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Genèse 35:7

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7 Il bâtit là un autel, et il appela ce lieu El-Béthel; car c'est là que Dieu s'était révélé à lui lorsqu'il fuyait son frère.

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Arcanes Célestes #3246

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3246. Et aux fils des concubines qui étaient à Abraham, Abraham leur donna des dons, signifie les Spirituels adoptés par le Divin Humain du Seigneur, en ce que des portions leur ont été données dans le Royaume Spirituel du Seigneur : on le voit par la signification des fils des concubines, en ce qu'ils sont les Spirituels, ainsi qu'il va être expliqué ; par la représentation d'Abraham ici, en ce qu'il est le Divin Humain du Seigneur, ainsi les paroles, qui étaient à Abraham, signifient que ceux-ci, savoir les Spirituels, ont été adoptés par le Divin Humain du Seigneur ; et par la signification des dons qu'Abraham leur donna, en ce que ce sont les portions dans le Royaume Spirituel du Seigneur. D'après ce qui a déjà été dit quelquefois de ceux qui constituent le Royaume Spirituel du Seigneur et qu'on nomme les Spirituels, par exemple, numéro 3235, et ailleurs, on peut voir qu'ils ne sont point des fils nés du Mariage même du bien et du vrai, mais qu'ils proviennent d'une certaine alliance qui n'est pas conjugale de la même manière ; ils sont, il est vrai, du même père, mais non de la même mère, c'est-à-dire qu'ils proviennent du même Divin Bien, mais non du même Divin Vrai : en effet, les Célestes, parce qu'ils proviennent du mariage même du Bien et du Vrai, ont le Bien et par suite le Vrai, aussi ne recherchent-ils jamais ce que c'est que le vrai, mais ils le perçoivent d'après le bien ; et quand ils parlent du Vrai, tout leur discours se réduit à dire, cela est ainsi, selon ce que le Seigneur enseigne dans Matthieu :

« Que votre discours soit : Oui, oui ; non, non ; ce qui est en sus de cela vient du malin. » - Matthieu 5:37.

Mais les Spirituels, parce qu'ils proviennent d'une alliance qui n'est pas conjugale de la même manière, ne savent par aucune perception qu'une chose est un Vrai, mais ils appellent vrai ce que leurs parents et leurs maîtres leur ont dit être le vrai, aussi chez eux n'y a-t-il pas mariage du bien et du vrai ; mais néanmoins le Vrai, qu'ils croient ainsi, est adopté par le Seigneur pour vrai, quand ils sont dans le bien de la vie, Voir à leur sujet, numéro 1832. C'est donc de là que les Spirituels sont appelés ici les fils des concubines, et par les fils des concubines sont entendus tous les fils de Kéturah jusqu'à présent nommés, et aussi les fils provenant d'Hagar, et dont il va être parlé Vers. 12 à 18. Afin que les Célestes et les Spirituels fussent représentés dans les mariages autrefois, il fut accordé d'avoir outre l'Épouse une Concubine ; cette Concubine était donnée au mari par l'épouse, et alors elle était appelée sa femme, où il était dit qu'elle lui avait été donnée pour femme ; comme, lorsqu'Hagar l'Égyptienne fut donnée à Abraham par Sarah, - Genèse 16:3 ; lorsque la servante Bilhah fut donnée à Jacob par Rachel, - Genèse 30:4, - et la servante Zilpah à Jacob par Léa, - Genèse 30:9.

Là, elles sont appelées femmes, mais dans d'autres passages elles sont nommées concubines, comme Hagar l'Égyptienne dans ce Verset ; Bilhah, dans Genèse 35:22 ; et Kéturah elle-même, dans 1 Chroniques .

Si ces anciens ont ou des concubines outre leur épouse, ainsi non-seulement Abraham et Jacob, mais aussi leurs descendants, comme :

- Guidéon, - Juges 8:31.

- Saül, - 2 Samuel 3:7.

- David, - .

- Salomon, - 1 Rois 11:3.

C'était par permission, à cause de la représentation, savoir, de l'Église céleste par l'épouse, et de l'Eglise spirituelle par la concubine ; par permission, parce qu'ils étaient tels, qu'il n'y avait en eux aucun amour conjugal, et qu'ainsi le mariage pour eux n'était pas un mariage, mais seulement une copulation charnelle dans le but de procréer des enfants ; ces permissions ont pu être données à de tels hommes, sans lésion de l'amour et de l'alliance conjugale, mais elles n'ont jamais été données à ceux qui sont dans le bien et le vrai, et qui sont ou peuvent devenir hommes internes ; en effet, dès que l'homme est dans le bien et le vrai et dans les internes, de telles permissions cessent ; c'est pour cela qu'il n'est pas permis aux Chrétiens, comme il l'était aux Juifs, d'adjoindre une concubine à l'épouse, et que c'est un adultère. Que les Spirituels aient été adoptés par le Divin Humain du Seigneur, on le voit par les explications qui ont déjà été données sur ce même sujet, numéros 2661, 2716, 2833, 2834.

