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Jérémie 49:15

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15 Car voici, je te rendrai petit parmi les nations, Méprisé parmi les hommes.

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Arcanes Célestes #6419

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6419. De la fille qui s'avance sur la muraille, signifie pour combattre contre le faux : on le voit par la signification de la fille, eu ce qu'elle est l'Église, numéros 2362, 3963, ici l'Église spi-rituelle, parce qu'il s'agit de cette Église ; par la signification de s'avancer sur la muraille, en ce que c'est pour combattre contre le faux, comme le montrent clairement les paroles qui suivent,

“ Ils l'irritent, et ils lancent, et ils l'ont en haine, les archers ; et il sera assis dans la force de son arc, » paroles qui signifient le combat du faux contre le vrai. S'il est dit

“ Qui s'avance sur la muraille, c'est parce que dans le sens interne il s'agit de l'attaque du vrai par les faux, et de la défense du vrai contre les faux ; car l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph, est continuellement attaquée, mais le Seigneur la défend continuellement ; de là, dans la Parole, les choses qui appartiennent à cette Église sont comparées à une ville, qui a une Muraille, un Avant-mur, des Portes, des Barres ; et par les attaques contre cette ville sont décrites les attaques du vrai par les faux ; c'est pourquoi aussi la ville signifie les doctrinaux, numéro 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, et la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, et dans le sens opposé les faux qui sont détruits ; que la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, on le voit clairement dans Ésaïe :

« Une ville forte (est) à nous ; pour salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes pour qu'elle entre, la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1 :

Et dans le Même :

« Tu appelleras salut tes murailles, et tes portes, louange. » - Ésaïe 60:18.

Dans le Même :

« Voici, sur les mains je t'ai gravée, tes murailles (sont) devant Moi continuellement. » - Ésaïe 49:16.

Les murailles sont les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des sentinelles, tout le jour et toute la nuit elles ne se tairont point, remettant en mémoire Jéhovah. » - Ésaïe 62:6.

Pareillement.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth : Moi, je détourne les armes de guerre, avec lesquelles vous combattez contre le Roi de Rabel, et contre les Chaldéens qui vous assiègent, en dehors de la muraille ; je combattrai Moi-Même contre vous par main étendue. » - Jérémie 21:4.

Dans le Même :

« Jéhovah a pensé à détruire la muraille de la fille de Sion ; il a mis dans le deuil l'avant-mur et la muraille, ensemble ils languissent ; enfoncées en terre ont été ses portes ; il a détruit et brisé ses barres. » - Lamentations Jérémie 2:8, 9.

Dans Ézéchiel :

« Les fils d'Arvad et ton armée, sur tes murailles tout autour, et les Gamadéens dans tes tours ont été ; leurs boucliers ils ont suspendu sur tes murailles tout autour, et ils ont perfectionné ta beauté. » - Ézéchiel 27:11.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances du bien et du vrai. Que de telles choses soient signifiées par la Ville et par les murailles, on peut le voir clairement d'après la description de la Sainte Jérusalem descendant du ciel et montrée à Jean par laquelle est signifiée une nouvelle Église, comme le prouve chaque expression ; et là, par la muraille est signifié le Divin Vrai procédant du Seigneur ; il en est parlé ainsi dans Jean :

« La sainte Jérusalem descendant du ciel, ayant une muraille grande et élevée, ayant douze portes ; la muraille de la ville avait douze fondements, et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau : celui qui me parlait mesurait la ville et ses portes, et sa Muraille ; sa Muraille était de cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange : la structure de la muraille était de jaspe, et la ville un or pur semblable à un verre pur ; les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute pierre précieuse. » - Apocalypse 21:10-11, 12, 14, 15, 17-18, 19.

Que la Muraille soit le Divin Vrai procédant du Seigneur, et par suite le vrai de la foi d'après le bien de la charité, cela est évident d'après chacune des choses qui y sont dites de la muraille ; par exemple, que la muraille avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau, car douze signifie toutes choses, numéros 3272, 3858, 3913 ; la muraille et ses fondements signifient les vrais de la foi ; il en est de même des douze Apôtres, numéros 3488, 3858 (fin), 6397 ; ensuite, que la muraille était de cent quarante-quatre coudées, car ce nombre signifie la même chose que douze, à savoir, toutes choses, puisqu'il est composé de douze multiplié par douze ; et comme ce nombre, quand il se dit de la muraille, signifie tous les vrais et tous les biens de la foi, il est ajouté qu'il est mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange ; et aussi, que la structure de la muraille était de jaspe, et que ses fondements étaient ornés de toute pierre précieuse, car le jaspe et les pierres précieuses signifient les vrais de la foi, numéros 114. Que la muraille dans le sens opposé signifie les faux qui sont détruits, on le voit clairement par ces passages, dans Ésaïe :

« Jour de tumulte dans la vallée de la vision ; le Seigneur Jéhovah Sébaoth détruit la muraille, et le cri (va) jusqu'à la montagne ; car Élam a pris le carquois, avec le char de l'homme, des cavaliers ; les cavaliers se plaçant se sont placés jusqu'à la porte. » - Ésaïe 22:5, 6, 7.

