The Bible

 

Osée 2

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1 Dites à vos frères: Ammi! et à vos soeurs: Ruchama!

2 Plaidez, plaidez contre votre mère, car elle n'est point ma femme, et je ne suis point son mari! Qu'elle ôte de sa face ses prostitutions, et de son sein ses adultères!

3 Sinon, je la dépouille à nu, je la mets comme au jour de sa naissance, je la rends semblable à un désert, à une terre aride, et je la fais mourir de soif;

4 et je n'aurai pas pitié de ses enfants, car ce sont des enfants de prostitution.

5 Leur mère s'est prostituée, celle qui les a conçus s'est déshonorée, car elle a dit: J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson.

6 C'est pourquoi voici, je vais fermer son chemin avec des épines et y élever un mur, afin qu'elle ne trouve plus ses sentiers.

7 Elle poursuivra ses amants, et ne les atteindra pas; elle les cherchera, et ne les trouvera pas. Puis elle dira: J'irai, et je retournerai vers mon premier mari, car alors j'étais plus heureuse que maintenant.

8 Elle n'a pas reconnu que c'était moi qui lui donnais le blé, le moût et l'huile; et l'on a consacré au service de Baal l'argent et l'or que je lui prodiguais.

9 C'est pourquoi je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison, et j'enlèverai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité.

10 Et maintenant je découvrirai sa honte aux yeux de ses amants, et nul ne la délivrera de ma main.

11 Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses nouvelles lunes, ses sabbats et toutes ses solennités.

12 Je ravagerai ses vignes et ses figuiers, dont elle disait: C'est le salaire que m'ont donné mes amants! Je les réduirai en une forêt, et les bêtes des champs les dévoreront.

13 Je la châtierai pour les jours où elle encensait les Baals, où elle se paraît de ses anneaux et de ses colliers, allait après ses amants, et m'oubliait, dit l'Eternel.

14 C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son coeur.

15 Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d'Acor, comme une porte d'espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d'Egypte.

16 En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras: Mon mari! et tu ne m'appelleras plus: Mon maître!

17 J'ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu'on ne les mentionne plus par leurs noms.

18 En ce jour-là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays l'arc, l'épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité.

19 Je serai ton fiancé pour toujours; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde;

20 je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l'Eternel.

21 En ce jour-là, j'exaucerai, dit l'Eternel, j'exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre;

22 la terre exaucera le blé, le moût et l'huile, et ils exauceront Jizreel.

23 Je planterai pour moi Lo-Ruchama dans le pays, et je lui ferai miséricorde; je dirai à Lo-Ammi: Tu es mon peuple! et il répondra: Mon Dieu!

   

