The Bible

 

Jérémie 47

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1 La parole de l'Eternel qui fut adressée à Jérémie, le prophète, sur les Philistins, avant que Pharaon frappât Gaza.

2 Ainsi parle l'Eternel: Voici, des eaux s'élèvent du septentrion, Elles sont comme un torrent qui déborde; Elles inondent le pays et ce qu'il contient, Les villes et leurs habitants. Les hommes poussent des cris, Tous les habitants du pays se lamentent,

3 A cause du retentissement des sabots de ses puissants chevaux, Du bruit de ses chars et du fracas des roues; Les pères ne se tournent pas vers leurs enfants, Tant les mains sont affaiblies,

4 Parce que le jour arrive où seront détruits tous les Philistins, Exterminés tous ceux qui servaient encore d'auxiliaires à Tyr et à Sidon; Car l'Eternel va détruire les Philistins, Les restes de l'île de Caphtor.

5 Gaza est devenue chauve, Askalon est dans le silence, le reste de leur plaine aussi. Jusques à quand te feras-tu des incisions? -

6 Ah! épée de l'Eternel, quand te reposeras-tu? Rentre dans ton fourreau, Arrête, et sois tranquille! -

7 Comment te reposerais-tu? L'Eternel lui donne ses ordres, C'est contre Askalon et la côte de la mer qu'il la dirige.

   

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Arcanes Célestes #6015

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6015. Dans les chariots qu'avait envoyés Pharaon pour le porter, signifie les doctrinaux qui proviennent des scientifiques de l'Église : on le voit par la signification des chariots, en ce qu'ils sont les doctrinaux, numéro 5945 ; et par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le scientifique de l'Église dans le commun, car l'Egypte signifie le scientifique de l'Église, numéro 1462, 4749, 4964, 4966, de là son roi signifie ce scientifique dans le commun,

Comme aussi ailleurs dans la Parole ; mais, dans la plupart des passages, c'est le scientifique perverti qui est signifié par Pharaon de même que par l'Egypte : que Pharaon soit le scientifique dans le commun, on le voit clairement dans Ésaïe :

« Insensés ils sont les princes de Soan, des sages d'entre les conseillers de Pharaon, le conseil est abruti ; comment dites-vous à Pharaon : Fils des sages, moi, (je suis), fils des rois de l'antiquité. " - Ésaïe 19:11.

Pharaon ici, c'est le scientifique de l'Église dans le commun ; de là il est dit fils des sages et fils des rois de l'antiquité ; les sages et les rois de l'antiquité, ce sont les vrais de l'ancienne Église ; mais ici il est entendu que ce scientifique a été infatué, car il est dit

« insensés ils sont les princes de Soan, leur conseil est abruti. »

Dans le Même :

« Ils s'en vont pour descendre en Egypte, mais ma bouche ils n'ont point interrogé pour se fortifier de la force de Pharaon, et pour se confier dans l'ombre de l'Egypte ; c'est pourquoi pour vous la force de Pharaon sera en honte, et la confiance dans l'ombre de l'Egypte, en ignominie. » - Ésaïe 30:2-3.

se fortifier de la force de Pharaon, et se confier dans l'ombre de l'Egypte, c'est se fier aux scientifiques dans les choses de la foi, et n'avoir foi à aucun vrai spirituel, à moins que le scientifique et le sensuel ne le suggèrent, ce qui cependant appartient à l'ordre perverti ; car au premier rang doivent être les vrais de la foi, et au second les scientifiques qui confirment, parce que, si ceux-ci sont au premier rang, on ne croit absolument rien du vrai.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth, le Dieu d'Israël : Voici, Moi, je fais la visite sur Amon dans numéro s, et sur Pharaon, et sur l'Egypte, et sur ses Dieux, et sur ses rois ; principalement sur Pharaon, et sur ceux qui se confient en lui. » - Jérémie 46:25.

Ici aussi Pharaon est le scientifique dans le commun ; ceux qui se confient en lui sont ceux qui se fient aux scientifiques, et non à la Parole, c'est-à-dire, au Seigneur dans la Parole ; de là provient toute perversion dans les doctrinaux de la foi ; et de là le faux, et aussi le négatif qu'il y ait quelque chose de Divin et de céleste ; ceux-ci surtout ont continuellement à la bouche :

« Fais-moi voir à l'œil, ou démontre moi scientifiquement que la chose est ainsi, et alors je croirai ; » mais toujours est-il que s'ils voyaient et si on leur démontrait, ils ne croiraient pas non plus, et cela, parce que le négatif règne universellement.

