The Bible

 

Genèse 3:6

Study

       

6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.

From Swedenborg's Works

 

Arcanes Célestes #206

Study this Passage

  
/ 10837  
  

206. Quels hommes, plus que ceux qui s'aiment eux-mêmes et sont en même temps savants d'après le monde, croient avoir les yeux ouverts, et savoir, comme Dieu, ce que c'est que le bien et le mal ? Mais qu'y a-t-il de plus aveugle qu'eux ? Si seulement on les consulte, on verra qu'ils ne savent pas et croient encore moins que l'Esprit existe : ce que c'est que la vie spirituelle et la vie céleste, ils l'ignorent absolument : ils ne reconnaissent pas non plus la vie éternelle, car ils croient qu'ils mourront comme la brute : ils ne reconnaissent nullement le Seigneur, mais ils n'adorent qu'eux-mêmes et la nature : ceux qui veulent parler avec circonspection disent qu'une sorte d'Etre Suprême, dont ils ignorent l'essence, gouverne toutes choses. Ce sont là leurs principes, qu'ils confirment chez eux de plusieurs manières par les sensuels et par les scientifiques ; s'ils l'osaient, ils le feraient même devant l'univers. Quoiqu'ils veuillent se faire reconnaître pour des Dieux ou pour les plus sages des hommes, si on leur demandait s'ils savent ce que c'est que de ne pas avoir le propre, ils répondraient que ce serait ne pas avoir l'être ; qu'ils ne seraient rien, s'ils étaient privés du propre : si on leur demandait ce que c'est que de vivre par le Seigneur, ils penseraient que c'est une idée fantastique : si on leur demandait s'ils savent ce que c'est que la Conscience, ils diraient que ce n'est autre chose qu'une invention, qui peut servir de frein au vulgaire : si on leur demandait s'ils savent ce que c'est que la perception, ils ne feraient que se moquer, et la nommeraient une sorte d'enthousiasme. Voilà quelle est leur sagesse, voilà comme ils ont les yeux ouverts, et comme ils sont des Dieux. Ils partent de semblables principes, qu'ils croient plus clairs que le jour, ils avancent ensuite, fit c'est ainsi qu'ils raisonnent sur les mystères de la foi : que résulte-t-il de là, sinon un abîme de ténèbres ? Eux, plus que les autres, sont les serpents qui séduisent le monde. Toutefois, telle n'était pas encore cette postériorité de l'Eglise très-ancienne ; mais telle était devenue celle dont il sera question, du Vers. 14 au Vers 19 de ce Chapitre.

  
/ 10837