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Arcanes Célestes #9144

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9144. Et qu'il aura saisi des épines, signifie qui se porte dans les faux : on le voit par la signification de saisir, quand cela est dit, de la colère qui provient de l'affection du mal, en ce que c'est se porter dans, et ainsi s'embraser ; et par la signification des épines, en ce qu'elles sont les faux, ainsi qu'il va être expliqué. Il sera d'abord dit en quelques mots comment ces choses se passent : Les amours chez l'homme sont les feux de sa vie, numéro 9055 ; les amours mauvais, qui sont les amours de soi et du monde, sont des feux consumants, car ils consument les biens et les vrais qui appartiennent à sa vie ; ces feux font la vie de la volonté de l'homme, et la lumière provenant de ces feux fait la vie de son entendement ; tant que les feux du mal sont tenus renfermés dans la volonté, l'entendement est dans la lumière, et par suite dans l'aperception du bien et du vrai ; mais quand ces feux répandent leur lumière dans l'entendement, la lumière antérieure est dissipée, et l'homme est dans l'obscurité quant à l'aperception du bien et du vrai ; et cela d'autant plus que les amours de soi et du monde, qui sont ces feux, prennent de l'accroissement, et enfin tellement qu'ils étouffent et éteignent tout vrai et avec le vrai tout bien. Quand ces amours sont combattus, le feu s'élance alors de la volonté dans l'intellectuel, et il y conçoit la flamme qui est appelée colère ; c'est de là que l'homme est dit s'échauffer, s'embraser, s'enflammer, quand il se met en colère ; cette flamme attaque les vrais et les biens qui sont dans l'intellectuel, et non-seulement elle les couvre, mais même elle les consume ; et, ce qui est un arcane, quand ce feu mauvais s'élance de la volonté dans l'intellectuel, l'intellectuel est fermé par le haut, et est ouvert par le bas, c'est-à-dire, est fermé par où il regarde vers le ciel, et est ouvert par où il regarde vers l'enfer ; de là vient qu'alors influent les maux et les faux, qui conçoivent la flamme, quand l'homme méchant s'embrase de colère ; il en est de cela comme de la fibre dans le corps ; si la fibre est piquée avec la pointe d'une aiguille, aussitôt elle se contracte et se ferme, et ainsi elle empêche que la lésion n'aille plus avant, et n'infeste la vie dans les principes ; le faux aussi, quand il se présente à la vue, apparaît comme armé de pointes. Quand l'homme méchant se met en colère, il en est de son état comme de la fumée qui, à l'approche du feu, conçoit la flamme, car le faux du mal dans l'intellectuel est comme la fumée, et la colère est comme la flamme de la fumée embrasée ; il y a aussi entre eux correspondance ; de là vient que, dans la Parole, la fumée est le faux, et la flamme de la fumée la colère, comme dans David :

« Il monta une fumée de son nez, et un feu de sa bouche, des charbons s'embrasèrent par Lui. » - Psaumes 18:9 ;

Et dans Ésaïe :

« Elle brûle comme un feu, la malice ; la ronce et l'épine elle dévore, et elle incendie les fourrés de la forêt, et ils s'élèvent en bouffée de fumée, dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth. » - Ésaïe 9:17, 18 ;

Ici la fumée est le faux ; de ce faux embrasé résulte la colère ; que la fumée soit le faux, on le voit, numéro 1861. D'après cela, on peut maintenant voir ce qui est signifié dans le sens interne par ces paroles :

« Quand sera sorti un feu, et qu'il aura saisi des épines, et que sera consumé un monceau de blé, ou la moisson debout, c'est-à-dire, si l'affection du mal éclate en colère, et se porte dans les faux des concupiscences, et consume les vrais et les biens de la foi ; quiconque réfléchit peut voir qu'il y a dans cette loi quelque cause, qui est cachée intérieurement et n'apparaît point, car il n'a été porté nulle part une loi sur le feu qui saisit des épines et par suite consume un monceau de blé ou la moisson débout, parce qu'un tel événement arrive très-rarement, mais il arrive chaque jour que le feu de la malice et de la colère saisit et embrase les faux des concupiscences, et consume ainsi les vrais et les biens qui appartiennent à l'Église. Que les épines soient les faux des concupiscences, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Sur la terre de mon peuple l'épine et la ronce montent. “ - Ésaïe 32:13.

La terre est l'Église, l'épine et la ronce sont les faux et par suite les maux.

Dans le Même :

« Quant à votre esprit le feu vous consumera, ainsi seront les peuples brûlés en chaux, des épines coupées qui par le feu sont embrasées. “ - Ésaïe 33:15.

Les épines qui par le feu sont embrasées sont les faux qui saisissent la flamme, et consument les vrais et les biens.

Dans Ézéchiel :

« Il n'y aura plus pour la maison d'Israël de ronce piquante ni d'épine douloureuse. “ - Ézéchiel 28:24.

La ronce piquante, c'est le faux des concupiscences de l'amour de soi ; l'épine, c'est le faux des concupiscences de l'amour du monde.

Dans Osée :

« A la scortation s'est livrée votre mère ; c'est pourquoi Moi je bouche ton chemin avec les épines, et ses sentiers elle ne trouvera point. » - Osée 2:5-6.

Les chemins et les sentiers sont les vrais, et les épines sont les faux qui les remplacent.