Dans le Même :

« Contre Pharaon : Voici des eaux montant du septentrion, qui deviendront en torrent inondant, et elles inonderont la terre et sa plénitude, la ville et ceux qui y habitent, en sorte que crient les hommes, et que hurle tout habitant de la terre, à cause du bruit du battement des sabots de ses forts chevaux, et du tumulte de son char, du fracas de ses roues. » - Jérémie 47:1-2, 3.

D’après chacune des choses qui sont dites ici de Pharaon, il est évident que Pharaon est le scientifique dans le commun, ici dans l'ordre perverti, qui détruit les vrais de la foi ; le torrent inondant est le scientifique détruisant l'entendement du vrai, et ainsi dévastant ; elles inonderont la terre et sa plénitude, c'est toute l'Église ; la ville et ceux qui y habitent, c'est le vrai de l'Église et par suite le bien ; le battement des sabots des chevaux, ce sont les scientifiques infimes qui proviennent immédiatement des sensuels ; le tumulte du char, c'est le doctrinal faux qui en provient ; le fracas des roues, ce sont les sensuels et leurs illusions qui poussent en avant.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Me voici contre toi, Pharaon roi d'Egypte, baleine grande qui se couche au milieu de ses fleuves, qui dit : A moi (il est), mon fleuve, et moi je me suis fait : c'est pourquoi je mettrai des harpons dans tes mâchoires, et je ferai attacher le poisson de tes fleuves à tes écailles. » - Ézéchiel 29:2, 3, 4.

Ici aussi Pharaon est le scientifique dans le commun, ce qui est pareillement évident d'après chacune des choses qui sont dites de lui. Dans le Même

« Profère une lamentation sur Pharaon roi d'Egypte : (Tu es), toi, comme les baleines dans les mers, et tu t'es avancé avec tes fleuves, et tu as troublé les eaux avec tes pieds, et tu as foulé leurs fleuves : je couvrirai, lorsque je t'aurai éteint, les deux ; et je noircirai leurs étoiles ; le soleil d'une nuée je couvrirai, et la lune ne fera point luire sa lueur ; tous les luminaires de lumière je noircirai sur toi, et je mettrai des ténèbres sur ta terre. » - Ézéchiel 32:2-3, 7-8.

Que ces expressions, ainsi que plusieurs autres dans les Prophètes, ne puissent être comprises par personne sans le sens interne, cela est évident ; par exemple, que Pharaon est comme les baleines dans les mers, qu'il s'est avancé avec ses fleuves, et a troublé les eaux avec ses pieds ; que sur lui seront couverts les cieux, seront noir-cies les étoiles, et tous les luminaires de lumière ; que le soleil sera couvert d'une nuée, que la lune ne luira point, et que des ténèbres seront mises sur sa terre ; mais le sens interne enseigne ce qu'elles signifient, à savoir, que les scientifiques pervertissent les vrais de l'Église, si l'homme entre par les scientifiques dans les arcanes de la foi, et s'il ne croit rien, à moins qu'il ne voie d'après ces scientifiques, et même d'après les sensuels ; que ce soit là le sens interne, cela est évident par l'explication de chacune de ces expressions : Pharaon est dit Roi d'Egypte, d'après le Vrai scientifique, car le scientifique est le vrai dans le naturel ; que le Roi soit le vrai, on le voit, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, et le roi d'un peuple signifie, la même chose que le peuple, numéro 4789, ainsi Pharaon la même chose que l'Egypte, mais dans le commun ; que l'Egypte soit le scientifique, cela a été montré plusieurs fois : Pharaon est comparé aux baleines dans les mers, parce que la baleine ou le cétacée signifie les communs des scientifiques, numéro 42 ; et les mers signifient les assemblages des scientifiques, numéro 28 : puis il est dit qu'il s'est avancé avec ses fleuves, parce que les fleuves signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence, numéro 108, 109, 2702, 3051, ici les choses qui appartiennent à la folie, parce qu'elles proviennent des sensuels et des scientifiques, numéro 5196 : ensuite il est dit, qu' il a troublé les eaux avec ses pieds, et qu'il a foulé leurs fleuves, parce que les eaux signifient les vrais spirituels, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668 ; et les pieds, les choses qui appartiennent au naturel, numéro 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, ; ainsi troubler les eaux avec les pieds, c'est souiller et pervertir les vrais de la foi par les scientifiques qui appartiennent au naturel ; et fouler leurs fleuves, c'est faire la même chose à l'intelligence : enfin il est dit que, quand il sera éteint, les cieux seront couverts, parce que les deux signifient les intérieurs de l'homme, car les intérieurs de l'homme sont ses cieux ; ces intérieurs sont fermés quand les scientifiques dominent sur les vrais de la foi, ou quand le naturel domine sur le spirituel ; qu'alors les connaissances du vrai et du bien périssent, cela est signifié par je noircirai les étoiles des cieux, et tous les luminaires de lumière ; les étoiles sont ces connaissances, voir numéro 2495, 2849, 4697 ; et les luminaires, les biens et les vrais, numéro : qu'alors aussi le bien de l'amour ne puisse plus influer, cela est signifié par je couvrirai le soleil d'une nuée ; ni le bien de la foi non plus, cela est signifié par la lune ne fera point luire sa lueur ; le soleil est le bien de l'amour, et la lune le bien de la foi, voir numéro 1529, 1530, 2120, 2495, 3636, 3643, 4060, 4696 : et qu'ainsi il n'y a que les faux qui occupent le mental naturel, cela est signifié par je mettrai les ténèbres sur ta terre ; les ténèbres sont les faux, voir numéro 1839, 1860, 4418, 4531, et la terre de Pharaon ou la terre d'Egypte, le mental naturel, numéro 5276, 5278, 5280, 5288, 5301 : d'après cela on voit maintenant avec évidence quel sens il y a dans ces prophétiques. Puisque Pharaon signifie le scientifique dans le commun, il signifie aussi le naturel dans le commun, numéro 5799.

