; presser dans toutes les portes, c'est fermer toute entrée au bien et au vrai.

Nahum :

« Voici, ton peuple est comme des femmes au milieu de toi, à tes ennemis en ouvrant elles ont été ouvertes les portes de la terre, le feu a dévoré tes barres : puise pour toi les eaux du siège, fortifie tes remparts, entre dans la boue et pétris l'argile, répare le four à briques. » - Nahum 3:13-14.

Les portes de la terre ouvertes aux ennemis, signifient que les maux occupent la place où doivent être les biens.

Dans le Livre des Juges :

« Les chemins n'étaient point fréquentés, et ils allaient par des sentiers, ils allaient par des chemins tortueux ; il n'y avait point de bourgs dans Israël : choisissait-il des Dieux nouveaux, alors les portes étaient assiégées ; à peine voyait-on un bouclier ou une lance parmi quarante (hommes) d'Israël. » - Juges 5:6-7, 8.

C’est la prophétie de Déborah et de Barak ; les portes assiégées, ce sont les biens et les vrais.

Dans David :

« Ils méditent contre moi ceux qui habitent à la porte ; ils (me) raillent eu chantant ceux qui boivent la cervoise. » - Psaumes 69:13.

Ceux qui habitent à la porte sont les maux et les faux, et ce sont aussi les infernaux.

Dans Ézéchiel :

« Dans les visions de Dieu il fut conduit à l'entrée de la porte intérieure qui regarde du côté du septentrion ; là, il vit les grandes abominations de la maison d'Israël : il fut conduit aussi à l'entrée de la porte de la maison de Jéhovah, qui regarde du côté du septentrion ; aussi des abominations. » - Ézéchiel 8:3, 6, 14-15.

L'entrée de la porte intérieure qui regarde du côté du septentrion, c'est la place où sont les faux intérieurs ; l'entrée de la porte de la maison de Jéhovah, du côté du septentrion, c'est où sont les maux intérieurs : qu'il y ait des faux et des maux intérieurs, et qu'il y ait une sphère intérieure dans laquelle sont de tels esprits et de tels génies, on le voit, numéros 2121, 2122, 2123, 2124.

Dans David :

« Voici, la possession de Jéhovah, (ce sont) les fils ; la récompense (est) le fruit du ventre ; comme des flèches dans la main d'un puissant, ainsi (sont) les fils des prémices : heureux l'homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne seront pas confus, car ils parleront avec les ennemis à la porte. » - Psaumes 127:3, 4, 5.

Parler avec les ennemis à la porte, c'est ne craindre en rien les maux ni les faux, ni par conséquent l'enfer.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, Jéhovah Zebaoth sera en esprit de jugement pour celui qui est assis pour le jugement, et en force pour ceux qui repoussent le combat à la porte ; et même ceux-ci s'égarent par le vin et se fourvoient par la cervoise. » - Ésaïe 28:5-6, 7.

Dans le Même :

« Ils seront retranchés ceux qui font pécher les hommes par la Parole, et qui tendent des pièges à celui qui réprimande à la porte, et qui font pencher le juste vers la vanité. » - Ésaïe 29:20-21.

Dans le Même :

« Elam a pris le carquois dans le char de l'homme, des cavaliers, Kir a découvert le bouclier ; et il est arrivé que l'élite de tes vallées a été remplie de chars et de cavaliers ; en se plaçant ils se sont placés à la porte ; et en ce jour-là il a regardé vers l'arsenal de la maison de la forêt. » - Ésaïe 22:6, 7, 8.

Dans Jérémie :

« Juda a été dans le deuil, et ses portes sont devenues languissantes ; ils ont été noircis dans la terre, et le cri de Jérusalem est monté ; les grands ont envoyé les inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, ils n'ont point trouvé d'eaux. » - Jérémie 14:1, 2, 3.

Dans Je Même :

« Les Anciens ont cessé d'être à la Porte, les jeunes gens (ont cessé) leurs chants. » - Lamentations 5:14.

On peut voir par ces passages ce que signifie la porte des ennemis, c'est-à-dire qu'elle signifie l'enfer, ou les infernaux qui attaquent continuellement les biens et les vrais ; leur siège est chez l'homme, comme il a été dit, dans son mental naturel ; mais lorsque l'homme est tel, qu'il admet les biens et les vrais, par conséquent les anges, les infernaux sont chassés de cette place par le Seigneur ; une fois qu'ils ont été chassés, la porte du ciel ou le ciel s'ouvre ; il est aussi parlé de cette porte çà et là dans la Parole, comme dans Ésaïe :

« Cantique dans la terre de Juda ! Une ville forte est à nous, en salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes, et elle entrera la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1-2.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah à son Oint, à Choresch, dont j'ai pris la (main) droite, afin de faire descendre devant lui les nations, et j'ouvrirai les reins des rois, afin d'ouvrir devant lui les battants, et les Portes ne seront point fermées. Moi j'irai devant toi, et je redresserai ce qui est tortueux ; je romprai les battants d'airain, et je briserai les barres de fer. » - Ésaïe 45:1-2.