Dans le Même :

« Ils seront détruits les hauts lieux d'Aven , péché d'Israël ; le chardon et l'épine monteront sur leurs autels. » - Osée 10:8.

Le chardon et l'épine sont le mal et le faux dévastant les biens et les vrais du culte.

Dans David :

« Elles m'avaient environné comme des abeilles ; elles s'éteignent comme un feu d'épines. » - Psaumes 118:12 ;

Le feu d'épines, c'est la concupiscence du mal.

Dans Matthieu :

« Par leurs fruits vous les connaîtrez ; cueille-t-on sur des épines des raisins, ou sur des chardons des figues ? " - Matthieu 7:16 ;

Cueillir sur des épines des raisins, c'est tirer des faux des concupiscences les biens de la foi et de la charité ; que les raisins soient ces biens, on le voit, numéros 1071, 5117, 6378.

Dans Marc :

« Une autre partie de la semence tomba parmi les épines, et montèrent les épines, et elles l'étouffèrent, et de fruit elle ne donna point. Ceux qui parmi les épines sont ensemencés, sont ceux qui la Parole écoutent ; mais les soucis de ce monde, et, la séduction des richesses, et pour les autres choses les concupiscences, entrant, étouffent la parole, et infructueuse elle devient. “ - Marc 4:7, 18-19 ;

Là est expliqué ce que c'est qu'être ensemencé parmi les épines, ainsi ce que c'est que les épines ; la même chose est signifiée par semer parmi les épines et moissonner des épines dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah à l'homme de Jehudah et à Jérusalem : Défrichez-vous une défriche, et ne semez point parmi les épines. “ - Jérémie 4:3.

« Ils ont semé des froments, et ils ont moissonné des épines. » - Jérémie 12:13. -Les faux des concupiscences, qui sont signifiés par les épines, sont les faux confirmant les choses qui appartiennent au monde et aux voluptés du monde ; car plus que les autres ces faux saisissent la flamme et s'embrasent, parce qu'ils proviennent des concupiscences dans le corps, concupiscences qui sont senties ; c'est pour cela aussi qu'ils ferment l'homme interne, au point qu'il ne goûte rien de ce qui concerne le salut de l'âme et la vie éternelle.

« La couronne d'épines, qui fut mise sur la Tête du Seigneur, lorsqu'il allait être crucifié, et qu'alors il fut salué Roi des Juifs, et dit : Voici l'Homme. “ - Jean 19:2-3, 5, -représentait quelle était alors la Parole Divine dans l'Église Juive, c'est-à-dire qu'elle avait été étouffée par les faux des concupiscences ; Roi des Juifs, ainsi qu'il fut alors salué, signifiait le Vrai Divin ; que le Roi dans la Parole signifie le Vrai d'après le Divin, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; on peut voir aussi que ce même Vrai est signifié par l'Oint, qui dans l'idiome hébreu est le Messie, et dans l'idiome Grec le Christ, numéros 3004, 3008, 3009, 3732f. ; et que par Jehudah, dans le sens suprême, est entendu le Seigneur quant au Divin Rien, et dans le sens interne, quant à la Parole, et ainsi quant à la doctrine tirée de la Parole, numéro 3881 ; et quand le Seigneur, ayant cette couronne sur sa Tête, a dit :

« Voici l'Homme, cela signifiait : Voici le Divin Vrai tel qu'il est aujourd'hui dans l'Église ; en effet, le Divin Vrai procédant du Seigneur dans le Ciel est l'Homme, de là le ciel est le Très-Grand Homme, et cela d'après l'Influx et la correspondance, ce qui a été montré à la fin de plusieurs Chapitres, voir numéros 1276, 1871, 2996, 2998, , 7396, 8547, 8988 ; de là aussi l'Église Céleste du Seigneur a été appelée l'Homme, numéros 478, 479 ; c'était cette Église que les Juifs représentaient, numéros 6363, 6364, 8770 ; par là, on voit clairement ce qui a été signifié par la Couronne d'Épines, puis par la salutation « Roi des Juifs, comme aussi par voici l'Homme ; et même ce qui a été signifié par l'inscription sur la croix, « Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs, » - Jean 19:19-20.