  
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Arcanes Célestes #2015

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2015. Des rois sortiront de toi, signifie que tout vrai vient du Seigneur : on le voit par la signification de Roi, dans la Parole tant Historique que Prophétique, en ce que c'est le vrai, ainsi qu'il a été dit, numéro , mais cela n'a pas encore été expliqué. Par la signification des Nations en ce qu'elles sont les biens, et par la signification des Rois en ce qu'ils sont les vrais, on peut voir quel est le sens interne de la Parole, et combien il est éloigné du sens de la lettre : Celui qui lit la Parole, surtout la Parole Historique, ne peut faire autrement que de croire que les nations y sont des nations, et que les rois y sont des rois, et qu'ainsi dans la Parole même (in Verbo ipsissimo) Il s'agit des nations et des rois qui sont nommées, mais l'idée de nations et de rois est entièrement perdue quand la Parole est recueillie par les Anges, et à la place des nations et des rois succèdent le bien et le vrai : il est impossible que cela ne paraisse pas étrange, et même paradoxal, mais toujours est-il que la chose se passe ainsi ; chacun peut aussi s'en convaincre en ce que si les nations et les rois signifiaient dans la Parole des nations et des rois, alors la Parole du Seigneur ne renfermerait presque rien de plus que tout autre livre d'histoire, ou tout autre écrit, et serait ainsi un ouvrage mondain, lorsque cependant il n'y a, dans la Parole, rien qui ne soit Divin, par conséquent rien qui ne soit céleste et spirituel : par exemple, dans ce verset, il est dit qu'Abraham serait fructifié, que de lui seraient faites des nations, et que des rois sortiraient de lui ; qu'est-ce que cela, sinon des choses purement mondaines et nullement célestes ? En effet, il n'y a pas que la gloire du monde qui n'est absolument rien dans le Ciel ; tandis que si c'est la Parole du Seigneur, il doit y avoir la gloire du Ciel, et nullement celle du monde ; c'est aussi pour cela que le sens de la lettre s'efface et s'évanouit entièrement quand il passe dans le Ciel, et se purifie au point que rien de mondain n'y reste mêlé ; car par Abraham on entend non pas Abraham, mais le Seigneur ; par être fructifié on entend non pas sa postérité qui croîtrait beaucoup, mais le bien de l'Essence Humaine du Seigneur, qui croîtrait à l'infini ; par des nations on entend non des nations, mais des biens ; et par des rois, non des rois mais des vrais ; l'historique restant toujours selon le sens de la lettre dans sa vérité, car il est vrai qu'il a été dit à Abraham, qu'il serait ainsi fructifié, et que de lui sortiraient des nations et aussi des rois. Que les Rois signifient les vrais, c'est ce qu'on peut voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murs, et leurs Rois seront ton service. Tu suceras le lait des nations et tu suceras la mamelle des Rois. » - Ésaïe 60:10, 16.