Dans le Même :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murailles, et leurs rois seront à ton service ; ils tiendront continuellement tes portes ouvertes, ni jour ni nuit elles ne seront fermées : on n'entendra plus parler de violence dans ta terre, de dévastation ni de fracture dans les confins ; et tu appelleras tes murailles, salut, et tes Portes. Louange. » - Ésaïe 60:10-11, 18.

Dans le Même :

« Passez, passez les Portes ; préparez le chemin au peuple, frayez, frayez le sentier ; dites à la fille de Sion : Voici, ton salut vient. » - Ésaïe 62:10-11, 12.

Dans Michée :

« Ils passeront par la Porte, et ils sortiront par elle, et leur Roi passera devant eux, et Jéhovah (sera) à leur tête. » - Michée 2:13.

Dans David :

« Portes, élevez vos têtes ; et haussez-vous, portes (ostia) éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui (est) ce Roi de gloire ? Jéhovah le fort et le héros, Jéhovah le héros de guerre. Portes, élevez vos têtes ; élevez-(les), portes (ostia) éternelles. » - Psaumes 24:7-8, 9, 10.

Dans le Même : Célèbre Jéhovah, Jérusalem ; loue ton Dieu, Sion ; parce qu'il renforce les barres de tes portes, il bénit tes fils au milieu de toi. » - Psaumes 147:12-13.

Par ces passages on voit que la porte du ciel est où sont les Anges chez l'homme, c'est-à-dire où est l'influx du bien et du vrai procédant du Seigneur ; qu'ainsi il y a, comme il a été dit, deux portes : le Seigneur parle ainsi des deux Portes dans Matthieu :

« Entrez par la porte étroite, parce que large (est) la porte et spacieux (est) le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent, parce que étroit (est) la porte et resserré (est) le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. » - Matthieu 7:12, 13, Luc 13:23-24.

En outre il est souvent question, dans Ézéchiel et dans l'Apocalypse, des Portes de la Nouvelle Jérusalem et des Portes du Nouveau Temple, par lesquelles il n'est entendu autre chose que l'entrée dans le ciel, Voir au sujet de ces portes, - ; Ézéchiel 43:1-2, 4 ; Ézéchiel 44:1-2, 3 ; , 12 ; Ézéchiel 48:31, 32, 33-34. Apocalypse 21:12-13, 21, 25 ; Apocalypse 22:14. Ésaïe 54:11-12. C'est de là que Jérusalem est appelée « la Porte du peuple. » - Michée 1:9. .