C’est-à-dire que le Divin Vrai ou la Parole présentait cet aspect et avait été ainsi traitée par les Juifs, chez qui était l'Église ; que toutes les choses qui furent faites au Seigneur par les Juifs, quand ils Le crucifièrent, aient signifié les états de leur Église quant au Vrai Divin ou à la Parole, on le voit, numéros 9093 ; que le Seigneur ait été la Parole, cela est évident dans Jean :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole ; et la Parole Chair a été faite, et elle a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire. “ - Jean 1:1, 14 ;

La Parole est le Divin Vrai.

  
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Arcanes Célestes #2015

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2015. Des rois sortiront de toi, signifie que tout vrai vient du Seigneur : on le voit par la signification de Roi, dans la Parole tant Historique que Prophétique, en ce que c'est le vrai, ainsi qu'il a été dit, numéro , mais cela n'a pas encore été expliqué. Par la signification des Nations en ce qu'elles sont les biens, et par la signification des Rois en ce qu'ils sont les vrais, on peut voir quel est le sens interne de la Parole, et combien il est éloigné du sens de la lettre : Celui qui lit la Parole, surtout la Parole Historique, ne peut faire autrement que de croire que les nations y sont des nations, et que les rois y sont des rois, et qu'ainsi dans la Parole même (in Verbo ipsissimo) Il s'agit des nations et des rois qui sont nommées, mais l'idée de nations et de rois est entièrement perdue quand la Parole est recueillie par les Anges, et à la place des nations et des rois succèdent le bien et le vrai : il est impossible que cela ne paraisse pas étrange, et même paradoxal, mais toujours est-il que la chose se passe ainsi ; chacun peut aussi s'en convaincre en ce que si les nations et les rois signifiaient dans la Parole des nations et des rois, alors la Parole du Seigneur ne renfermerait presque rien de plus que tout autre livre d'histoire, ou tout autre écrit, et serait ainsi un ouvrage mondain, lorsque cependant il n'y a, dans la Parole, rien qui ne soit Divin, par conséquent rien qui ne soit céleste et spirituel : par exemple, dans ce verset, il est dit qu'Abraham serait fructifié, que de lui seraient faites des nations, et que des rois sortiraient de lui ; qu'est-ce que cela, sinon des choses purement mondaines et nullement célestes ? En effet, il n'y a pas que la gloire du monde qui n'est absolument rien dans le Ciel ; tandis que si c'est la Parole du Seigneur, il doit y avoir la gloire du Ciel, et nullement celle du monde ; c'est aussi pour cela que le sens de la lettre s'efface et s'évanouit entièrement quand il passe dans le Ciel, et se purifie au point que rien de mondain n'y reste mêlé ; car par Abraham on entend non pas Abraham, mais le Seigneur ; par être fructifié on entend non pas sa postérité qui croîtrait beaucoup, mais le bien de l'Essence Humaine du Seigneur, qui croîtrait à l'infini ; par des nations on entend non des nations, mais des biens ; et par des rois, non des rois mais des vrais ; l'historique restant toujours selon le sens de la lettre dans sa vérité, car il est vrai qu'il a été dit à Abraham, qu'il serait ainsi fructifié, et que de lui sortiraient des nations et aussi des rois. Que les Rois signifient les vrais, c'est ce qu'on peut voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murs, et leurs Rois seront ton service. Tu suceras le lait des nations et tu suceras la mamelle des Rois. » - Ésaïe 60:10, 16.

On ne voit nullement d'après la lettre ce que c'est que sucer le lait des nations et la mamelle des rois, mais d'après le sens interne on voit que c'est être gratifié des biens et être instruit des vrais.

Dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité les Rois, les princes, s'asseyant sur le trône de David, montant dans un char sur des chevaux. » - ; 22:4.