Dans le Même :

« Le rempart de refuge de tes murailles, il l'abaissera, l'abattra, le renversera à terre, jusque dans la poussière. » - Ésaïe 25:12.

Dans Jérémie :

« Montez sur ses murailles, et renversez-les. » - Jérémie 5:10.

Dans le Même :

« J'allumerai un feu sur la muraille de Damas, qui dévorera les palais de Benhadad. » - Jérémie 49:27.

Dans le Même :

« Contre les murailles de Babel levez l'étendard, tenez la garde, placez les sentinelles. » - Jérémie 51:12.

Dans Ézéchiel :

« Elles renverseront les murailles de Tyr, et elles détruiront ses tours, et je tirerai sa poussière hors d'elle, et je la réduirai en aridité de rocher. » - Ézéchiel 26:4, 8-9, 12.

  
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Arcanes Célestes #6397

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6397. Jugera son peuple comme l'une des tribus d'Israël, signifie qu'il est un des vrais dans le commun que représentent, les tribus d'Israël : on le voit par la signification de juger, en ce que c'est le vrai dans sa fonction, ainsi qu'il va être expliqué ; par la signification du peuple, en ce que ce sont ceux qui sont dans le vrai, numéros 1259, 1260, 2928, 3295, 3581, 4619 ; ici, ceux qui sont dans le vrai et non encore dans le bien, car ceux-ci sont Dan ou le peuple de Dan, numéro 6396 ; par la représentation des tribus d'Israël, en ce qu'elles sont tous les vrais et tous les biens de la foi dans le commun, numéro 3858, 3926, 3939, 4060, 6335 ; de là, juger le peuple comme l'une des tribus d'Israël signifie que ce vrai, qui est représenté par Dan, est aussi parmi les vrais communs que représentent les tribus d'Israël. Si juger son peuple est le vrai dans sa fonction, c'est parce que les Tribus d'Israël représentent tous les vrais dans le commun, comme on peut le voir par les passages ci-dessus cités ; et ce sont les vrais qui jugent, ainsi juger son peuple signifie le Vrai dans sa fonction. Dans la Parole, on lit que les vingt-quatre Anciens doivent s'asseoir sur des trônes, et juger les nations et les peuples ; et que les douze Apôtres doivent pareillement s'asseoir sur des trônes, et juger les douze Tribus d'Israël ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole croira que cela arrivera ainsi ; mais on peut voir comment cela doit être entendu, quand d'après le sens interne on sait ce que signifient les vingt-quatre Anciens, et ce que signifient les douze Apôtres, puis ce que signifient les trônes, à savoir, tous les vrais dans leur complexe, selon lesquels se fait le jugement : de même ici par juger le peuple comme l'une des tribus d'Israël, il est entendu non pas que ce sont eux ou quelques-uns de leurs anciens qui doivent juger, mais que ce sont les vrais mêmes qui sont signifiés par eux, par conséquent le Seigneur seul, car de Lui procède tout vrai. Quant aux vingt-quatre anciens qui doivent s'asseoir sur des trônes et juger, il en est parlé ainsi dans Jean :

« Autour du trône étaient vingt-quatre trônes, et sur les trônes je vis vingt-quatre anciens assis, couverts de vêtements blancs, et ils avaient sur leurs têtes des couronnés d'or. » - ;

Et dans le Même :

« Je vis des trônes, et ils s'assirent, et le jugement leur fut donné. " - Âpoc. Apocalypse 20:4.

Quant aux douze Apôtres, il en est parlé ainsi dans Matthieu :

« Jésus dit : Vous qui M'avez suivi dans la Régénération, quand sera assis le Fils de l'homme sur le trône de sa gloire, vous serez assis vous aussi sur douze trônes, jugeant les douze Tribus d'Israël. » - Matthieu 19:28 ;

Et dans Luc :

« Moi, je dispose pour vous, comme a disposé mon Père pour Moi, un royaume ; afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon Royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze Tribus d'Israël. » - Luc 22:30 ;

qu'ici il soit entendu non pas les vingt-quatre anciens, ni les douze Apôtres, mais tous les vrais et tous les biens dans le commun, on peut le voir en ce que nul homme, ni même aucun ange, ne peut juger qui que ce soit ; car quels sont les intérieurs, et quels ils seront, et cela durant l'éternité, personne ne peut le savoir, excepté le Seigneur seul : que les douze Apôtres signifient les mêmes choses que les douze Tribus, à savoir, tous les vrais et tous les biens dans le complexe, on le voit, numéros 2129, 2553, 3488, 3858 (fin).Maintenant, d'après ces explications, il est évident que par

« Dan jugera son peuple comme l'une des tribus d'Israël, » il est signifié que le vrai, qui est représenté par Dan, est un des vrais communs par lesquels se fait le jugement.

  
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