On ne voit nullement d'après la lettre ce que c'est que sucer le lait des nations et la mamelle des rois, mais d'après le sens interne on voit que c'est être gratifié des biens et être instruit des vrais.

Dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité les Rois, les princes, s'asseyant sur le trône de David, montant dans un char sur des chevaux. » - ; 22:4.

Monter dans un char et sur des chevaux, est une expression prophétique qui signifie l'abondance des intellectuels, comme on peut le voir par beaucoup de passages dans les Prophètes ; de même, par les rois qui entreront par les portes de la cité, il est signifié dans le sens interne qu'on serait imbu des vrais de la foi ; c'est là le sens céleste de la Parole dans lequel passe le sens mondain de la lettre.

Dans le Même :

« Jéhovah dans l'indignation de sa colère a dédaigné le Roi et le prêtre : les portes de Sion ont été enfoncées en terre ; il a détruit et brisé ses barres ; le Roi et les princes (sont) parmi les nations il n'y a point de toi. » - Lamentations 2:6, 9.

Là, le Roi, c'est le Vrai de la foi ; le Prêtre, c'est le bien de la charité ; Sion, c'est l'Eglise qui est perdue et dont les barres sont brisées ; de là, le Roi et les princes sont parmi les nations, c'est-à-dire le Vrai et les choses appartenant au vrai seront bannis, au point qu'il n'y a pas de toi, c'est-à-dire, aucune chose de la doctrine de la foi.

Dans Ésaïe :

« Avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, il sera abandonné l'humus que tu dédaignes en présence de ses deux Rois. » - Ésaïe 7:16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; l'humus qui sera abandonné, c'est la foi qui sera alors nulle, et dont les vrais, qui sont les Rois, seront dédaignés.

Dans le Même :

« Je lèverai ma main vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les peuples ; et ils porteront tes fils dans leur sein, et tes filles seront transportées sur l'épaule ; les Rois seront tes nourriciers, et leurs dames les nourrices. » - Ésaïe 49:22-23.

Les nations et les filles, ce sont les biens ; les peuples et les fils, ce sont les vrais, ainsi qu'il a été expliqué dans la Première Partie ; on peut voir que les nations sont les biens, numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; et pareillement les filles, numéros 489, 490, 491 ; que les peuples sont les vrais, numéros 1259, 1260 ; et pareillement les fils, numéros 489, 491, 533, 1147 ; les rois sont donc les vrais en général dont on sera nourri, et leurs dames, les biens dont on sera allaité ; dire les biens et les vrais, ou dire ceux qui sont dans les biens et dans les vrais, c'est la même chose.

Dans le Même :

« Il fera une aspersion sur beaucoup de Nations, les Rois fermeront leur bouche sur lui, parce qu'ils ont vu ce qui leur a été annoncé, et ont compris ce qu'ils n'avaient point entendu. » - Ésaïe 52:15, - là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; les nations signifient ceux qui ont de l'affection pour les biens ; et les rois ceux qui en ont pour les vrais.

Dans David :

« Maintenant, Rois, soyez intelligent ; soyez instruits, juges de la terre ; servez Jéhovah avec crainte, et tressaillez avec tremblement ; baisez le Fils de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez en chemin. » - Psaumes 2:10, 11, 12.

Les rois signifient ceux qui sont dans les vrais ; ceux qui sont dans les vrais sont aussi, d'après les vrais, nommés çà et là fils du roi ; ici le Fils signifie le Seigneur, qui est appelé Fils parce qu'il est le Vrai même et que tout vrai procède de Lui.

Dans Jean :

« Ils chanteront un cantique nouveau : Tu es digne de recevoir le Livre, et d'en ouvrir les sceaux. Tu nous as faits Rois et Prêtres à notre Dieu, pour que nous régnions sur la terre. » - Apocalypse 5:9-10.

Là, ceux qui sont dans les vrais sont appelés Rois : le Seigneur les appelle aussi fils du royaume, dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les Fils du royaume ; et l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38.

