4129. Et Laban planta avec ses frères dans la montagne de Giléad, signifie l'état du bien dans quelque chose de cette conjonction : on le voit par la représentation de Laban, en ce qu'il est le bien maintenant séparé d'avec le bien représenté par Jacob ; par la signification de planter, en ce que c'est l'état de ce bien, il n'est pas dit planter une tente, parce que l'état du saint de l'amour n'y était que par quelque chose de cette conjonction ; par la signification des frères, en ce qu'ils sont les biens avec lesquels le bien signifié par Laban était consocié, numéro 4121 ; et par la signification de la montagne de Giléad, en ce que c'est où il y a le premier et le dernier degré de la conjonction, numéro 4117 ; de là il est évident que ces mots

« Laban planta avec ses frères dans la montagne de Giléad, » signifient l'état du bien dans quelque chose de cette conjonction. Quant à ce qu'enveloppent les choses qui viennent d'être expliquées, il n'est pas possible de l'exposer de manière à être compris, si ce n'est par ce qui arrive dans l'autre vie, quand les sociétés des esprits et des anges sont adjointes par le Seigneur à l'homme, et quand elles en sont séparées ; la marche de leur adjonction et de leur séparation est conforme à l'ordre qui existe là ; les moments de cette marche ont été pleinement décrits ici, mais comme ce sont des choses entièrement inconnues à l'homme, les exposer en détail, ce serait prononcer de purs arcanes ; ci-dessus, où il a été question de la conjonction et de la séparation des sociétés chez l'homme qui doit être régénère, il en a été présenté quelques-uns ; mais c'est assez pour qu'on sache qu'ici, dans le sens interne, sont contenus les arcanes de cette marche, et même en si grand nombre et tels, qu'ils ne peuvent quant à leur millième partie être pleinement exposés de manière à être compris.