  
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Arcanes Célestes #1832

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1832. Et il ne partagea pas la volatile, signifie les spirituels, en ce qu'à leur égard il n'existe pas un tel parallélisme ni une telle correspondance on en trouve la preuve dans la signification de volaille (oiseau, en ce qu'elle est le spirituel comme on vient de le voir au verset 9, et en ce que la volaille n' pas été divisée en deux parties, et que par conséquent il n'a pas un tel parallélisme ni une telle correspondance. Les spirituels , comme il a été souvent dit, signifient toutes les choses qui appartiennent à la foi, par conséquent dans les doctrinaux, car ceux-ci sont nommés choses de foi, quoiqu'ils n'appartiennent pas à la foi, avant d'être conjoints à la charité ; entre eux et le Seigneur il n'y a point de parallélisme ni de correspondance ; ils sont tels, en effet, qu'ils n'influent pas par le dictamen interne ni par la conscience, comme ce qui appartient à l'amour et à la charité, mais ils influent au moyen de l'instruction et par conséquent au moyen de l'audition ; ainsi c'est par l'extérieur et non par l'intérieur qu'ils influent, et par conséquent chez l'homme ils forment ses vases ou ses récipients. Pour la plus grande partie, ils paraissent comme des vrais et ne sont pas des vrais ; tels sont ceux qui appartiennent au sens littéral de la Parole et sont des représentatifs du vrai et significatifs du vrai, et qui par conséquent en eux-mêmes ne sont pas non plus des vrais ; il y en a même qui sont des faux, et qui cependant peuvent servir pour vases et pour récipients. Or, chez le Seigneur il n'y a que des vrais essentiellement vrais, c'est pour cela qu'il n'y a pour ces spirituels ni parallélisme, ni correspondance ; mais toutefois ils peuvent être adaptés pour servir de vases aux célestes qui appartiennent à l'amour et à la charité ; ce sont ces spirituels qui constituent la nuée de la partie intellectuelle, dont il a été précédemment parie, et dans laquelle le Seigneur insinue la charité et fait ainsi la conscience. Par exemple, chez ceux qui restent dans le sens littéral de la Parole et pensent que c'est le Seigneur qui induit en tentation, qui tourmente ainsi la conscience de l'homme ; que c'est lui qui en permettant le mal est la cause du mal ; que c'est lui qui précipite les méchants dans l'enfer, etc. ; de tels spirituels sont des vrais apparents, mais ils ne sont pas des vrais ; et parce qu'ils ne sont pas des vrais en eux-mêmes, il n'y a pas de parallélisme ni de correspondance ; le Seigneur néanmoins les laisse entiers chez l'homme et les adapte miraculeusement par la charité, pour qu'ils puissent servir de vases aux célestes. Il en est aussi de même du culte des nations proches, de leurs doctrinaux, de leur morale et même de leurs idoles, le Seigneur les laisse pareillement en entier, et toujours est-il que par la charité il les adapte afin qu'ils servent aussi de vases. Et il en fut de même d'un très-grand nombre de rites dans l'Eglise Ancienne et par la suite dans l'Eglise Judaïque, rites qui n'étaient en eux-mêmes que des pratiques religieuses dans lesquelles il n'y avait point de vrai, et qui furent tolérés, permis et même commandés, parce qu'ils avaient été considérés par leurs ancêtres comme des saintetés, et qu'ainsi ils avaient été implantés et gravés dans leurs esprit dès leur enfance comme des vrais. Ce sont ces choses et d'autres semblables qui sont signifiées quand il est dit que les oiseaux ne furent pas partagés ; car le Seigneur laisse entières les choses qui sont une fois implantées dans l'opinion de l'homme et regardées comme saintes, pourvu qu'elles ne soient pas contre l'ordre Divin ; et quoiqu'il n'y ait ni parallélisme, ni correspondance, il les adapte ; ce sont aussi ces choses qui furent signifiées dans l'Eglise Judaïque par l'usage de ne pas diviser les oiseaux dans les sacrifices, car diviser c'est placer les parties vis-à-vis l'une de l'autre pour qu'elles correspondent exactement ; or, comme les choses dont il a été parlé ne correspondent pas d'une manière adéquate, elles disparaissent dans l'autre vie chez ceux qui se laissent instruire, et les vrais mêmes sont implantés dans les affections du bien. Que les oiseaux n'aient pas non plus été divisés dans l'Eglise Judaïque, par le motif de cette représentation et de cette signification, c'est ce qu'on voit dans Moïse :

« Si son présent à Jéhovah est un holocauste d'oiseau et il apportera des tourterelles ou des petits de colombes ; et il l'entamera avec ses ailes, mais il ne le divisera pas. » - Lévitique 1:14, 17.

Il en était de même dans les sacrifices pour le péché.

Lévitique 5:7-8.

  
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