Dans Jean :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l'Euphrate, dont l'eau fut desséchée, pour préparer le chemin des Rois, qui (doivent venir) du lever du soleil. » - Apocalypse 16:12.

Il est évident que par l'Euphrate n'est point signifié l'Euphrate, et que par les rois qui doivent venir du soleil levant ne sont pas non plus signifiés des rois ; il a été dit ce que c'est que l'Euphrate, numéros 120, 1585, 1866 ; par là on voit ce que signifie le chemin des rois qui doivent venir du soleil levant, on voit que ce sont les vrais de la foi qui précèdent des biens de l'amour.

Dans le Même :

« Les Nations qui sont sauvées marcheront dans sa lumière, et les Rois de la terre apporteront en elle leur gloire et leur honneur. » - Apocalypse 21:24.

Là les nations signifient ceux qui sont dans les biens, et les rois de la terre, ceux qui sont dans les vrais ; c'est aussi ce qu'on voit clairement, en ce que là il s'agit de choses prophétiques et non de choses historiques.

Dans le Même :

« Avec la grande prostituée qui est assise sur la multitude des eaux, les Rois de la terre se sont prostitués, et ils se sont énivrés du vin de sa prostitution. » - Apocalypse 17:2.

Et ailleurs :

« Babylone a fait boire toutes les nations du vin de sa prostitution, et les Rois de la terre se sont prostitués avec elle. » - Apocalypse 18:3, 9.

Là, on voit pareillement que les rois de la terre ne signifient point des rois ; il s'agit en effet, de la falsification et de l'adultération de la doctrine de la foi, c'est-à-dire, du vrai ; c'est ce que représente la prostitution ; les rois de la terre sont les vrais qui ont été falsifiés et adultérés.

Dans le Même :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix Rois, qui n'ont pas encore reçu le royaume, mais qui reçoivent la puissance pendant une heure avec la bête, comme Rois ; ceux-ci ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête. » - Apocalypse 17:12-13.

Là, chacun voit encore clairement que les rois ne sont pas des rois ; autrement il serait tout-à-fait impossible de comprendre que dix rois reçussent comme rois la puissance pendant une seule heure. Il est dit pareillement dans le Même :

« Je vis la bête et les Rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval et à son armée. » - Apocalypse 19:19.

Il est dit ouvertement, au vers. 13 du même Chapitre, que celui qui est monté sur le cheval est la Parole de Dieu, contre laquelle les rois de la terre sont dits être rassemblés ; là ne signifie les biens de l'amour, qui sont profanés ; les rois désignent les vrais de la foi, qui sont adultérés ; ils sont appelés rois de la terre, parce qu'ils sont au-dedans de l'Eglise : la terre, c'est l'Eglise, numéros 662, 1066, 1067, 1262 ; le cheval blanc, c'est l'entendement du vrai ; celui qui est monté sur le cheval, c'est la Parole. Il y a encore quelque chose de plus manifeste dans , [Il manque du texte ici], 1728 ; comme ces deux gouvernements sont conjoints chez le Seigneur, ils étaient anciennement représentés par la Royauté conjointe au Sacerdoce, comme chez Melchisédech, qui fut Roi de Salem et en même temps Prêtre au Dieu Très-Haut, - Genèse 1.

Et plus tard chez les Juifs, ou l'Eglise Représentative dans sa forme, fut instituée par des Juges et des Prêtres, ensuite par des Rois ; mais comme les Rois représentaient les vrais, qui ne devaient pas avoir le commandement, et cela, ainsi qu'il a été dit, parce qu'ils condamnent, voilà pourquoi ce gouvernement déplaisait tellement, que les Juifs furent réprimandés de ce qu'ils le demandaient, et que la qualité du Vrai considère en soi, fut décrite par le droit du Roi, - .

Et antérieurement il leur avait été commandé par Moïse, Deutéronome 17:14 à l8 ; de choisir le vrai réel qui précède du bien et non un vrai bâtard, et de ne le souiller ni par les raisonnements ni par les scientifiques ; c'est là ce que renferme le commandement au sujet du Roi dans Moïse, au passage cité ; il n'est personne qui puisse le voir d'après le sens de la lettre, mais c'est néanmoins évident d'après chaque mot dans le sens interne, et par là il est constant que par le Roi et la Royauté il n'a été représenté et n'a été signifié rien autre chose que le Vrai.

  
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