  
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Arcanes Célestes #1798

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1798. La connaissance des doctrinaux de la foi ne fait rien, si l'homme n'a pas la charité, car les doctrinaux regardent la charité comme fin, numéros 2049, 2116. Il ne peut pas y avoir de reconnaissance du vrai, ni par conséquent de foi, si l'homme n'est pas dans le bien, numéro 2261. Le saint du culte est en proportion de la qualité et de la quantité du vrai de la foi implanté dans la charité, numéro 2190. Il n'y a aucune salvation par la foi, mais il y a salvation par la vie de la foi, qui est la charité, numéros 2228, 2261. Le Royaume céleste est à ceux qui ont la foi de la charité, numéro 1608. Dans le ciel tous sont considérés d'après la charité et d'après la foi qui en procède, numéro 1258. On n'est pas admis dans le ciel, à moins qu'on ne veuille du fond du cœur le bien, numéro 2401. Ceux qui sont dans la foi sont sauvés, pourvu que dans la foi il y ait le bien, numéros 2261, 2442. La foi, qui n'a pas été implantée dans le bien de la vie, périt entièrement dans l'autre vie, numéro 2228. Si la foi cogitative sauvait, tous seraient introduits dans le ciel, mais comme la vie fait obstacle, ils ne peuvent y être introduits, numéro 2363. Ceux qui ont pour principe que la foi seule sauve, souillent les vrais par le faux du principe, numéros 2383, 2385. Le fruit de la foi est la bonne œuvre, cette œuvre est la charité, la charité est l'amour pour le Seigneur, cet amour est le Seigneur, numéro 1873. Les fruits de la foi sont les fruits du bien, qui appartient à l'amour et à la charité, numéro 3146. L'assurance ou la confiance, qu'on appelle foi qui sauve, ne peut exister que chez ceux qui sont dans le bien de la vie, numéro 2982. Le bien est la vie du vrai, numéro 1589. Quand les vrais sont-ils dits avoir acquis la vie, numéro 1928. Le Bien influe du Seigneur dans les vrais de quelque genre qu'ils soient, mais il importe principalement qu'ils soient des vrais réels, numéro 2531. Autant le mal et le faux sont rejetés, autant le bien et le vrai influent du Seigneur, numéros 2411, 3142, 3147. Le bien ne peut influer dans le vrai, tant que l'homme est dans le mal, numéro 2388. Le vrai n'est pas le vrai, avant qu'il ait été accepté par le bien, numéro 2429. Il y a mariage du bien et du vrai dans toutes choses en général et en particulier, numéros 2173, 2503, 2507. L'affection du bien appartient à la vie, et l'affection du vrai est pour la vie, numéro 2455 (fin). Le vrai tend au bien, et il procède du bien, numéro 2063. Par l'influx les vrais sont évoqués de l'homme naturel, élevés et implantés dans le bien dans l'homme rationnel, numéros 3085, 3086. Quand le vrai est conjoint à l'homme, il est approprié à l'homme, numéro 3108. Pour que le vrai soit conjoint au bien, il faut qu'il y ait consentement, de l'entendement et de la volonté ; quand la volonté consent, il y a alors conjonction, numéros 3157, 3158. Le Rationnel quant aux vrais s'acquiert par les connaissances, et les vrais sont appropriés quand ils sont conjoints au bien, et alors ils appartiennent à la volonté et sont pour la vie, numéro 3161. Le Vrai est initié et conjoint au bien, non une seule fois, mais pendant toute la vie, et au-delà, numéro 3200. De même que la lumière sans la chaleur ne produit rien, de môme le vrai de la foi ne produit rien sans le bien de l'amour, numéro 3146. Quelle est l'idée du vrai sans le bien, et quelle est la lumière du vrai dans l'autre vie ? numéro 2228. La foi séparée est comme la lumière de l'hiver, et la foi d'après la charité est comme la lumière du printemps, numéro 2231. Ceux qui en acte séparent d'avec la charité le vrai qui est la foi ne peuvent pas avoir de conscience, numéros 1076, 1077. Pourquoi a-t-on séparé la foi d'avec la charité, et a-t-on dit que la foi sauve ? numéro 2231. Quand l'homme est régénéré, le Seigneur insinue le bien dans les vrais qui sont chez lui, numéros 2183, 2189. L'homme n'est pas régénéré par le vrai, mais il l'est par le bien, numéros 989, 2146, 2183, 2189, 2697. Quand l'homme est régénéré, le Seigneur vient au-devant de lui, et remplit du bien de la charité les vrais qui sont chez lui, numéro 2063. Ceux qui sont dans le bien de la vie et non dans le vrai de la foi, comme les nations et les enfants, reçoivent les vrais de la foi dans l'autre vie et sont régénérés, numéro 989 ; quant aux nations, numéros 932, 1032, 2049, 2284, ; et quant aux enfants, numéros 2290, 2291, 2292, 2293, 2302, 2303, 2304. L'homme est régénéré par l'affection du vrai, et quand il a été régénéré il agit d'après l'affection du bien, numéro 1904. Chez celui qui doit être régénéré la semence ne peut être enracinée que dans le bien, numéros 880, 989. La lumière du régénéré vient de la charité. Numéro 854. Les mêmes vrais sont vrais chez l'un, moins vrais chez l'autre, et chez d'autres sont des faux, et cela a lieu selon le bien qui appartient à la vie, numéro 2439. Différence qui existe entre le bien de l'enfance, le bien de l'ignorance et le bien de l'intelligence numéro 2280. Qui sont ceux qui peuvent venir dans les connaissances du vrai et dans la foi, et qui sont ceux qui n'y peuvent pas venir ? numéro 2689. Il n'y a pas Église, si les vrais des doctrinaux n'ont pas été implantés dans le bien de la vie, numéro 3310. Ce n'est pas le doctrinal qui fait l'Église, c'est la charité, numéros 809, 916, 1798, 1799, 1834, 1844. Les doctrinaux de l'Eglise ne sont rien, si l'on ne vit pas selon ces doctrinaux, numéro 1515. La doctrine de la foi est la doctrine de la charité. Numéro 2571. Il y a Église d'après la charité, et non d'après la foi séparée, numéro 916. Chacun peut connaître, d'après la charité, s'il a l'interne du culte, numéros 1102, 1151, 1153. L'Église du Seigneur sur le globe de la terre est partout différente quant aux vrais, mais elle est une par la charité, numéro 3267. L'Église serait une, si tous avaient la charité, lors même que tous différeraient quant aux rites et quant aux doctrinaux, numéros 809, 1285, 1316, 1798, 1799, 1834, 1844. D'un grand nombre d'Églises qui existent l'Église deviendrait une, si pour toutes l'essentiel de l'Église était la charité et non la foi, numéro 2982. Il y a deux doctrinaux, le doctrinal de la charité et le doctrinal de la foi, et dans l'Ancienne Église il y a eu des doctrinaux de la charité, qui sont aujourd'hui au nombre des choses perdues, numéro 2417. Dans quelle ignorance du vrai sont ceux qui ne sont pas dans les doctrinaux de la charité, numéro 2435. Et comme aujourd'hui on place l'essentiel de l'Église dans la foi, on ne voit même pas les choses que le Seigneur a dites tant de fois sur l'amour et sur la charité, et l'on n'y fait pas attention, numéros 1017, 2373. Le bien qui appartient à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, est supérieur et antérieur au vrai qui appartient à la foi, et non vice versa. Numéros 362, 364.

  
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