Monter dans un char et sur des chevaux, est une expression prophétique qui signifie l'abondance des intellectuels, comme on peut le voir par beaucoup de passages dans les Prophètes ; de même, par les rois qui entreront par les portes de la cité, il est signifié dans le sens interne qu'on serait imbu des vrais de la foi ; c'est là le sens céleste de la Parole dans lequel passe le sens mondain de la lettre.

Dans le Même :

« Jéhovah dans l'indignation de sa colère a dédaigné le Roi et le prêtre : les portes de Sion ont été enfoncées en terre ; il a détruit et brisé ses barres ; le Roi et les princes (sont) parmi les nations il n'y a point de toi. » - Lamentations 2:6, 9.

Là, le Roi, c'est le Vrai de la foi ; le Prêtre, c'est le bien de la charité ; Sion, c'est l'Eglise qui est perdue et dont les barres sont brisées ; de là, le Roi et les princes sont parmi les nations, c'est-à-dire le Vrai et les choses appartenant au vrai seront bannis, au point qu'il n'y a pas de toi, c'est-à-dire, aucune chose de la doctrine de la foi.

Dans Ésaïe :

« Avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, il sera abandonné l'humus que tu dédaignes en présence de ses deux Rois. » - Ésaïe 7:16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; l'humus qui sera abandonné, c'est la foi qui sera alors nulle, et dont les vrais, qui sont les Rois, seront dédaignés.

Dans le Même :

« Je lèverai ma main vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les peuples ; et ils porteront tes fils dans leur sein, et tes filles seront transportées sur l'épaule ; les Rois seront tes nourriciers, et leurs dames les nourrices. » - Ésaïe 49:22-23.

Les nations et les filles, ce sont les biens ; les peuples et les fils, ce sont les vrais, ainsi qu'il a été expliqué dans la Première Partie ; on peut voir que les nations sont les biens, numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; et pareillement les filles, numéros 489, 490, 491 ; que les peuples sont les vrais, numéros 1259, 1260 ; et pareillement les fils, numéros 489, 491, 533, 1147 ; les rois sont donc les vrais en général dont on sera nourri, et leurs dames, les biens dont on sera allaité ; dire les biens et les vrais, ou dire ceux qui sont dans les biens et dans les vrais, c'est la même chose.

Dans le Même :

« Il fera une aspersion sur beaucoup de Nations, les Rois fermeront leur bouche sur lui, parce qu'ils ont vu ce qui leur a été annoncé, et ont compris ce qu'ils n'avaient point entendu. » - Ésaïe 52:15, - là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; les nations signifient ceux qui ont de l'affection pour les biens ; et les rois ceux qui en ont pour les vrais.

Dans David :

« Maintenant, Rois, soyez intelligent ; soyez instruits, juges de la terre ; servez Jéhovah avec crainte, et tressaillez avec tremblement ; baisez le Fils de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez en chemin. » - Psaumes 2:10, 11, 12.

Les rois signifient ceux qui sont dans les vrais ; ceux qui sont dans les vrais sont aussi, d'après les vrais, nommés çà et là fils du roi ; ici le Fils signifie le Seigneur, qui est appelé Fils parce qu'il est le Vrai même et que tout vrai procède de Lui.

Dans Jean :

« Ils chanteront un cantique nouveau : Tu es digne de recevoir le Livre, et d'en ouvrir les sceaux. Tu nous as faits Rois et Prêtres à notre Dieu, pour que nous régnions sur la terre. » - Apocalypse 5:9-10.

Là, ceux qui sont dans les vrais sont appelés Rois : le Seigneur les appelle aussi fils du royaume, dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les Fils du royaume ; et l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38.

Dans Jean :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l'Euphrate, dont l'eau fut desséchée, pour préparer le chemin des Rois, qui (doivent venir) du lever du soleil. » - Apocalypse 16:12.

Il est évident que par l'Euphrate n'est point signifié l'Euphrate, et que par les rois qui doivent venir du soleil levant ne sont pas non plus signifiés des rois ; il a été dit ce que c'est que l'Euphrate, numéros 120, 1585, 1866 ; par là on voit ce que signifie le chemin des rois qui doivent venir du soleil levant, on voit que ce sont les vrais de la foi qui précèdent des biens de l'amour.

Dans le Même :

« Les Nations qui sont sauvées marcheront dans sa lumière, et les Rois de la terre apporteront en elle leur gloire et leur honneur. » - Apocalypse 21:24.

Là les nations signifient ceux qui sont dans les biens, et les rois de la terre, ceux qui sont dans les vrais ; c'est aussi ce qu'on voit clairement, en ce que là il s'agit de choses prophétiques et non de choses historiques.

Dans le Même :

« Avec la grande prostituée qui est assise sur la multitude des eaux, les Rois de la terre se sont prostitués, et ils se sont énivrés du vin de sa prostitution. » - Apocalypse 17:2.

Et ailleurs :

« Babylone a fait boire toutes les nations du vin de sa prostitution, et les Rois de la terre se sont prostitués avec elle. » - Apocalypse 18:3, 9.

Là, on voit pareillement que les rois de la terre ne signifient point des rois ; il s'agit en effet, de la falsification et de l'adultération de la doctrine de la foi, c'est-à-dire, du vrai ; c'est ce que représente la prostitution ; les rois de la terre sont les vrais qui ont été falsifiés et adultérés.

Dans le Même :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix Rois, qui n'ont pas encore reçu le royaume, mais qui reçoivent la puissance pendant une heure avec la bête, comme Rois ; ceux-ci ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête. » - Apocalypse 17:12-13.

Là, chacun voit encore clairement que les rois ne sont pas des rois ; autrement il serait tout-à-fait impossible de comprendre que dix rois reçussent comme rois la puissance pendant une seule heure. Il est dit pareillement dans le Même :

« Je vis la bête et les Rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval et à son armée. » - Apocalypse 19:19.

Il est dit ouvertement, au vers. 13 du même Chapitre, que celui qui est monté sur le cheval est la Parole de Dieu, contre laquelle les rois de la terre sont dits être rassemblés ; là ne signifie les biens de l'amour, qui sont profanés ; les rois désignent les vrais de la foi, qui sont adultérés ; ils sont appelés rois de la terre, parce qu'ils sont au-dedans de l'Eglise : la terre, c'est l'Eglise, numéros 662, 1066, 1067, 1262 ; le cheval blanc, c'est l'entendement du vrai ; celui qui est monté sur le cheval, c'est la Parole. Il y a encore quelque chose de plus manifeste dans , [Il manque du texte ici], 1728 ; comme ces deux gouvernements sont conjoints chez le Seigneur, ils étaient anciennement représentés par la Royauté conjointe au Sacerdoce, comme chez Melchisédech, qui fut Roi de Salem et en même temps Prêtre au Dieu Très-Haut, - Genèse 1.

Et plus tard chez les Juifs, ou l'Eglise Représentative dans sa forme, fut instituée par des Juges et des Prêtres, ensuite par des Rois ; mais comme les Rois représentaient les vrais, qui ne devaient pas avoir le commandement, et cela, ainsi qu'il a été dit, parce qu'ils condamnent, voilà pourquoi ce gouvernement déplaisait tellement, que les Juifs furent réprimandés de ce qu'ils le demandaient, et que la qualité du Vrai considère en soi, fut décrite par le droit du Roi, - .

Et antérieurement il leur avait été commandé par Moïse, Deutéronome 17:14 à l8 ; de choisir le vrai réel qui précède du bien et non un vrai bâtard, et de ne le souiller ni par les raisonnements ni par les scientifiques ; c'est là ce que renferme le commandement au sujet du Roi dans Moïse, au passage cité ; il n'est personne qui puisse le voir d'après le sens de la lettre, mais c'est néanmoins évident d'après chaque mot dans le sens interne, et par là il est constant que par le Roi et la Royauté il n'a été représenté et n'a été signifié rien autre chose que le Vrai.

  
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